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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Eloge de l'ennui

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 6-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Ennui, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Désir, ELEVE SURDOUE, École

Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.

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Trois figures de l'ennui adolescent

Article de Emmanuelle Boë

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 27-35.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ennui, Adolescent, Temps, Phobie

L’éprouvé d’ennui paraît indissociable de l’adolescence, et le champ scolaire est son lieu d’expression privilégié. Quelles sont les tonalités de cet ennui juvénile ? Nous proposons un modèle à trois composantes, en fonction du rapport à la temporalité et de la modalité attentionnelle prévalante. Nous nous demandons quelle valeur prend l’ennui en fonction des différents contextes psychopathologiques et de l’évolution du patient. Ces questions sont discutées au travers de situations cliniques rencontrées au Relais étudiants-lycéens de Paris, où la consultation, par sa configuration particulière incluant la participation d’un enseignant, permet d’observer de manière privilégiée le lien à la scolarité et le rapport au savoir. De l’évitement de pensée à la phobie du fonctionnement mental, notre exploration clinique des déterminants de l’ennui juvénile parcourt différentes variantes du trouble de penser.

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Peut-on parler d'un ennui contemporain à la génération numérique ?

Article de Dominique Texier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 74-84.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ennui, Adolescent, Émotion, Imaginaire

Alors que l’ennui est un affect subjectif néantisant et fixant le sujet, sa définition reste floue et son maniement très flexible dans les discours sociaux. Il est l’affect qui traduit le malaise d’un sujet dans un contexte sociétal en crise. Il a, à ce titre, valeur de symptôme subjectif et social. L’adolescence produit ses formes spécifiques d’ennui, que la contemporanéité numérique amplifie en réifiant les liens sociaux et en accroissant l’errance imaginaire. Pourtant l’ennui a aussi une valeur de résistance et de remédiation qu’il nous appartient cliniquement de prendre en compte et de favoriser pour le transformer en force créatrice.

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S'ennuyer...en jouant ? L'ennui face aux jeux vidéo chez les adolescents

Article de Marion Haza

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 92-100.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Ennui, Adolescent, Jeu vidéo

L’ennui semble avoir disparu de notre société numérique. Toutefois, à y regarder de près, malgré la massivité des écrans (tablettes, consoles de jeux vidéo, smartphone...), les enfants et les adolescents continuent à s’ennuyer. L’ennui face aux jeux vidéo peut se décliner sous différentes formes participant à la construction du futur adulte. D’un ennui passif à un ennui actif, cet article illustrera les déclinaisons de l’ennui pendant le jeu vidéo à l’adolescence : jouer pour lutter contre l’ennui, ou se lasser ou s’ennuyer et le faire savoir.

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L'ennui des enfants à haut potentiel intellectuel et surdoués

Article de Marie Noëlle Tardy

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 101-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ennui, Adolescent, Émotion

L’ennui est un vécu très présent chez les enfants surdoués ou à haut potentiel. Souvent ces enfants s’ennuient jusqu’en classe de seconde. L’ennui est un fréquent motif de consultation pédopsychiatrique.
Il importe de décrypter le sens de cet ennui : tristesse, lassitude, besoin d’une présence bienveillante, d’un étayage correct ?
Il importe aussi de savoir à quoi peut bien servir cette expérience de l’ennui chez l’enfant : observer, expérimenter, créer, se socialiser ? Comment réagir de façon adaptée en tant que parents : apprendre à décrypter le sens de cet ennui, à le contenir, apprendre à l’enfant à le gérer lui-même, et ne pas hésiter à avoir recours à une consultation. L’ennui à l’école peut en effet créer un burn out chez l’enfant ou adolescent haut potentiel intellectuel.

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Un "holding" interculturel pour des enfants polyhandicapés en pays "kalédonien" : dire un conte en groupe et en langues

Article de Grégoire Thibouville, Jeannette Wamowe

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 142-153.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Polyhandicap, TED, Violence, Conte, Groupe thérapeutique, Interculturel, Enfant, Adolescent, Nouvelle Calédonie

Cet article est le fruit d’un travail collectif, celui d’un atelier « Contes » auprès de quatre enfants en situation de polyhandicap, âgés de 6 à 10 ans, présentant des troubles du comportement et des traits autistiques.
Nous abordons ce dispositif expérimental initié par des collègues océaniens désireux de montrer l’importance d’un contage plurilinguistique en langues kanak, ainsi qu’en wallisien et en français. L’usage de la langue maternelle en alternance avec d’autres a un effet de transmission familiale et générationnelle ainsi que des effets de contenance des comportements violents.
Ce bain plurilinguistique et le « holding » interculturel des professionnels permettent à ces enfants turbulents, étranges et parfois dérangeants de vivre une expérience bénéfique dans cet espace d’enveloppement psychique et physique.

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Variations de genre

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 4-107.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Garçon, Fille, Adolescent, Différenciation sexuelle, Identité, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Genre

La problématique contemporaine autour du genre provoque de nombreux débats souvent passionnés dans le social et des polémiques entre cliniciens au prix de nombreuses confusions entre les notions de sexe, de genre, d’identité. En tant que professionnels de l’enfance, il importe de disposer de modèles permettant de penser le développement de l’enfant et en particulier sa construction identitaire dans toutes ses dimensions en s’appuyant sur les nombreux travaux aussi bien de psychanalystes, de neuroscientifiques et de cognitivistes. Quel est l’impact des notions de genre sur le regard porté sur les enfants et les adolescents ? [présentation de l'éditeur]

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Des embarras du psychanalyste face à l'adolescent transgenre

Article de Julien Bufnoir

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 69-74.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Psychanalyste, Genre

La rencontre analytique avec l’adolescent transgenre peut mettre à mal l’analyste en bousculant son attitude analytique, que ce soit en ce qui concerne sa position de neutralité bienveillante, son positionnement hors du champ de la pathologie et surtout son écoute. L’auteur se propose, au travers de ses réflexions engendrées par la rencontre avec des adolescents « transgenre », de réfléchir aux multiples embarras qui se présentent à lui et à leurs conséquences sur sa pratique. Le recours aux théories de W.R. Bion en ce qui concerne la position de l’analyste (« sans mémoire, sans désir », atonement) aide à sortir de ces embarras en exigeant une écoute psychanalytique particulièrement rigoureuse. L’auteur questionne ce que pourrait être la valeur pour ces adolescents d’être eux-mêmes un embarras.

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Le désarroi des parents d'enfants transgenres

Article de Serge Hefez

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 75-82.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Parents, Adolescent, TRANSSEXUALISME, Suicide, Identité sexuelle, Genre

Les parents confrontés à une problématique transgenre chez un enfant ou un adolescent adoptent des modes de réactions très variés, de la culpabilité au rejet violent, de la résignation au soutien, et sont même parfois dans une acceptation déconcertante qui peut leur faire précéder et amplifier les besoins de leur enfant. Mon travail avec ces familles ne consiste pas à désigner des causalités à ce questionnement de genre, mais à créer un espace d’écoute et d’étayage pour des jeunes chez qui le risque suicidaire est particulièrement important.

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L'adolescence et la peau

Article de David Le Breton

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 70-82.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Peau, Scarification, Image du corps, Tatouage, Identité

Les transformations corporelles de l’adolescence s’imposent au jeune, elles soulèvent la question du regard des autres sur le jeune homme ou la jeune fille qu’il (elle) devient, l’ouverture au désir et à la génitalité. Son corps échappe à son contrôle, de même le statut qui est désormais le sien au sein du lien social. En modifiant son apparence, le jeune fait de sa peau une scène où il projette une identité provisoire ou durable en quête de son personnage. Elle est un outil d’expérimentation de soi, d’exploration des personnages. La peau est une frontière écorchée vive si les frontières symboliques entre soi et les autres, entre le monde interne et la réalité sociale peinent à s’établir car alors elle enferme dans une identité insupportable dont il voudrait se dépouiller et dont témoignent les blessures corporelles délibérées.

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