PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 84, décembre 2023, pp. 73-83.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travailleur social, Sécurité, Violence, Gestion, Contrôle social, Risque, Norme
Le déploiement grandissant de dispositifs sécuritaires pose de nouveaux défis pour les travailleurs sociaux. Les difficultés rencontrées par ces derniers sont autant le symptôme de la crise que traverse leur secteur que de la montée en puissance de la notion de sécurité au sein des institutions. Pour tenter de rester fidèles à leurs valeurs, ces professionnels doivent résoudre un certain nombre de dilemmes qui se posent aujourd’hui à eux.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 80, décembre 2022, pp. 13-25.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Harcèlement moral, Emprise, Manipulation mentale, Violence, Silence, Culpabilité, Environnement socioprofessionnel, Souffrance psychique, Travail, Accompagnement
L’auteure analyse les actes de violence psychologique et donc, de harcèlement moral dans le processus de la mise en place d’une emprise. Il s’agit d’un conditionnement qui rend l’individu qui en est soumis incapable de la reconnaitre. C’est un processus qui se construit à partir d’agissements type et qui suit un schéma similaire dans les différents contextes. Les conséquences sur les victimes sont nombreuses. L’auteure partage également certains principes qu’elle suit dans sa pratique d’accompagnement de victimes.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 80, décembre 2022, pp. 103-108.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, École, Enfant, Harcèlement moral, Violence, Témoignage, Récit de vie, Relation pédagogique, Enseignant
Un triste fait divers réactive chez l’auteur un vécu lointain d’écolier dans lequel il subissait en silence les sanctions violentes et répétées de certains de ses enseignants en s’enfonçant dans la « cancritude ».
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 79, septembre 2022, pp. 13-28.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Traumatisme, Témoignage, Transmission, Approche clinique, Abus sexuel, Enfant maltraité, Formation professionnelle, Travailleur social
Sensibiliser les professionnels du travail social en formation à la thématique des violences sexuelles implique d’aborder des mécanismes inconscients qui relèvent du déni et de la dénégation, ainsi que d’une sorte de paralysie de la pensée, alors que celle-ci doit pourtant servir l’élaboration de l’agir et son évaluation dans l’après-coup de l’intervention. C’est que les violences sexuelles touchent à la question sensible du trauma et, au-delà des conséquences vécues par les victimes, au rapport que tout un chacun, y compris les professionnels du soin, du travail social et de l’accompagnement au quotidien, entretient avec la sexualité et sa nature originellement traumatique. La sensibilisation à cette thématique exigeante et complexe en formation implique ainsi, au-delà de ses aspects spécifiques, de s’inscrire dans une approche plus globale et généraliste des différentes problématiques en jeu dans les métiers de l’humain. De l’importance de la formation et de ses contenus pourrait alors compléter le titre de cet article, entre témoignage et réflexion.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 79, septembre 2022, pp. 65-75.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Enfant, Adolescent, Abus sexuel, CER, CEF, Corps, Stigmatisation, Accueil
L’arrivée d’un enfant ou d’un adolescent en institution sociale ou médico-sociale est toujours violente. L’accueillir pour adoucir cet arrachement relève d’une nécessité. Comment accueillir et entendre la souffrance de jeunes qui ont délinqué, victimes de violences diverses, arrivant sur des centres éducatifs (CER) ou des centres éducatifs fermés (CEF) ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 104-111.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Langage, Bibliographie, Évolution, Politique, Travail social, Philosophie, Relation travailleur social-usager, Violence, Résistance, Vocabulaire
Travailleurs sociaux : le choix des mots dans la relation avec les personnes accompagnées
- Analyse du discours
- La violence à travers les mots
- Une forme de résistance par les mots
- Les mots : pouvoir d’agir des professionnels du social
Vocabulaire du secteur social et médico-social
- Nouveaux termes, réalités masquées, et pensée influencée
Contre-pouvoir de la langue
Au-delà du travail social, une réflexion politique
Article de Laëtitia Ngatcha Ribert, Arielle Gondonneau
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 91-103.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Stigmatisation, Vocabulaire, Langage, Violence, Souffrance psychique, Personne âgée, Philosophie, Culture, Représentation sociale
Cet article propose d’interroger les changements de terminologie et appels aux changements sémantiques et rhétoriques à l’œuvre ces dernières années dans le champ du vieillissement. Le bannissement de mots du vocabulaire est-il une réelle avancée pour réduire la stigmatisation ? Il est mis en lumière la tension contradictoire entre d’une part un effort pour réduire la violence symbolique de certains vocables, réalisé selon divers procédés, et d’autre part la permanence d’effets stigmatisants qui ne parviennent pas à être éradiqués. Changer les mots, est-ce suffisant pour changer le regard sur la vieillesse ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 60, décembre 2017, pp. 59-66.
Mots clés : Violence, Protection de l'enfance, Institution, Directeur d'établissement, Ambivalence, Management
Revendiquée par le secteur de la protection de l’enfance face à un monde violent et dur, la notion de douceur n’en est pas moins problématique. L’auteur raconte une situation de « douces violences » du point de vue de directeur d’établissement d’accueil mère-enfant. Notamment au travers de la réaction institutionnelle, il explore les diverses ambivalences qui pèsent sur les acteurs de ce secteur.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 60, décembre 2017, pp. 11-19.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Philosophie, Confiance, Justice, Relation, Non-violence, Platon, Socrate, Aristote, Grèce, Antiquité
La douceur est un acte éthique ; dans la socialité qu’elle imprime, sa sagesse pratique marque la capacité des hommes à s’opposer à la violence qui s’impose à eux, à la démesure du monde, aux effets néfastes du réel, aux atteintes du sort. Plus que tout autre qualité, la douceur se distingue par son humanité et les liens de solidarité qu’elle tisse dans une forme modérée de rapport à autrui. En un sens, cette préoccupation tendue vers le prochain est un principe agissant où le bien se manifeste comme un soin et la vertu de celui qui s’y prête se réalise en acte.
La prostitution et le proxénétisme sont l’objet de débats virulents et sans fin. S’opposent les tenants de l’abolitionnisme et les tenants du réglementarisme, chaque courant se trouvant au croisement d’intérêts politiques et idéologiques antagonistes sur d’autres plans. Dans ce texte, nous prenons distance par rapport à ces discours assez redondants. Nous aborderons la question sous l’angle de la construction d’une fiction.