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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 17

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À propos de la haine chez le bébé. Les racines périnatales et infantiles de la violence

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 12-22.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Haine, Nourrisson, Violence, Agressivité, Périnatalité

Après quelques rappels visant à distinguer la violence, l’agressivité et la haine du point de vue de la métapsychologie, l’auteur propose de situer l’agressivité dans le cours du développement en différenciant l’agressivité existentielle, l’agressivité de vérification de la survie de l’objet dans l’optique de D.W. Winnicott, et l’enfin l’agressivité œdipienne.
Après quoi, diverses problématiques sont envisagées pour évoquer la dialectique qui existe toujours entre la haine de soi et la haine de l’autre (les dépressions anaclitiques et l’hospitalisme de R. Spitz, le complexe de la mère morte de A. Green) avant d’aborder la question des racines périnatale et infantile de la violence ultérieure, notamment chez les adolescents.

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Un fœtus peut-il haïr sa famille ?

Article de Elizabeth Darchis

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 23-33.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Haine, Fœtus, Périnatalité, Fantasme

La haine pour le fœtus semble une nécessité qui participe au processus du devenir parent. Mais parfois cet affect intense confond passé et présent, fantasmes et réalité. Le fœtus est désigné alors comme un être haineux et les parents vont jusqu’à vouloir organiser sa disparition. La haine agie envers le fœtus serait issue des haines non traitées et éprouvées autrefois dans le groupe d’origine. Une clinique sur la haine transgénérationnelle montrera qu’elle peut résonner avec un ancêtre honteux et haï. La régression dans la thérapie familiale est accompagnante pour élaborer ces vécus archaïques particuliers.

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Dans le corps des enfants mal aimés, la haine pourrait pousser comme du chiendent…

Article de Catherine Potel

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 84-92.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Psychomotricité, Enfant, Jeune enfant, Nourrisson, Haine

Des bébés, des enfants, dont la vie a commencé dans la haine et la violence. L’auteur est psychomotricienne et reçoit dans son cabinet des enfants de l’aide sociale à l’enfance ou des bébés en pouponnière. À partir de vignettes cliniques, nous traversons avec elle les tourments vécus dans des prises en charge où il faut tenir avant de contenir.

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La haine dans le bébé

Article de Annick Le Nestour

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 34-38.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Haine, Nourrisson, Famille

L’auteur s’intéresse à l’intrication des pulsions d’amour et de haine chez le bébé qu’il illustre par des observations cliniques, montrant que l’environnement joue un rôle prépondérant.

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Les figures de la haine

Article de Didier Lauru, Jean Yves Le Fourn, Bernard Golse, Elisabeth Darchiset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 6-161.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Haine, Affectivité, Violence, Adolescent, Jeune, Nourrisson, Enfant maltraité

La haine est un des affects fondamentaux qui structurent le sujet humain dès son plus jeune âge. Dans le développement de l’enfant, elle peut se manifester sous des symptômes très divers, dans le langage et/ou dans ses agirs, comme le met en évidence la clinique des adolescents. Nous observons une montée en puissance de la haine dans les rapports entre les enfants ou chez les adolescents. L’autre est stigmatisé, raillé ou rabaissé, au nom d’une différence. À partir de ces constats, quelles élaborations peuvent nous aider à mieux penser la haine et ses figures contemporaines ?

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Être soignant dans une unité de double prise en charge somato-psychiatrique au sein d’un service de médecine de l’adolescent

Article de Graziella Gillormini, Anne Laure Bensoussan, Elodie Laurent, Magali Vincentet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 171-180.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Adolescent, Maladie, Hospitalisation, Psychiatrie

Cet article est le fruit d’un travail de réflexion d’une équipe de soignants, d’infirmiers et d’aides-soignants, travaillant au sein d’une unité singulière de double prise en charge en médecine de l’adolescent, dans un établissement de la Fondation Santé des Étudiants de France. Du fait du cadre particulier de leur exercice, de la population adolescente accueillie, les soignants ont développé une identité professionnelle spécifique à laquelle ils se proposent de réfléchir.

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La haine au travail, accompagnement éducatif et thérapeutique de jeunes considérés comme « incasables »

Article de Héléna Willo Toke

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 147-154.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Haine, Jeune, Adolescent, MECS, Travail éducatif

En protection de l’enfance, lorsque l’on travaille avec des jeunes considérés comme « incasables », on s’attend à être confronté à des manifestations d’agressivité, de destructivité, de haine. On ne peut cependant se résoudre à condamner ou à faire taire ces mouvements haineux. Ils sont une opportunité d’un travail éducatif et thérapeutique de mise en sens du symptôme, afin d’en enrayer la répétition mortifère. Les agirs violents de Jean, de Stéphane et d’Olympe nous invitent à questionner nos pratiques auprès de ces enfants en grande souffrance. Cela nécessite une contenance institutionnelle suffisante pour supporter d’être, un temps, destinataires de mouvements qui cherchent la bonne adresse.

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Haine à l’école, Jordan a l’seum

Article de Odile Faure Fillastre, Marc Chevallier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 93-101.

Mots clés : Haine, Affectivité, Jeune enfant, Élève, École primaire, Trouble du comportement

Présentation du parcours, à l’école primaire, de Jordan qui a le seum/la haine. Il accédera très difficilement aux apprentissages en raison de difficultés majeures relationnelles et d’adaptation aux modalités de scolarité, malgré les aides et accompagnements divers mis en place à différentes étapes par les équipes pédagogiques puis médico-sociales. L’évolution de l’école, pour faire face à des comportements violents d’élèves, a produit de nombreuses réformes qui visent l’égalité des chances mais peinent à y parvenir.

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Se faire la peau

Article de David Le Breton

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 112-123.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Haine, Adolescent, Scarification, Automutilation, Peau

La haine pénètre toutes les pensées, elle colonise la raison pour la mettre à son seul service en éliminant tout recul. Elle imprègne et fabrique son objet. Mais la haine peut également s’appliquer à soi-même, elle trouve alors dans le corps, c’est-à-dire l’enracinement nécessaire au monde, son point d’application privilégié. Elle est un appui sur lequel le sujet ne cesse de se heurter ou plutôt une butée pour se réunifier. Elle trouve souvent dans les attaques au corps une autre voie de dérivation pour le rassurer sur les limites de sens qui le compose.

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La haine comme résultante d’un manque de reconnaissance

Article de Philippe Collin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 155-161.

Mots clés : Haine, Affectivité, Travail social, Émotion

La haine renvoie à un sentiment violent de rejet et de volonté de nuire à l’autre. Dans l’exercice de mon métier de travailleur social, j’ai rarement été confronté à des situations de haine dans lesquelles j’ai pu me sentir agressé. Les personnes prises dans cet état exprimaient un fort ressentiment qui parfois n’arrivait pas à définir son objet. C’était le cas d’adolescents lorsque j’intervenais sur des dispositifs de protection de l’enfance. Être confronté à ces situations est difficile pour les professionnels. C’est pourquoi, lorsque j’ai pris des responsabilités de direction d’établissement d’accueil pour des adolescents, j’ai favorisé la mise en place d’une culture institutionnelle permettant l’élaboration d’une pensée et l’engagement des professionnels. Pour sortir de ces situations de haine, les prestations de soin et d’éducatif doivent intégrer une dimension de reconnaissance de la personne en difficulté.
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