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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Cohortes d'enfants et développement à risque

Article de Pauline Burger, Romain Coutelle, Axelle Strehle, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 215-334.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Psychologie du développement, Réduction des risques, Méthodologie, Neurosciences, Génétique, Déficience cognitive, Maladie rare, Nourrisson, Enfant, Adulte, Psychopathologie, Épidémiologie

Les cohortes sont des outils à vocation multidisciplinaire. Elles peuvent servir de nombreux objectifs et ce d’autant plus qu’elles ont le précieux avantage de porter sur un grand effectif. Données renseignant l’épidémiologie en termes de facteurs de risque et de leur prévention ? Big data pour l’intelligence artificielle ? Outils de diagnostic et indicateurs de signes de risque ? Moyens de méta-analyse ? Chacun de ces objectifs peut constituer un enjeu des cohortes d’enfants. Mais cet enjeu distingue-t-il les cohortes d’enfants des cohortes d’adultes ? René Pry, coordinateur du numéro, interroge le caractère développemental des études prospectives de cohortes d’enfants et leur coût. L’après-propos d’Hélène Vulser nous suggère de répondre en termes de trajectoires évolutives entre l’enfance et l’âge adulte, exploitant ainsi les perspectives offertes par le concept de neurodéveloppement pour unir la psychopathologie développementale et la psychiatrie adulte.
Ce numéro est le premier à réunir des auteurs renommés pour présenter leurs cohortes d’enfants, s’interroger sur des notions couramment utilisées dans les études prospectives comme celle de trait autistique, et comparer les implications méthodologiques des études longitudinales experience-based et développementales. Il contribue à donner de l’étude de l’enfance une vue riche, diversifiée et multidisciplinaire, mais aussi sujette par là même à des inadéquations théoriques et méthodologiques qui sont ici relevées.

Sommaire :

- Avant-propos. Jacqueline Nadel. Page 215
- Introduction. Les études de cohortes. René Pry. Page 217 à 228
- GenIDA : l’histoire naturelle et les comorbidités des troubles du neurodéveloppement d’origine génétique. Pauline Burger, Romain Coutelle, Axelle Strehle, Florent Colin, Nicole Collot, David Koolen, Tjitske Kleefstra, Jean-Louis Mandel.
- L’épidémiologie pour comprendre le développement dans le TSA : l’exemple de la cohorte ELENA. Amaria Baghdadli. Page 253 à 262
- Recommandations dans le suivi et l’accompagnement précoce des bébés à risque de développer un trouble du spectre de l’autisme (TSA) : dernières avancées scientifiques. Martina Franchini, Marie Schaer, Stephan Eliez. Page 263 à 276
- Prospective longitudinal research in infants at elevated likelihood for autism spectrum disorder. Herbert Roeyers. Page 277 à 292
- Les « traits autistiques » ne sont pas autistiques. Laurent Mottron. Page 293 à 311
- Études longitudinales dans le TSA et position développementale. René Pry. Page 313 à 325
- Après-propos. Vers les cohortes d’adultes. Hélène Vulser. Page 327 à 334

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Autisme et voix : quelles pratiques langagières pour les aidants familiaux ?

Article de Véronique Rey, Sonia DeMartino, Christina Romain

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 2, avril-juin 2021, pp. 127-142.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Langage, Acquisition du langage, Voix, Apraxie, Communication, Interaction, Imitation, Méthode, Transmission, Aidant familial, Pratlang (Méthode)

Les auteurs proposent une méthode langagière de prise en charge (PRATLANG) pour les personnes atteintes de trouble du spectre autistique (TSA). PRATLANG s’est développé à partir d’une réflexion théorique en deux temps. Une première étape présente des éléments théoriques relatifs aux liens entre d’une part le développement de la voix parlée et de la voix chantée dans la communication langagière typique et d’autre part, les difficultés rencontrées chez les personnes atteintes de TSA. Une deuxième étape examine les interactions linguistiques du point de vue de la transmission. Les auteurs rendent compte de la transmission de pratiques culturelles ritualisées liées au langage en s’appuyant sur les principes d’imitation gestuelle. À partir de ces éléments théoriques, la méthode PRATLANG a pour objectif la mise en place d’une éducation de la parole chez les personnes atteintes de TSA à travers des interactions linguistiques ritualisées avec les aidants familiaux.

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Le développement des compétences spatiales

Article de Pamela Banta Lavenex, Farfalla Ribordy Lambert, Mathilde Bostelmann, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 5-122.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Petite enfance-Périnatalité, Motricité, Espace, Apprentissage, Déficience cognitive, Handicap moteur, Handicap visuel, Jeune enfant, Enfant, Adolescent, Mémoire, Toucher, Technologie numérique, Développement cognitif

Se déplacer seul est une conquête de la deuxième année de la vie. L’espace est à eux ! Il reste à savoir ce que ces jeunes enfants vont en faire et ce qu’espace veut dire. Et en effet il faut distinguer quatre espaces, depuis l’espace intrapersonnel permettant l’exploration tout près du corps, jusqu’à l’espace des trajets que l’on se représente pour planifier un déplacement, sans oublier l’espace interpersonnel qui sert aussi à moduler les distances sociales. Ces divers espaces, il faut les coder et trouver un moyen de coordonner les différents codages les uns aux autres. Cela demande bien des compétences, parmi lesquelles la capacité de se représenter les lieux selon son point de vue propre ou indépendamment de lui, et aussi la mémoire des emplacements – qui diffère selon le type de représentation adoptée.
C’est dire qu’explorer, découvrir, trouver son chemin, aller seul à l’école sont de petits exploits, d’autant plus vite et mieux réussis que l’enfant a plus d’expérience active de son environnement. Le petit qui a été promené en poussette ne sait pas retrouver son chemin en marchant. Il faut y penser à une époque où bien des enfants de 3 ans et plus sont encore déplacés passivement : quelles compétences spatiales développent-ils ainsi ? Et puis il y a les handicaps sensoriels comme la malvoyance qui exigent de substituer le tactile à la vision, les déficits cognitifs qui entravent l’autonomie de déplacement, les handicaps du développement moteur comme la paralysie cérébrale qui affectent la locomotion, la navigation spatiale et les interactions sociales…
Dans ce numéro thématique, Yannick Courbois, spécialiste du développement de la navigation spatiale, nous offre l’opportunité de croiser au cours de notre lecture de belles et rigoureuses expérimentations et de fascinants paradigmes réalisés par de grands noms du domaine. Ainsi le lecteur se trouvera-t-il soutenu dans sa démarche visant à mieux cerner la complexité du développement des compétences spatiales.

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L'apprentissage de la langue écrite dans le cas du syndrome de Williams

Article de Anne Sophie Pezzino, Nathalie Marec Breton, Agnès Lacroix

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 475-508.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Maladie génétique, Enfant handicapé, Handicap mental, Déficience cognitive, Lecture, Apprentissage, Maladie rare

Le syndrome de Williams (SW), maladie génétique rare admettant un handicap intellectuel, offre une occasion de mieux comprendre l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels contribuant à l’activation des mécanismes de lecture. En effet, les déficits phonologiques et visuo-spatiaux semblent expliquer indépendamment une part de la variabilité dans l’installation du code écrit, malgré la préservation relative du lexique. Selon une approche multidimensionnelle, l’objectif de cette étude longitudinale sur trois ans était de repérer la nature et l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels reconnus comme contribuant au bon développement de la maîtrise du code écrit. Nous avons rencontré une fois par an durant trois ans (3 temps), 7 jeunes avec SW âgés de 5 à 8 ans appariés, au cas par cas, à 30 enfants contrôles typiques selon le sexe et l’âge chronologique. Plusieurs tâches ont été administrées afin d’évaluer la connaissance du code et ses précurseurs phonologiques (épi- et méta-phonologie, mémoire auditivo-verbale et dénomination rapide) et visuels (raisonnement visuo-spatial et attention visuelle). Les résultats indiquent que l’évolution atypique et retardée de certains précurseurs conduit à un décalage temporel dans l’activation des mécanismes de lecture et, par conséquent, des trajectoires développementales de l’installation du code écrit dans ce syndrome. Notre discussion s’orientera vers une classification possible des trajectoires développementales, selon une approche multidimensionnelle des variabilités observées dans la maîtrise du code écrit.

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Déficience intellectuelle : approche développementale

Article de Raphaële Tsao, Anne Gombert, Claire Enéa Drapeau

Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 473-486.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Déficience cognitive, Trisomie, Psychologie du développement, Théorie, Développement cognitif, Psychologie cognitive

Cet article vise à présenter l’évolution et la contribution de l’approche développementale dans l’étude de la déficience intellectuelle (DI). Il s’agira ici de retracer d’une part l’apport des premiers développementalistes ayant promu l’intérêt d’une approche développementale dans l’étude scientifique de la DI et d’autre part de présenter les approches conceptuelles et méthodologiques actuelles dont se réclament aujourd’hui un nombre conséquent de recherches sur la DI. Compte tenu de leurs apports féconds, nous avons fait le choix de présenter trois approches théoriques que sont : 1) l’hypothèse de séquence et de structure similaires posant la question de l’universalité potentielle des séquences de développement ; 2) l’approche transactionnelle développée par la psychopathologie développementale et en dernier ressort 3) l’approche neuroconstructiviste visant à intégrer la perspective piagétienne aux données empiriques récentes sur le développement du fonctionnement cérébral.

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L'étudiant dyslexique présente-t-il encore des difficultés de production textuelle à l'écrit ?

Article de Audrey Mazur Palandre

Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 2, avril-juin 2019, pp. 241-263.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Dyslexie, Expression écrite, Dysorthographie, Étudiant

Dans cet article, les analyses d’une étude sur la production textuelle des étudiants dyslexiques sont présentées. Les productions écrites d’étudiants dyslexiques (âge moyen : 21,7) et contrôles (âge moyen : 21,8) sont analysées afin de voir s’il existe des différences entre ces deux populations quant à la gestion de (1) l’orthographe et (2) de l’empaquetage syntaxique. En effet, lors d’analyses antérieures sur les mêmes populations, les étudiants dyslexiques se déclarent en difficultés lorsqu’il s’agit de rédiger un texte. Un bilan orthophonique et neuropsychologique, qui a été fait passer à cette même population avant les tâches de production textuelle, confirme que les étudiants dyslexiques ont encore des difficultés avec l’orthographe, la lecture et qu’ils présentent un fonctionnement attentionnel atypique. Pour cette présente étude, il a été demandé aux étudiants dyslexiques et contrôles de produire un texte narratif et un texte expositif à l’écrit et à l’oral. Les versions écrites, qui ont été collectées via le logiciel Eye and Pen©, ont été codées dans CLAN. Les résultats révèlent que, si les étudiants dyslexiques et contrôles font les mêmes types d’erreurs et encodent leur message par le biais de structures syntaxiques similaires, les étudiants dyslexiques font significativement plus d’erreurs que les contrôles, que ce soit concernant l’orthographe lexicale et grammaticale ou dans les structures syntaxiques elles-mêmes.

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Un programme d'intervention pour améliorer la compréhension de métaphores dans le Trouble du Spectre de l'Autisme

Article de Sergio Melogno, Maria Antonietta Pinto

Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 2, avril-juin 2019, pp. 223-239.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Métaphore, Développement cognitif, Acquisition du langage, Enfant handicapé

Les auteurs analysent le cas d’un enfant de 10 ans 3 mois, conventionnellement appelé F, avec trouble du spectre de l’autisme (TSA), sans déficience intellectuelle. F possédait des habiletés langagières de base adéquates en compréhension (vocabulaire et grammaire) et en production, mais des carences dans l’utilisation pragmatique du langage, dans les fonctions exécutives et la cognition sociale. L’étude décrit un programme qui visait à améliorer la capacité de F à comprendre la métaphore, domaine où l’enfant présentait quelques faiblesses, telles que mesurées par deux tests, l’un centré sur des métaphores sensorielles, et l’autre, sur des métaphores psychologiques. Ce programme offrait une gamme d’activités basées sur l’enseignement de stratégies pour analyser les métaphores sous la forme canonique « X est Y », et d’autres exercices d’abstraction des traits sémantiques des mots. Au post-test, F montre des progrès nets dans les métaphores sensorielles, et des progrès plus limités dans les métaphores psychologiques. Les auteurs discutent ces résultats à la lumière du profil cognitif et neuropsychologique de l’enfant et s’interrogent sur les pistes d’approfondissement que cette étude peut ouvrir.

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L'éducation à l'alimentation dans le trouble du spectre de l'autisme

Article de Anne Claude Luisier, Annick Clerc Bérod, Moustafa Bensafi, et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 2, avril-juin 2019, pp. 201-222.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Éducation à la santé, Alimentation, Odorat, Comportement, Enfant

Comme tous les enfants, les enfants et les adolescents avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA) doivent développer des compétences pour peu à peu gérer leur alimentation. Ils rencontrent de grandes difficultés dans la construction alimentaire. Cet article présente la mise en œuvre et le déroulement d’une procédure de familiarisation à l’alimentation auprès de 49 enfants avec TSA âgés de 4 à 12 ans. Les résultats montrent l’intérêt d’utiliser certains principes didactiques comme l’échange dialogique et le respect de la zone prochaine de développement. La procédure, ainsi que les principes didactiques retenus permettent au professionnel d’élargir sa compréhension du fonctionnement de l’enfant et d’adapter les activités qu’il lui propose.

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Diagnostic d'autisme et intervention précoces : quoi de neuf ?

Article de Eric Fombonne, Julianne Myers, Alison Chavez, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 1, janvier-mars 2019, 151 p..

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Diagnostic, Épidémiologie, Technologie de l'information et de la communication, Dépistage, Thérapie, Parents, Prise en charge, Psychologie du développement

Il y a dix ans exactement paraissait un numéro d'Enfance intitulé : Le diagnostic d'autisme, quoi de neuf ? Fruit de deux jours de colloque international subventionné par la Fondation de France, il offrait un ensemble très complet de contributions multidisciplinaires réalisées par des spécialistes renommés. Ce numéro n'a pas vieilli, car il représentait une avancée anticipant la centration actuelle sur le diagnostic et l'intervention précoces. Dix ans plus tard, le présent numéro intitulé : Diagnostic d'autisme et intervention précoces : quoi de neuf ? fait écho au premier tout en se concentrant sur la double préoccupation majeure d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge adaptée au jeune âge et à sa plasticité. La coordinatrice du numéro, Pr. Bernadette Rogé, est particulièrement bien placée pour traiter ces questions, au vu de son expertise dans les outils diagnostics (ADOS, CHAT, etc.) et dans les programmes d'intervention précoces (ESDM, télésanté). La reconnaissance internationale dont elle jouit lui permet de nous offrir un numéro de haut niveau par la qualité de ses participants et l'actualité des questions abordées. Qu'il s'agisse des avancées offertes par les nouvelles technologies en matière de diagnostic et de thérapies, ou des ouvertures vers une conception dynamique des troubles neurodéveloppementaux via le concept d'"essence" et ses conséquences sur l'épidémiologie, le numéro ne pose pas seulement les bonnes questions, il propose aussi des réponses éprouvées.

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Le développement moral dans la déficience intellectuelle

Article de Leïla Oubrahim, Nicolas Combalbert

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 549-558.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Déficience cognitive, Cognition, Évaluation, Morale, Agressivité, Handicap mental, Enfant, Adolescent

Le but de cette étude était d’explorer le jugement moral des enfants et adolescents avec une déficience intellectuelle. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 60 participants avec une DI (30 enfants et 30 adolescents) scolarisés en ULIS. Nous avons utilisé une série de scenarii portant sur des situations sociales afin d’évaluer leur jugement moral. Les résultats ont montré que les enfants et les adolescents jugent de la même manière. Les adolescents n’accordent pas plus de poids à l’intention dans leur jugement malgré leur avancée en âge. Nos résultats mettent en lumière l’utilisation d’un raisonnement déontique et une altération de la perspective sociale.

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