PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 31-33.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Toxicomanie, Soutien à la parentalité, Attachement, Nourrisson, Manque, PMI, Relation enfant-mère, Enfance en danger, Addiction, Puéricultrice
Une consommation de drogues illicites par les parents et futurs parents peut entraîner de lourdes conséquences sur le nouveau-né, sur le lien d’attachement et la construction du processus de parentalité, tandis que les conduites à risques associées peuvent mettre l’enfant en danger physique. L’infirmière puéricultrice est amenée à prendre en soins ces familles, en intra- comme en extrahospitalier, dont les enfants peuvent potentiellement présenter un syndrome de sevrage à la naissance.
Paru dans la revue Dialogue, n° 242, décembre 2023, pp. 149-162.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Visite médiatisée, Protection de l'enfance, Enfance en danger, Tiers, Approche clinique, Maintien du lien, Relation équipe éducative-famille, Contrôle, Évaluation, Parentalité, Relation enfant-parents, Repère, Travailleur social, Médiateur, Traumatisme
Les visites médiatisées sont des temps de remise en contact protégés par la présence obligatoire d’un tiers professionnel entre un enfant qui fait l’objet d’une mesure de protection judiciaire et son ou ses parents dont l’autorité parentale a été restreinte du fait d’une situation de danger ou de risque de danger de l’enfant suspectée ou avérée. Ces mesures, ordonnées par un magistrat, visent à encadrer le maintien des relations entre l’enfant et son parent, utile et nécessaire pour la construction psychique de l’enfant, tout en donnant la possibilité d’une part d’évaluer la qualité des liens et les capacités parentales et, d’autre part, d’accompagner enfant et parent dans un travail d’élaboration sur la signification de cette mesure de protection. À ce titre, l’auteure souligne l’importance du travail de médiatisation effectué par le tiers professionnel.
Article de Anna Pileri, Roberta Caldin, Lise Gremion, et al.
Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 51, 2023/1, pp. 15-163.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Inclusion, Intégration scolaire, Enfant handicapé, Care, Accompagnement, Famille, Coéducation, Territoire, Tiers, Enfance en danger, Cameroun, La Réunion
Ce dossier Alliances éducatives et processus d’inclusion, porte sur les alliances éducatives. La littérature internationale montre l’importance, et même l’urgence, de prendre en compte le point de vue et l’implication des familles dans les processus d’inclusion.
C’est pourquoi ce numéro 51 de la RIEF porte une attention particulière aux alliances qui se tissent entre la famille, l’école, les services éducatifs et sociosanitaires impliqués dans les parcours d’inclusion scolaire, sociale ou culturelle des enfants. Ces alliances essentielles dans les situations de fragilité psychosociale, économique ou culturelle le sont plus encore en présence de situations de vulnérabilité ou de handicap. Par la variété de leurs entrées théoriques et culturelles, les articles de ce dossier soutiennent l’importance de la reconnaissance de l’implication des parents dans la réussite inclusive de leurs enfants.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 365, mars 2023, pp. 12-13.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Information préoccupante, Évaluation, Pluridisciplinarité, Protection de l'enfance, Loi, Signalement d'enfant
Qu’elle soit effectuée par un particulier ou un professionnel, la transmission d’une information préoccupante (IP) est incontournable pour alerter sur la situation d’un mineur en danger ou en risque de l’être. Une fois l’IP reçue, des professionnels évalueront la situation du mineur. Ils seront à même de proposer des solutions adaptées pour assurer la sécurité de celui-ci et de répondre à la problématique familiale.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 365, mars 2023, pp. 22-25.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Évaluation, Santé, Puéricultrice, Observation, Environnement, Attachement, Expertise, Conditions de vie, Psychologie du développement
Le rôle de l’infirmière puéricultrice évaluatrice d’événements préoccupants est d’observer, de façon globale et factuelle, l’état de santé et l’environnement de l’enfant. L’évaluation, réalisée en équipe pluridisciplinaire, vise à déterminer si les conditions de vie de celui-ci répondent à ses besoins ou constituent un risque pour son développement. Dans ce contexte, l’expertise et les qualités d’observation de la puéricultrice sont essentielles.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 365, mars 2023, pp. 20-21.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Protection de l'enfance, Information préoccupante, Service social, Travailleur social, Coordination, Référentiel, Évaluation, Législation
Le pôle informations préoccupantes (IP) de l’Espace parisien des solidarités du 19e arrondissement de Paris est une structure dédiée à l’évaluation des situations évoquant un risque pour l’enfant. Constitué d’une équipe de travailleurs sociaux spécialisés dans le champ de la protection de l’enfance, il permet une meilleure coordination des intervenants afin d’apporter des réponses adaptées aux familles.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 365, mars 2023, pp. 17-19.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Protection de l'enfance, Soutien à la parentalité, PMI, Identification, Interaction, Groupe de parole, Identité professionnelle
Exercer des missions de protection de l’enfance nécessite de faire un pas de côté par rapport aux pratiques et aux vécus professionnels. Si les espaces dédiés à la réflexion se raréfient en institutions, ils n’en demeurent pas moins des lieux tiers indispensables pour mettre en sens ce qui se joue dans la rencontre avec l’enfant réel et ses parents. Ils permettent aussi d’appréhender avec plus d’acuité les mécanismes psychiques présidant aux interactions familiales.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 365, mars 2023, pp. 14-16.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Information préoccupante, Puéricultrice, Posture professionnelle, Protection de l'enfance, PMI, Évaluation, Compétence professionnelle
Dans ses missions et au regard de sa spécialité, la puéricultrice mène des actions de prévention auprès des familles et assure un rôle de protection de l’enfance, raison d’être du service de protection maternelle et infantile (PMI). L’évaluation, en protection de l’enfance, est centrée sur l’intérêt de l’enfant. Le rapport établi à la suite d’une information préoccupante doit retranscrire une vision holistique de sa situation afin de définir le risque de danger pour l’enfant. Les conditions de l’évaluation et les situations auxquelles la puéricultrice est confrontée peuvent participer à l’augmentation de la charge mentale et faire émerger des difficultés dans les pratiques. Il est essentiel de prendre en compte cette dimension de l’exercice afin de prévenir le risque d’épuisement.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 28, automne 2022.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Concept, Enfance en danger, Approche historique, Guerre, Inadaptation sociale, Traumatisme, 1944-1951
Cet article propose de questionner par une approche diachronique la catégorie de « l’enfance victime de la guerre », réactivée dans l’après-Seconde Guerre mondiale. Il s’agit de voir comment elle se construit et se décline à la fois sur les plans épistémologique, étiologique, scientifique mais aussi du côté des pratiques professionnelles à l’heure où se constitue, en France notamment, une catégorie issue des nosographies psychiatriques : l’enfance dite « inadaptée ». Sur ce terrain, les Semaines internationales d’étude pour l’enfance victime de la guerre (SEPEG), fondées en 1944 en Suisse, offrent un observatoire intéressant du rôle des experts de l’enfance en sortie de guerre, jusqu’à leur dissolution en 1951.
Il s’agit d’éclairer la construction par les acteurs des savoirs « experts » sur l’enfance, mais aussi leur réception, leur appropriation et traduction, en somme leur dissémination, par les professionnels du travail social, de la médecine ou encore de l’éducation. Cette mise en catégorie constitue alors une étape dans la montée d’une expertise et la fabrication, au fil de rencontres internationales, d’un consensus. Cela ne se fait ni sans heurt ni sans débat, par exemple à l’occasion de la définition du traumatisme de guerre des enfants et de la reconnaissance du corpus analytique. Enfin, cet article aborde la production de savoirs et pratiques professionnelles autour de la figure de l’enfant de la guerre, vue à travers le prisme d’hybridations multiples.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 213-240.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Enfance en danger, Famille, Radicalisation, Religion, Prévention, Danger, Risque, Sécurité, Contrôle social, Norme sociale, Déviance
À un niveau interinstitutionnel, prévenir ou traiter la radicalisation islamiste violente des familles passe par l’association régulière du dispositif de protection de l’enfance à celui de répression. Conçus au départ pour traiter dans une perspective émancipatrice les situations de risque ou de danger pour un mineur, les outils « protection » peinent aujourd’hui à s’adapter aux spécificités de contrôle et de normalisation d’individus catégorisés à partir de leur pratique cultuelle, fût elle déviante, délinquante ou criminelle.
Pour remédier à cette difficulté, depuis 2014 et la lutte contre la « radicalisation », le législateur ne cesse d’adapter les mesures éducatives de protection à l’exceptionnalité des événements. Ce faisant, il opère un glissement des compétences des conseils départementaux, jusqu’alors chef de file en la matière, vers les services de l’État (PJJ, ARS, Éducation nationale). Il détourne ainsi les procédures de leur finalité première et assouplit à l’extrême le cadre des interventions pour les mettre au service exclusif du traitement de l’enfant dangereux avec sa famille.
Avec la « radicalisation », on assiste donc à une construction politico juridique strictement sécuritaire du champ de la protection en direction d’un public cible, moins soucieuse dans sa conception de l’intérêt et des besoins des individus que de la préservation d’un certain ordre social et public.