PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 52, 2020, pp. 213-226.
Mots clés : Travail social : Métiers, Innovation sociale, Travail social, Méthodologie, Équipe pluridisciplinaire, Savoir
Le Design Sprint s’inspire des principes méthodologiques et des approches humaines qui invitent à mobiliser singulièrement l’intelligence collective afin de tirer le meilleur du potentiel de chacun. Son processus de conception et de prototypage vise à accélérer la résolution de problèmes et la créativité au sein des entreprises. L’objectif est de répondre rapidement aux besoins des clients et à moindre coût. Avec le Design Sprint, en 5 jours, une petite équipe passe ainsi d’une problématique au test utilisateur d’un prototype. Si l’innovation sociale cherche à améliorer les conditions des personnes et des collectivités en favorisant leur engagement et leur participation démocratique dans les projets qui les concernent, le Design Sprint est-il une méthode transposable à l’innovation en travail social ?
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 37-50.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Travail social, Innovation sociale, Savoir, Compétence professionnelle, Travailleur social, Recherche, Méthodologie, Épistémologie
Le développement de Recherche Action Collaborative dans le travail social est le véhicule inédit d’une forme de scientifisation de ce champ professionnel, qui développe une compétence scientifique des travailleurs sociaux au service de l’efficacité des dispositifs d’intervention sociale. Les enjeux sont alors aussi bien épistémologiques que méthodologiques. À travers une expérience de plusieurs RAC, l’auteur de cet article décline les enjeux structurants de cette démarche de recherche qui articule les savoirs universitaires, professionnels et d’usage de tous les acteurs du travail social.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 125-137.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Tutorat, Typologie, Transmission, Savoir, Institution, Équipe, Travail
Si le concept de transaction sociale s’applique à divers domaines de la sociologie, nous mettons en avant sa valeur heuristique dans une recherche-action sur le « tutorat » dans différents secteurs dont celui de l’aide
à la jeunesse, du handicap et des maisons d’accueil. Nous avons questionné notre terrain de recherche en prenant ce concept comme un analyseur de la réalité sociale qui permet de mettre en avant des noeuds de tension relatifs à la transmission des savoirs dans des contextes professionnels en mutation.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 81-93.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail-Emploi, Parcours professionnel, Projet, Expérience, Identité, Identité professionnelle, Formation professionnelle, Perte, Altérité, Savoir, Soi
Dans un contexte de transformation du marché du travail, les transitions professionnelles se diversifient. La contribution s’intéresse aux effets de ces transitions sur les dynamiques identitaires des acteurs. Sur la base des résultats de deux études conduites auprès de professionnels qui se réorientent dans un nouveau métier ou font la démarche d’un retour en formation, plusieurs éléments sont mis en lumière : l’expérience de la transition est analysée à la fois comme un moment de perte, une épreuve plurielle et un espace de développement potentiel dans lequel de puissants enjeux identitaires sont à l’œuvre.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 25-36.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Savoir, Science, Chercheur, Sciences humaines et sociales, Immigration, Clandestinité, Éthique, Posture professionnelle
Cette contribution examine comment les épreuves de terrain et les épreuves structurelles impactent de manière fondamentale le processus de recherche, dans les Sciences sociales notamment. Au-delà de la question de la confrontation du chercheur aux réalités persistantes et perturbantes de son terrain et de son époque, il s’agit modestement de démystifier le portrait du chercheur héros. Le propos s’appuie sur une expérience sur un terrain glissant, celui de la migration précaire, pour conclure à l’idée qu’aujourd’hui, plus que jamais la conscience éthique du chercheur est sollicitée et sa responsabilité consiste aussi à tenir le bon équilibre entre détachement et engagement, entre le devoir et la résistance. Les qualités du chercheur sont forgées par ces épreuves.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 49-60.
Mots clés : Travail social : Formation, VAE, Expérience, Individu, Soi, Savoir
L’épreuve(s) constitue un élément de l’expérience, mais à quelle(s) condition(s), notamment au regard de la Validation des acquis de l’expérience (VAE) ? L’intention est d’aborder la question des usages et du concept d’épreuve(s) autant que de la mise à l’épreuve(s) dans le champ de la VAE, afin de mettre en exergue la pluralité d’une utilisation caractéristique d’une mobilité conceptuelle. Dans une perspective épistémologique, l’épreuve est d’abord pensée quels que soient les contextes et les objets, puis elle est envisagée en prenant appui sur des faits et des réalités analysés en référence aux représentations, aux pratiques, aux postures, aux contextes relevant de la VAE.
Dans le contexte de la crise économique, les effets des politiques d’austérité se font sentir dans l’enseignement supérieur et la recherche en divers pays. La réforme de l’enseignement supérieur est en cours dans tous les pays de l’Amérique latine. Le Brésil a mis en place des nouvelles formes de régulation du marché de l’Éducation supérieure où le concept d’évaluation devient central. Cet article analyse la souffrance sociale des enseignants-chercheurs comme un des effets des nouvelles pratiques d’évaluation de la productivité. Les experts sous-estiment le rôle du contexte social et des conditions de travail ainsi que les difficultés pour publier. Enfin, la course à la productivité a fait apparaître l’angoisse, le stress, l’incertitude et donc la souffrance sociale. Pour éviter la souffrance, chaque chercheur produit ses stratégies, ce qui n’est pas évident comme on a pu le constater par le travail de terrain.
Publier ou périr. Cet adage nous plonge au cour du monde de la recherche et des tensions auxquelles se confrontent des chercheurs et des chercheuses dans leurs activités quotidiennes. Le cadre théorique et la posture méthodologique de la transaction sociale permettent d'aborder la problématique de la publication et de l'écriture, de la construction des connaissances et de la production scientifique à travers différents niveaux d'analyse. Dans quels systèmes de contraintes s'inscrit-elle ? Quels espaces d'expression et de création les chercheurs et chercheuses ouvrent-ils ?