PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 101-108.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Société, Échec scolaire, Enseignant, École, Formation de formateur
Quel lien entre l’évolution des sociétés occidentales, celle des systèmes éducatifs et celle des personnels d’éducation : ensemble de charges ou force au service du développement individuel et collectif ? Un rappel historique des conditions de formation et de titularisation des personnels est suivi de la présentation des tendances, études et expérimentations actuelles en Europe et dans le monde. Une redéfinition des structures éducatives au travers des modalités de la fonction enseignante et des structures éducatives est possible.
Ce texte détaille le fonctionnement d’une équipe éducative dans les écoles de quartiers populaires. Ces réunions mettent souvent les parents, qui ne sont pas toujours dans la même logique de partenariat que l’institution scolaire, dans des situations difficiles et elles ne sont pas satisfaisantes pour les enseignants. Chaque participant de la réunion est animé par un fantasme qui lui est propre au sujet de l’enfant. Il n’y a pas toujours circulation de ces fantasmes et la situation est souvent bloquée. L’auteur s’interroge, de sa place de psychologue, sur les moyens de déverrouiller ce dispositif.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 42-46.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Individualisation, Pédagogie, Dyslexie, Dyspraxie, Dysphasie, Trouble du comportement, Acquisition des connaissances
Suscitant depuis quelques années l’intérêt de l’opinion publique, les « dys » donnent lieu dans le système éducatif à des dispositifs spécifiques pour les élèves diagnostiqués. Le poids du discours médico-scientifique qui prévaut dans la notion même de trouble des apprentissages et la conception de déficit intrinsèque qui lui est associée tendent à faire perdre de vue les logiques sociale, clinique et pédagogique en cause dans les échecs qui surviennent à l’école. Le projet d’éducation inclusive suppose pourtant que les enseignants soient légitimés dans une pratique professionnelle reconnaissant les dimensions sociales, institutionnelles et subjectives sous-jacentes aux problématiques de leurs élèves.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 29-34.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation spécialisée, Dysphasie, Dyslexie, Échec scolaire, Acquisition des connaissances
La question d’une éducation spécialisée pour les élèves présentant des troubles spécifiques des apprentissages s’est posée dès lors que la catégorie nosographique a été nommée. Différents dispositifs ont été mis progressivement en place depuis les années 2000, dont certains avec des organisations spécialisées. Ce qui justifie ces dispositifs tient d’une part aux écarts entre les caractéristiques, réelles ou supposées, des élèves concernés et les contraintes de l’environnement scolaire, dans ses aspects sociaux ou cognitifs ; d’autre part à l’approche médicosociale « défectologique » qui a cours dans l’environnement chargé d’accompagner ces élèves.
L’Éducation nationale accueille douze millions d’élèves. Ce qu’on y appelle « groupe » est avant tout une simple subdivision technique des effectifs. Le terme ne préjuge ni d’un type d’enseignement ni d’un état du vivre ensemble.
La doxa scolaire privilégie une approche tératologique du groupe en termes de phénomènes délétères (bandes, clans, chahuts, débordements...) et les rares enseignants s’appuyant sur une pédagogie de groupe sont soupçonnés de galvauder leurs missions didactiques au profit d’animations récréatives. Dans ce contexte, la création de groupes destinés à traiter à part des élèves en difficulté (parfois contre leur gré) peut amplifier leur désaffiliation. Rares sont les formations où la vie de groupe fait partie d’une manière d’apprendre ensemble.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 51-55.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Expérimentation, Lycée, Jeune en difficulté
Tous les jeunes ne trouvent pas leur compte dans le groupe classe classique. Le micro-lycée est une structure expérimentale animée par une équipe motivée et motivante qui aide les jeunes à se reconstruire, à se remettre en mouvement, puis au travail pour atteindre l’objectif du diplôme. C’est une structure collective, participative, où chacun est coresponsable. Cet article décrit la structure et pointe quelques aspects qui semblent essentiels du point de vue du groupe et de ses interactions avec l’environnement.