PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH - cahier 2 - les numéros juridiques, n° 3319, Septembre 2024, pp. 128.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation animale, Accompagnement, Personne handicapée, Enfant, Personne âgée, Formation, Établissement social et médicosocial, Animal, Législation, Bien-être, Justice, Citoyenneté, Affectivité, Pratique professionnelle, Détention, Projet éducatif, Santé mentale, Tisseron (Serge)
La médiation animale est désormais reconnue par de nombreux travailleurs sociaux pour ses bienfaits. Les personnes qui se trouvent en situation de fragilité physique, psychique ou sociale éprouvent souvent des difficultés à communiquer avec autrui mais se sentent plus souvent en confiance avec un animal. "L'écoute" de l'animal apaise quand prendre soin de lui est socialement reconnu et valorisé...
- État des lieux : p9 à p12
- La médiation animale : définition, périmètre, histoire : p13 à p18
- Au cœur du dispositif : l'animal : p19 à p30
- La formation des intervenants en médiation animale : p33 à p40
- Monter un projet de médiation animale : p41 à p48
- La médiation animale et les enfants : p49 à p54
- Médiation animale et handicap : p55 à p61
- Médiation animale et personnes âgées : p63 à p67
- Les binômes du MACADAM, les maîtres et leur(s) chien(s) : p69 à p79
- Justice et médiation animale : p81 à p98
- La médiation animale pour recréer du lien dans la cité et restaurant la citoyenneté : p103 à 105
- L'évaluation des actions de médiation animale : p 107 à p110
- La recherche sur la médiation animale : p113 à p 115
- Le regards transversal du psy : questions à Serge Tisseron : p119 à p122
- Des nouvelles de l'étranger : p123 à p128
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 2, juin 2018, pp. 277-323.
Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détention, Coût, Évolution, Financement, Suisse
Cet article étudie l’évolution du coût de la détention dans le canton de Vaud entre 1845 et 2015. Il met en lumière que les prisons sont loin d’entraîner un coût exorbitant pour les finances publiques. En effet, le travail des détenus et la vente de produits qui en résulte permettent à l’État de dégager des recettes importantes ; certaines années, des établissements de détention parviennent même à couvrir la quasi totalité de leurs frais de fonctionnement grâce au travail des prisonniers. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, malgré l’augmentation du coût de la détention, notamment provoquée par la hausse des salaires du personnel pénitentiaire, le budget des prisons continue à absorber une part modeste du Produit intérieur brut. Ce constat permet de questionner les discours répandus autour du prétendu coût exorbitant de la détention, ainsi que leurs potentielles instrumentalisations politiques.