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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 7 sur un total de 7

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Babel : pour en finir avec le paradigme entrepreneurial

Article de Jean Bernard Paturet

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 140-144.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mythe, Langage, Norme, Différence, Management, Idéologie, Gestion, Entreprise, Souffrance psychique, Totalitarisme, Épidémie

Le mythe de Babel, au livre de la Genèse, raconte l'histoire d'un peuple sous la houlette d'un roi, parlant une langue unique, compréhensible par tous, utilisant les mêmes signifiants, partageant, pour prendre un anachronisme, la même "culture d'entreprise" et réunis autour d'un "projet commun" : construire une ville et bâtir une tour dont le sommet "pénètre" les cieux.

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Travailler de longues heures : la construction de l'emprise du travail chez les salariés du multimédia et des services informatiques

Article de Christine Gauthier

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 171-184.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adaptation, Conditions de travail, Dynamique de groupe, Économie, Enquête, Entreprise, Évolution, Informatique, Management, Méthodologie, Multimédia, Organisation du travail, Pouvoir, Pratique professionnelle, Recherche, Subjectivité, Travail, Valeur, Emprise

La flexibilité temporelle et les transformations des emplois et des organisations ont pu favoriser l’adoption, par les salariés du multimédia et des services informatiques, de conduites d’hypertravail. Se posent alors les questions suivantes : ces conduites révèlent-elles une emprise vis-à-vis du travail et comment les entreprises, au regard des pratiques organisationnelles et managériales, soutiennent-elles leur développement ? À partir d’une approche systémique et psychosociale, l’analyse qualitative réalisée à partir de 22 entretiens biographiques met en relief cinq situations d’emprise au travail. Ces résultats permettent de conclure à la diversité des formes d’emprise. Si elles sont parfois soutenues par une manipulation managériale qui entraîne une suraffiliation organisationnelle, elles peuvent aussi s’appuyer sur une organisation du travail délétère et vécue comme une mise à l’épreuve de soi.

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Les ressorts de l'emprise subjective au travail dans un établissement automobile

Article de Mara Bisignano

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 101-113.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Entreprise, Enquête, Ergonomie, Implication personnelle, Industrie, Management, Méthodologie, Organisation du travail, Pouvoir, Production, Recherche, Représentation sociale, Travail, Emprise

Cet article analyse les formes de l’emprise dans un établissement d’un groupe automobile italo-américain. À partir d’une démarche d’enquête monographique (travail documentaire sur la période 1993-2014, exploitation de matériaux de seconde main de type empirique et entretiens semi-directifs auprès de salariés), il montre les ressorts sur les collectifs de travail d’un système de métrique des temps appelé Ergo-uas (Ergonomie-Universal Analysing System). Ce système qui permet une amélioration à la fois de la productivité et des conditions de travail a des implications sur la santé physique et psychologique des salariés à partir du moment où il leur est demandé une implication plus importante, aussi de type cognitif, dans l’accomplissement de leurs tâches. Plus l’activité de travail demande de l’autonomie et de l’initiative ouvrière en sollicitant pour cela la subjectivité des travailleurs, plus ces derniers expérimentent des situations paradoxales dans l’exécution concrète de leur travail.

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Les racines de l'emprise et de la résilience patronale

Article de Danièle Linhart

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 37-48.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Conditions de travail, Contestation, Conscience collective, Entreprise, Identité collective, Management, Organisation du travail, Ouvrier, Patronat, Pouvoir, Recherche, Résilience, Résistance, Syndicat, Travail, Valeur, Emprise

Le patronat bénéficie d’un avantage incontestable qui se résume en ce que, le plus souvent, les formes de contestation des modalités de la mise au travail et de la domination qu’il met en œuvre jouent en sa faveur. Notamment parce que le travail, outre qu’il est nécessaire pour gagner sa vie, représente un enjeu collectif et individuel primordial en termes de sens, d’identité, de valeurs. Mais le patronat démontre aussi son incroyable capacité à faire régulièrement son mea culpa, ce qui lui permet de reprendre la main sans se remettre en cause. Il a ainsi produit un modèle managérial qui personnalise la subordination et disqualifie la professionnalité. Cet article vise à analyser ces deux aspects de l’emprise managériale.

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Quarante ans après L'emprise de l'organisation : un retour sur le terrain

Article de Jean Vandewattyne, Divine Ndahabonimana

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 23-36.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Conditions de travail, Économie, Entreprise, Identité, Management, Médiation, Motivation, Organisation du travail, Pouvoir, Psychologie, Recherche, Rentabilité, Réussite sociale, Souffrance, Syndicat, Travail, Témoignage, Emprise

Quarante ans après la publication de L’emprise de l’organisation (1979), cet article est le résultat d’une revisite de TLTX Belgium, la filiale européenne qui a servi de terrain d’enquête à Max Pagès, Daniel Bonetti, Vincent de Gaulejac et Daniel Descendre. Les auteurs de l’article s’appuient sur les observations et le cadre théorique proposés par leurs prédécesseurs pour questionner l’évolution et l’actualité de l’emprise et des médiations sur lesquelles la multinationale s’était construite. L’article s’intéresse aussi aux prises de distance, aux résistances et aux dégagements résultant de l’évolution de la multinationale et de la rupture avec son modèle social antérieur.

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D/écrire le qualitatif

Article de Filipe Alves de Freitas, Nicolas Bencherki, Jean Philippe Denis, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXIV, n° 57, printemps 2018, pp. 45-274.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail-Emploi, Management, Écrit professionnel, Expression écrite, Chercheur, Recherche en sciences sociales, Méthodologie, Épistémologie, Littérature, Entreprise, Enquête, Qualité

Jean-Luc Moriceau a rassemblé certains des grands noms des sciences de gestion, spécialistes reconnus des méthodologies qualitatives, dont les contributions visent à éclairer les pratiques d'écriture du management. Comment décrire un phénomène organisationnel ? Quelle part de subjectivité du chercheur entre en jeu dans le processus d'écriture ? Quelle relation ce dernier entretient-il avec son "objet de recherche" et son "échantillon" qui sont concrètement, d'autres êtres humains, c'est-à-dire la manifestation d'une altérité ? D'où provient l'inspiration de l'auteur ? Et quels effets produit l'écriture ?

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Gouverner par les marchés

Article de Matthieu Ansaloni, Pascale Trompette, Pierre Paul Zalio, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-3, juillet-septembre 2017, pp. 359-531.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Économie politique, Politique, Prix, Médicament, Valeur, Négociation, Commerce, Management, Libéralisme, Urbanisme, Entreprise, Certification, Agriculture, Écologie, Environnement, État, Développement local

Les études rassemblées dans ce numéro abordent sous différents angles empiriques la question du marché comme forme de régulation politique.
Retraçant l’histoire de la fixation des prix des médicaments par l’État en France, Étienne Nouguez et Cyril Benoît défendent une thèse sur l’articulation entre gouvernement des valeurs, orienté par des principes de justice sociale, et gouvernement des conduites, fondé sur des considérations de justesse marchande.
Développer l’attractivité marchande de quartiers de centre-ville conduit une mairie à spéculer sur le marché foncier en espérant favoriser des commerces nobles au détriment d’autres. Anaïs Daniau dépeint les ressorts d’une instrumentation des dynamiques marchandes dans l’action publique locale et questionne les résistances qu’elle peut soulever.
Pour Sophie Dubuisson-Quellier, la politique publique d’affichage environnemental met au jour l’un des ressorts de l’intervention de l’État fondé sur la capture des intérêts privés. Cette stratégie subtile de cadrage des démarches environnementales privées trouve ensuite des effets de leviers au sein des dynamiques de concurrence.
La gouvernance des standards volontaires de l’agriculture biologique est portée par l’industrie privée de la certification, dont la concurrence s’intensifie avec la globalisation du marché. La thèse d’Eve Fouilleux et Allison Loconto est celle d’un découplage croissant entre le projet politique d’une société écologique et le chaos bureaucratique et marchand des marchés imbriqués de l’agriculture biologique.

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