PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Marie Leclère, Christine Vidal Gomel, Marie Hoarau
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 267-284.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Élève, Dyslexie, Difficulté scolaire, Apprentissage, Technologie numérique, Outil, Développement cognitif, Lecture, Livre, Audiovisuel, Écoute
En partant du cadre des activités avec instruments, cet article présente les résultats d’une recherche conduite à l’occasion de l’introduction de l’application S. dans les collèges français. Il s’attache à interroger l’usage de cette application sur une tablette numérique par des collégiens diagnostiqués dys afin de vérifier s’il peut contribuer à un objectif d’inclusion. En conclusion, cet article discute de l’intérêt de ce type d’application pour favoriser le développement de ces élèves.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 5, septembre 2022, pp. 244-255.
Mots clés : Surdoué, Quotient intellectuel, Développement, Vie quotidienne, Scolarité, Intelligence, Développement cognitif, Jeu
Il s’agit d’une étude transversale et rétrospective. L’échelle d’intelligence de Wechsler (WISC-V), le carnet de santé de chaque enfant, et un questionnaire d'anamnèse rétrospectif rempli par les parents, ont été administrés et analysés chez 76 enfants en bonne santé (58 enfants à haut potentiel (HP)/18 neurotypiques), âgés de 6 à 13 ans (M. 10 ans ; E.T. 2,2). Cinquante-huit enfants HP ont été impliqués dans l’analyse intragroupe (36 hétérogènes vs 22 homogènes). Deux groupes ont été appariés pour les analyses intergroupes : 18 enfants neurotypiques (90 ≤ QI ≤ 110) et 18 enfants HP (QI ≥ 130).
Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 391-411.
Mots clés : Enfance-Famille, Bilinguisme, Réussite scolaire, École primaire, Enfant, Lecture, Mathématiques, Développement cognitif, Acquisition des connaissances, Liban
De nombreux travaux mettent en avant les effets positifs du bilinguisme dans les domaines langagier, culturel, identitaire, psychologique, ainsi qu’au niveau des FE (Bijeljac-Babic, 2017). Toutefois, certains auteurs remettent en cause l’existence de ces effets (Paap et al., 2015). Cet article vise à clarifier les effets de l’apprentissage d’une langue seconde sur les fonctions exécutives et les performances académiques auprès d’enfants libanais. Une batterie d’épreuves évaluant le fonctionnement exécutif et les habiletés mathématiques et de lecture a été administrée à des élèves monolingues et bilingues âgés entre 8 et 10 ans et scolarisés au Liban. Les résultats confirment les relations positives attendues entre le bilinguisme, la flexibilité et l’inhibition, ainsi qu’avec les performances en lecture et en mathématique. Par contre, aucune relation n’est retrouvée entre le bilinguisme et l’impulsivité cognitive. Enfin, l’accès lexical chez les bilingues s’avère moins rapide et moins précis que chez les monolingues. En regard des résultats observés, deux nouvelles pistes de recherche sont proposées en lien avec les compétences académiques et les interventions.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, pp. 10-17.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Attention, Cognition, Déficience cognitive, Environnement social, Évaluation, Développement cognitif, Inégalité, Intelligence, Interaction, Mémoire, Perception, Personne âgée, Recherche, Sens, Stimulation, Vieillissement
Le vieillissement cognitif en dehors de la démence résulte d’une programmation génétique différente selon les individus. Le vieillissement des différentes fonctions cognitives, très hétérogène, dépend en grande partie du parcours de vie de chaque personne. Des facteurs sociaux, en particulier l’environnement, accélèrent ou non ces processus. Des vitesses de traitement des informations provenant de l’environnement plus lentes, des néo-acquisitions praxiques ou stratégiques et la gestion des tâches multiples plus difficiles, reflètent une hypofrontalité liée à l’âge. La santé physique et mentale, le bien-être social et relationnel participent à un bon vieillissement cognitif. L’exploration des différentes facettes de ce vieillissement en révèle la complexité.
Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance - Recherches, n° 126, décembre 2020-février 2021, pp. 8-11.
Mots clés : Enfance-Famille, Cognition, Comportement, Désir, Développement cognitif, Enfant, Estime de soi, Étude de cas, Identité, Image de soi, Jeune enfant, Personnalité, Raisonnement, Recherche, Regard, Socialisation
Article de Ilaria Gaudiello, Elisabetta Zibetti, Olivier Masson, et al.et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 299-426.
Mots clés : Enfance-Famille, Intelligence artificielle, Robot, Technologie numérique, Psychologie du développement, Enfant, Apprentissage, Développement cognitif, Technique éducative, Objet
Les objets connectés, on connaît. On connaît la montre qui calcule le nombre de nos pas, nos accélérations cardiaques et notre tension. On connaît le système de régulation de notre chauffage à distance, ou de surveillance de notre habitation… Mais ici c’est différent. Les objets connectés dont parle Charles Tijus ont un objectif éducatif. Ils sont « à comportement », ils s’adaptent à leurs utilisateurs, ils interagissent avec leurs… leurs quoi, d’ailleurs ? leurs partenaires ? leurs clients ? leurs élèves ? Charles Tijus est‑il le nouveau Lewis Caroll et nos enfants les nouvelles Alice ? Tout ce numéro est‑il consacré au pays des merveilles ? Un pays où les objets parlent, conseillent, expliquent, se mettent au niveau cognitif de l’enfant pour exploiter au mieux ses capacités, agissent comme des précepteurs des temps modernes au service de l’intelligence des enfants.
Au moment où les craintes de voir les outils numériques dépasser et coloniser l’intelligence humaine, il est désaltérant de prendre en compte l’autre possibilité de ces outils : servir et transcender l’intelligence humaine. Charles Tijus et tous les auteurs de ce numéro nous font rêver, oui, mais il s’agit d’un rêve rationnel, largement accessible… et déjà en partie atteint.
À lire absolument par tous ceux qui, par-delà le rêve, s’intéressent au développement et à ses facteurs d’épanouissement.
Article de Jean Claude Martin, Gerrardo Herrera, Patricia Pérez Fuster, et al.et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 1, janvier-mars 2018, pp. 5-175.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Outil, Technologie numérique, Acquisition des connaissances, Apprentissage précoce, Enfant handicapé, Intégration scolaire, Autonomie, Socialisation, Image du corps, Imitation, Informatique, Développement cognitif
Les nouvelles technologies changent le cerveau apprenant en proposant de nouveaux moyens d'appréhender les apprentissages et en offrant de nouvelles conditions de communication. Elles innovent en proposant des outils performants de thérapies. L'autisme est une locomotive dans la création d'outils au service de la cognition augmentée, au sens noble qu'exprime Charles Tijus dans l'après-propos à ce numéro. Celui-ci nous l'avons voulu, Luc Vandromme en organisant un colloque dédié lors de la Journée de l'autisme 2016 à Amiens, et "Enfance" en le sollicitant pour en faire un numéro thématique. Il représente un échantillon très choisi des multiples perspectives et objectifs dans un domaine où foisonnent, à côté du meilleur, les fausses réponses à de mauvaises questions. Que le lecteur se rassure : nous les avons éliminées soigneusement !