PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 123-130.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Adolescent, Témoignage, Récit de vie, Autonomie, Relation familiale, Groupe de référence, Émotion, Frustration, Milieu ordinaire, Isolement, Scolarité, Amour
Dans le cadre du projet Processus inclusif de l’enfance à l’âge adulte : obstacles et facilitateurs des relations avec les pairs, Alicia Jovin et Sarah Salmona ont réalisé un entretien croisé afin de partager leurs expériences d’adolescentes concernées par la situation de handicap. Alicia Jovin est porteuse d’une amyotrophie spinale de type 2 ; Sarah Salmona est porteuse d’une myopathie à central core. Toutes deux sont trentenaires.
Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 71-87.
Mots clés : Enfance-Famille, Rencontre, Couple, Séparation, Amour, Internet, Différence, Thérapie de couple, Représentation sociale, Naissance, Technologie numérique, Père
Dans cet article clinique, l’auteure rend compte de l’écoute d’un couple qui s’est rencontré par le biais d’un site de rencontres sans prendre la mesure du temps nécessaire afin que la rencontre se transforme en ce qu’on appelle communément un couple. Elle montre les effets sur la relation des temps vécus différemment par l’un et l’autre : temps court de la rencontre, manque de temps de préparation à la vie conjugale et familiale, temps figé à l’adolescence pour l’un des membres du couple. Ces contretemps entravent une rêverie de groupe propice au cheminement de la pensée et à l’élaboration verbale dans le temps de la thérapie.
Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 53-69.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Rencontre, Temps, Jeune, Amour, Sexualité, Internet, Identité, Sociologie, Échange
Dans le cadre d’une enquête qualitative par entretiens cliniques de recherche semi-directifs auprès des jeunes de la génération des Digital Natives, usagers ou ex-usagers de l’application de rencontres Tinder, cet article présente les grandes étapes de la rencontre en ligne en se centrant sur la temporalité psychique des jeunes adultes. Les résultats mettent en avant des étapes paradigmatiques de l’usage de Tinder soutenues par une logique d’accélération temporelle mais également d’après-coup psychique. Accorder du temps à l’autre, dans le cadre de la rencontre, devient un réel indicateur de l’engagement affectif du sujet au sein de la relation. Les applications comme Tinder facilitent l’entrée en relation, tout comme sa sortie (ghoster), permettent d’évaluer le « feeling » de la rencontre et de contrôler les différentes étapes selon un script (pré) déterminé.
Parmi les différentes façons dont la clinique orientée rétablissement a été caractérisée en écart aux soins psychiatriques traditionnels, la question des soins « centrés sur la personne » est essentielle. Cet article en explore les implications profondes concernant la transformation de la pratique psychiatrique. Pour être considérés comme « centrés sur la personne », les soins doivent s’intéresser d’abord à la personne plutôt qu’à ses symptômes ou à son diagnostic. En plus du respect de l’autonomie de la personne, nous suggérons que les soins « centrés sur la personne » exigent également de repenser la position thérapeutique traditionnelle de neutralité en faveur d’une position plus engagée et compatissante qui relève de la vaste rubrique de l’« amour ». Nous affirmons que plusieurs formes d’amour sont requises pour faire face à la nature de la menace que représente la psychose pour le sentiment d’identité de la personne. En accord avec les traditions philosophiques et spirituelles occidentales et orientales, nous suggérons que la reconnaissance et la restauration de la « personnalité » d’une personne sont fondamentalement un acte d’amour. Nous distinguons ensuite quatre formes différentes d’amour non romantique – Karuna, Agape, Philia et Thelema. Chacune est décrite dans ses capacités réparatrices permettant à la personne de reconstruire un sens de soi et une vie autodéterminée et significative dans la communauté de ses pairs.
Article de Nora Woscoboinik Scheimberg, Bernard Golse
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 147-163.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Amour, Rencontre, Image mentale, Relation interpersonnelle, Objet transitionnel, Deuil, Relation
Après avoir évoqué les phénomènes de la rencontre, du coup de foudre et des retrouvailles, les auteurs proposent alors de considérer la rencontre sous l’angle d’un surgissement d’une représentation du lien à l’objet. Le concept de représentation d’objet mérite en effet aujourd’hui d’être décondensé en représentation de la place de l’objet, en représentation des liens à l’objet et en représentation enfin de l’objet en tant que tel, niveaux représentationnels qui s’instaurent sans doute successivement au cours du développement précoce. Après quoi, c’est la place du temps et du deuil au sein des rencontres et des retrouvailles qui se trouve abordé avant que soit envisagé le concept « d’Amour fou » d’André Breton à la lumière du concept « d’objet décevant » étudié par René Roussillon.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 71-73.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Implication personnelle, Militantisme, Récit de vie, Famille d'accueil, Attachement, Adoption, Témoignage, Transmission, Amour, Affectivité, Association
Ancien enfant confié, l’auteur a choisi de mettre son « vécu d’expérience » et son énergie militante au service de la présidence de l’association ADEPAPE 31. Dans cet article, il nous fait partager son parcours de vie, depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte. Il évoque son vécu d’arrachement d’enfant de la DDASS et les liens d’attachement qu’il a noués au sein d’une famille d’accueil qui l’adoptera.
Article de William Baticle, Claire Marie Hétier, Hana Rottman
Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 141-159.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Fratrie, Séparation, Équipe pluridisciplinaire, Accueil familial, Maintien du lien, Rupture, Amour, Haine
Dans le domaine du placement d’enfants, la loi de 1996 préconisant le maintien de la communauté de vie des frères et sœurs est souvent comprise comme une injonction sine qua non. Cet article se fait l’écho des observations d’une équipe pluridisciplinaire (éducateurs, psychologue, psychanalyste) engagée depuis de longues années dans l’accueil familial qui dévoilent, à travers une analyse à la fois quantitative et clinique, une réalité qui vient nuancer cet impératif. Les auteurs montrent que, dans un certain nombre de cas, le maintien de la communauté de vie de la fratrie contribue à l’entretien de la pathologie des liens familiaux et à l’aliénation du sujet. Pourtant, il est possible d’imaginer des dispositifs où séparation de la fratrie n’est pas synonyme de rupture des liens fraternels.
Article de Bernard Golse, Alex Raffy, Rémy Reyre, et al.et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 245, juillet 2021, pp. 21-110.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Enfant, Parentalité, Sexualité, Sexualité infantile, Complexe d'Œdipe, Complexe de castration, Abus sexuel, Inceste, Régression, Handicap, Amour, Procréation médicalement assistée, Séduction, Droits de l'enfant
La crise actuelle de civilisation interroge les fondements de nos rapports humains : revenons aux liens précoces entre enfants et adultes, remaniés au long de l’existence.
Les enfants nous séduisent pour l’avenir qu’ils semblent nous promettre – de plus d’une façon. Mettre en question la séduction et la sexualité des enfants nous fait revisiter les suites, avatars, et critiques de la dite « sexualité infantile » : quelles sources précoces, quelles spécificités chez les filles et les garçons confrontés à l’énigme – ou à la crudité – de la sexualité des adultes ? Quelle place dans la vie de chacun, relativement aux liens d’attachement, et à ce qui permet de se constituer, dans sa vie affective et sociale, comme Je en lien à l’Autre, et responsable ? Dans la clinique, l’éducation, et le rapport aux lois ?
Et dans l’amour-même, cette notion reste-elle bien pertinente ?
Sommaire :
- Quelques évolutions biotechnologiques, biopsychologiques et sociétales. Impact sur le sexuel, la sexualité et la psychanalyse. Bernard Golse. Page 21 à 32
- Le complexe d’Œdipe est-il en état de mort cérébrale ? Alex Raffy. Page 33 à 43
- Les lieux du corps. Le corps handicapé comme paradigme du corps du sujet contemporain. Rémi Reyre, Yi Mi-Kyung. Page 44 à 52
- Trois fillettes aux abois. Chien de transe, chien de cirque, chien de transfert. Pierre Sabourin. Page 53 à 64
- Parentalité et psychanalyse au temps des éprouvettes. Florence Guignard. Page 65 à 78
- Étude des fondements de la sexualité adulte au sein de la sexualité infantile. Cléopâtre Athanassiou-Popesco. Page 79 à 88
- Une autoreprésentation du drame originel de la psychanalyse construit sur le modèle du fétichisme. Philippe Réfabert. Page 89 à 94
- Au-delà de l’inhibition : notes sur la sexualité des veuves. Jean-Pierre Sag. Page 95 à 100
- La tendresse, vecteur de traductions des séductions vers le rêve. Laurent Tigrane Tovmassian. Page 101 à 110
Article de Holly Hargis, Julie Pagis, Anne Lise Ulmann, et al.et al.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 136-137, 3ème et 4ème trimestres 2020, pp. 9-81.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Acquisition du langage, Socialisation, Jeune enfant, Crèche, Professionnel de l'enfance, Pratique professionnelle, Genre, Représentation sociale, Amour, Amitié, Sanction, Châtiment corporel, Morale
La différenciation sociale du langage à 2 ans. Une approche variationniste des premiers mots à partir de l’enquête Elfe
Holly Hargis, Julie Pagis
– La catégorisation au coeur de l’activité avec des tout-petits. Manières de dire et manières de faire le travail dans les crèches
Anne-Lise Ulmann, Sophie Odena
– L’accueil de jeunes enfants par les professionnelles de la petite enfance : un travail éducatif aux formes multiples
Pascal Barbier, Anne Pellissier-Fall, Pauline Seiller, Irène-Lucile Hertzog, Caroline Bertron
– « Aimer d’amour et aimer d’amitié, c’est pas pareil ! ». Les représentations socialement différenciées des sentiments chez les enfants
Kevin Diter
– En finir avec les sanctions physiques envers les enfants. Rapports différenciés à un nouvel interdit
Marie Cartier, Marion David, Estelle d’Halluin, Nicolas Rafin
Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 65-80.
Mots clés : Santé-Santé publique, Cancer, Couple, Conjoint, Soins palliatifs, Intimité, Deuil, Fin de vie, Soutien psychologique, Traumatisme, Accompagnement, Amour, Approche clinique
Cet article propose d’interroger le dispositif de soins mis en place dans les hôpitaux pour accompagner le couple face à la fin de vie. Le partenaire est souvent oublié. Pourtant, il est impliqué dans les remaniements psychiques dès l’annonce de la maladie grave. À partir de cas cliniques, l’auteur montre l’importance de la créativité du psychologue pour repenser sa pratique auprès du couple. Un maillage institutionnel est nécessaire pour que le couple retrouve un accès à son intimité et à une certaine symbolisation.