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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 486

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Esat : ce qui change pour les travailleurs handicapés

Article de Emilie Bertin

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3314, mars 2024, pp. 48-52.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Statut juridique, ESAT, Travailleur handicapé, Personne handicapée, Inclusion, Droit du travail, Loi 2023-1196 du 18 décembre 2023

La loi pour le plein emploi du 18 décembre 2023 a élargi les droits individuels et collectifs des travailleurs en situation de handicap exerçant en établissements et services d’accompagnement par le travail (Esat). Ils voient ainsi leur statut se rapprocher de celui des salariés du droit commun, mais restent des « usagers du médico-social ».

"Un avenir après le travail" : une démarche de soutien aux personnes qui questionne la transformation de l’environnement de l’offre médico-sociale

Article de Eric Piriou, Gwenaël Planchin

Paru dans la revue Vie sociale, n° 43, janvier 2024, pp. 139-146.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Personne handicapée, Inclusion, Développement, Projet, Projet de vie, Politique, Droits des usagers, Piveteau (Denis)

À la suite de la publication, en juin 2014, du rapport « Zéro sans solution ». Le devoir collectif de permettre un parcours de vie sans rupture, pour les personnes en situation de handicap et pour leurs proches, coordonné par D. Piveteau, la démarche « Réponse accompagnée pour tous (rapt) » en reprenait, en 2018, les recommandations au sein de quatre axes. L’axe 2 portait plus spécifiquement sur les objectifs de transformation de l’offre, pour passer d’une logique de places et de filières à une logique de réponses adaptées aux besoins spécifiques et évolutifs des personnes.
Dans un premier temps, nous rendrons compte ici du programme « Un avenir après le travail », de sa conception, de son déploiement, de ses réussites pour les personnes concernées et des défis qu’il soulève, comme illustration de la prise en compte de ces recommandations et des axes de la rapt (notamment le deuxième). Puis, dans un deuxième temps, à partir de ces enseignements, nous proposerons quelques pistes de réflexion sur ce qui « conditionne » l’évolution vers une « transformation “inclusive” de notre cadre de vie collectif », tel que le mentionne D. Piveteau dans son dernier rapport de février 2022.

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La transformation de l’offre médico-sociale depuis des pratiques de terrain réfléchies à l’aune de la démarche Capdroits

Article de Nadyah Abdel Salam, Christophe Dupont, Benoît Eyraud, et al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 43, janvier 2024, pp. 123-137.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Établissement social et médicosocial, GEM, SAVS, Personne handicapée, Autonomie, Inclusion, Changement, Organisation, Pratique professionnelle, Infirmier, Care, Droits de l'homme, Logement d'abord, Lyon

Cette contribution présente une réflexion sur les transformations de l’offre médico-sociale à partir d’expériences et de pratiques partagées par quatre professionnels qui ont nourri le livret contributif Capdroits sur l’autonomie de vie comme droit humain. Il s’agit de mieux comprendre d’où vient la force transformatrice de l’offre médico-sociale et comment elle nécessite une incarnation par des professionnels, une actualisation et une traduction des idéaux dans des dispositifs visant à changer les pratiques.

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Primauté de la demande sur l’offre avec les plateformes coopératives territorialisées de services sociaux et médico-sociaux

Article de Jean Pierre Hardy

Paru dans la revue Vie sociale, n° 43, janvier 2024, pp. 55-69.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Établissement social et médicosocial, Dispositif, Plateforme, Service social, Inclusion, Dispositif d'insertion, EHPAD, ITEP, Vulnérabilité, Personne âgée, Personne handicapée, Désinstitutionnalisation, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002

La notion de « parcours inclusifs » est le nouveau paradigme du secteur social et médico-social devant répondre à de nouvelles demandes échappant à la « tyrannie de l’offre historique ». Offre de lits en établissements avec la loi du 30 juin 1975 sur les institutions sociales et médico-sociale, étendue à des places avec la loi n° 2002-2 qui ajoute « services » à « établissements » pour arriver aux établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS).
Ces deux dernières décennies, la notion de « dispositifs » s’est imposée, avec des dispositifs annexes des ESSMS comme le sont les permanences d’accueil et de soins Alzheimer (PASA) dans les EHPAD et des dispositifs annexant les ESSMS comme les dispositifs ITEP.
La Conférence nationale du handicap du 26 avril 2023 veut imposer la notion de « solutions » alors que la France, au niveau international et européen, est sommée de désinstitutionnaliser la prise en charge des personnes à accompagner.
Les plateformes coopératives territorialisées de services sociaux et médico-sociaux, dans le cadre de la construction d’une cinquième branche de la sécurité sociale – la branche autonomie –, pourraient permettre le dépassement dialectique de toutes ces contradictions et injonctions paradoxales.

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Sexualités et handicaps : le droit au choix

Article de Fabrice Boudinet, Betty Molin, Julia Tabath, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 570-571, novembre-décembre 2023, pp. 143-149.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Handicap, Identité sexuelle, Souffrance, Accompagnement social, Personne handicapée, Assistance sexuelle, CH(s)OSE, INTIMAGIR, Handigynéco

Ces dernières années, en France, les personnes vivant avec un handicap ont accompli un véritable COMING OUT. Enfin, elles se sentent légitimes pour aborder leur vie affective et sexuelle jusque-là tenue secrète par peur de rejet, par honte, par culpabilité ou par discrétion… Ainsi, la société ne peut plus continuer à ignorer les souffrances liées à la non-reconnaissance de la sexualité des personnes en situation de handicap et doit répondre à leurs attentes légitimes. Rappelons-le, l’OMS définit la santé sexuelle comme faisant partie intégrante de la santé, du bien-être et de la qualité de vie dans son ensemble. Ainsi, la sexualité des personnes en situation de handicap ne peut plus être niée ni laissée à la seule initiative et au bon vouloir de leur entourage d’aidants (professionnels ou familiaux) : il en va de leur dignité à toutes. Pour autant, sans aucune solution adaptée, certaines personnes en situation de handicap sont condamnées à vivre dans une abstinence non choisie, sans même accès à la masturbation, par exemple.
En réponse à ce constat trop longtemps ignoré, l’association CH(s)OSE s’est constituée afin de promouvoir la mise en œuvre d’actions favorisant l’épanouissement et le respect de la vie intime, affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, notamment à travers la création de services d’accompagnement sexuel. Pour cela, l’association CH(s)OSE souhaite que l’État confère un statut légal et réglementé à l’assistance sexuelle. Celle-ci consiste à prodiguer, dans le respect, une attention sensuelle, érotique et/ou sexuelle à une personne en situation de handicap ou à permettre — à leur demande — l’acte sexuel à deux personnes qui ne peuvent l’accomplir sans aide.

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La vie affective et sexuelle en institution médico-sociale

Article de Alexia Perret

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 570-571, novembre-décembre 2023, pp. 107-123.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Handicap, Établissement social et médicosocial, Législation, Témoignage, Information sexuelle, Consentement, Autodétermination, Accompagnement social, Personne handicapée, Émotion

Le double tabou de la sexualité et du handicap continue depuis plusieurs années à questionner les professionnels, les personnes concernées par le handicap, les familles et les législateurs. Si la motivation à faire bouger les lignes est bien présente, la réalité du terrain révèle à chaque situation dans laquelle s’invite la sexualité le travail d’équilibriste que mettent en œuvre les structures pour garder l’équilibre entre la loi, les normes, les différents acteurs autour de la personne et malheureusement, souvent en dernier recours, les besoins et souhaits de la personne elle-même.
Aujourd’hui, aidants familiaux, professionnels de l’accompagnement et personnes accompagnées cheminent dans le labyrinthe de la Vie Affective et Sexuelle (VAS), chacun à la recherche d’issues différentes. Quels seraient donc les chemins permettant de voyager côte à côte et de trouver une destination commune, peut-être celle de la santé sexuelle, un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité ?

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"À corps et à cris"

Article de Agnès Bourdon Busin, Isabelle Da Costa, Sandra Massé, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 570-571, novembre-décembre 2023, pp. 129-140.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Handicap, Accompagnement social, Établissement social et médicosocial, Personne handicapée, APF France handicap, CNCPH, Centre Ressources INTIMAGIR

La question de la vie intime, affective et sexuelle est depuis longtemps au cœur des préoccupations d’APF France handicap. Handicap et sexualité : poser ces deux mots ensemble, c’est laisser entendre qu’il y aurait une sexualité spécifique pour les personnes en situation de handicap, une sorte de « sexualité handicapée ». Or, l’intimité, l’affectivité et la sexualité font partie de la vie. Les personnes en situation de handicap doivent pouvoir y prétendre à tout âge. La vie intime et affective, la sexualité, sont en effet des dimensions fondamentales de la santé physique et mentale. Si le sujet est aujourd’hui davantage connu et reconnu, il est nécessaire de lever enfin les freins à son accès effectif. Pour cela, APF France handicap s’engage plus que jamais politiquement, au niveau national, et de manière opérationnelle sur les territoires.

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Spécificité des fonctions de la sexualité et des dynamiques de transmissions transgénérationnelles

Article de Thierry Bunas

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 570-571, novembre-décembre 2023, pp. 75-87.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Handicap, Établissement social et médicosocial, Accompagnement social, Sexologie, Bien-être, Inceste, Viol, Vulnérabilité, IME, Personne handicapée

La Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (VRAS) s’exprime, évolue, s’épanouit ou s’étiole au fil des temps, à la rencontre des socio-cultures, des dogmes, de la santé des corps et des contextes du quotidien. Sa prise en compte ne date ni des années soixante-dix avec une apparente libération sexuelle, ni de l’anthropocène, avec l’héritage du siècle des Lumières et le recul des dogmes religieux où l’humain redevient central en posant la question de la liberté individuelle, de la place de la femme et celle des variations de la vie amoureuse et sexuelle. De tout temps, en fait, diverses fonctions de la sexualité ont été pensées et mises en actes ou mise en traces. Pas seulement la reproductive avec sa pulsion animale. Il suffit de se référer aux premiers olisbos identifiés aux alentours de -17000 ans pour envisager que la joie des corps a pu émouvoir les peuples premiers autant que la puissance créatrice de la vie par les femmes et ainsi les diviniser un long temps. Mais une réflexion récente sur ses fonctions (elles sont au nombre de six que je développerai plus loin) fait émerger au cours de notre ère, certes avec force depuis un demi-siècle, au milieu du XXe siècle, mais plus encore ce dernier quart de siècle, la question de la liberté amoureuse, relationnelle et sexuelle au sein des diverses variations de la pulsion de vie.

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Accès à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap

Article de Laetitia Rebord

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 570-571, novembre-décembre 2023, pp. 91-106.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Handicap, Accompagnement social, Pratique professionnelle, Pair aidant, Autodétermination, Établissement social et médicosocial, Législation, Personne handicapée, Autonomie, Empowerment

Malgré un discours ambiant et des volontés politiques qui mettent en avant l’importance du respect de la vie intime, affective et sexuelle des personnes handicapées, son véritable accès est entravé par les réalités contraignantes des environnements sociaux, institutionnels et familiaux. En dépit d’un nombre croissant de sensibilisations et formations, les pratiques des professionnelles peinent à évoluer en raison de leurs représentations et de l’inertie du système institutionnel et des sphères dirigeantes. Le validisme constitue également un obstacle à la liberté affective et sexuelle des personnes en situation de handicap et la pair-aidance en santé sexuelle est un premier levier en combinaison avec l’étape essentielle de désinstitutionnalisation pour que l’accès à la vie affective et sexuelle devienne réalité pour les personnes handicapées.

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Jouir sans entraves ? Pas si simple…

Article de Michel Brioul

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 570-571, novembre-décembre 2023, pp. 65-74.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Handicap, Témoignage, Pornographie, Handicap psychique, Autisme, Personne handicapée, Technologie de l'information et de la communication, Internet

Explicitement né en 1968, le mouvement qui promeut la liberté sexuelle a, dès 1975, concerné également les personnes handicapées, ouvrant la voie à sa reconnaissance, mais aussi à quelques dérives, faisant d’un droit légitime une nécessité imposée. La « chose » est d’autant plus complexe aujourd’hui, qu’au delà des dimensions réelles, symboliques et imaginaires, le virtuel vient s’en mêler, y ajoutant le risque de l’égarement dans l’illusion. Il devient impératif de s’en préoccuper.
On ne peut ignorer les difficultés spécifiques que rencontrent les personnes handicapées lorsqu’elles abordent ce qui peut constituer pour elles une problématique plus qu’une ouverture : cette réalité exige que les praticiens du social et du médico-social s’en soucient en construisant une incontournable clinique de la sexualité avant d’en prôner l’illusoire universalité.

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