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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les variantes du goût universitaire : hétérogénéité des styles de vie et enjeux de transmission culturelle à l’université

Article de Louis Gabrysiak

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 238, juin 2021, pp. 82-105.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Université, Enseignant, Culture, Mode de vie

Cet article s’intéresse, à partir d’une double enquête quantitative et qualitative, aux styles de vie des universitaires et aux luttes culturelles internes à l’université. L’université a connu, ces dernières décennies, des transformations morphologiques importantes : l’augmentation du nombre d’étudiant·e·s comme d’enseignant·e·s-chercheur·e·s est allée de pair avec une modification des équilibres disciplinaires, les disciplines les plus classiques, lieux de la culture la plus patrimoniale, connaissent un déclin au profit de disciplines plus récentes, davantage ajustées aux exigences de « professionnalisation », au monde économique. Ce qui nous conduit à interroger l’homogénéité du groupe des universitaires sous l’angle de leurs origines sociales comme de leur rapport à la culture, et permet par là même d’éclairer quelques-unes des tensions qui traversent aujourd’hui l’institution, quant au type de culture qu’elle doit légitimer et transmettre. L’aristocratisme ascétique et la consommation d’œuvres culturelles classiques et patrimoniales continuent d’apparaître dominants dans l’espace universitaire. Mais de nouveaux styles de vie, davantage proches d’une forme d’hédonisme, faits d’un rapport plus distant aux humanités classiques et portés par des disciplines nouvelles viennent concurrencer les disciplines classiques et leur culture, œuvrant alors à la redéfinition du périmètre de la culture légitime.

L’approche esthétique au service de la formulation de la stratégie organisationnelle : l’exemple d’une Université française

Article de Vera Ivanaj, Sandrine Berger Douce

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 147-184.

Mots clés : Culture-Loisirs, Ecole-Enseignement, Management, Université, Art, Stratégie, Créativité, Esthétique, Artiste, Affectivité, Changement, Lorraine

Cet article explore la manière dont l’approche esthétique contribue à enrichir la formulation de la stratégie en sortant des sentiers battus, répondant aux récents appels à l’introduction de davantage de « sensibilité » dans le champ du management stratégique pour contrer la domination de la rationalité et du positivisme. Face à l’omniprésence de l’incertitude dans les organisations, celles-ci sont en quête de démarches innovantes pour penser le changement. A ce titre, les méthodes inspirées de l’art semblent particulièrement pertinentes. C’est pourquoi, une recherche-intervention par intervention artistique menée par l’un des auteurs auprès d’une université française pluridisciplinaire sert de terrain d’investigation pour questionner les apports potentiels d’une approche esthétique au service de la formulation de la stratégie d’une catégorie spécifique d’organisations, en l’occurrence les universités. Depuis plusieurs décennies, les recherches soulignent le caractère atypique des universités s’agissant de leur rapport à la stratégie, alors que ces institutions sont désormais confrontées à des injonctions paradoxales leur imposant de se réinventer pour relever les défis de la compétition mondiale. Notre étude met en évidence l’apport de l’approche esthétique tant au niveau des caractéristiques du processus de décision stratégique qu’au niveau des résultats de ce processus. La formulation de la stratégie semble être facilitée par l’intégration de processus cognitifs, émotionnels et corporels qui stimulent la créativité et conduisent à une compréhension intuitive et imaginative du sens de la stratégie et de sa complexité. Cette compréhension apporte satisfaction et motivation, mais aussi des changements de comportements et de valeurs aux niveaux individuel et organisationnel grâce au pouvoir évocateur de la métaphore et à l’énergie stimulante du dessin et de la peinture.

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Problèmes et enjeux de l’accueil d’étudiants étrangers sur les campus universitaires : diversité, exclusion, inclusion et cosmopolitanisme

Article de Dominique Baruel Bencherqui, Gaëlle Beau, Yoann Bazin

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 137-161.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Étudiant, Mixité sociale, Étranger, Racisme, Pédagogie, Inégalité, Interculturel, Accueil, Université, Inclusion

Cet article s’inscrit dans une tradition d’evidence-based management selon laquelle les actions et décisions se doivent d’être informées et enrichies par les résultats de la recherche académique. Ainsi, face à l’augmentation tendancielle du nombre d’étudiants étrangers sur les campus français (pour des raisons présentées en première partie), il nous semble essentiel de regarder comment la littérature questionne la gestion de la diversité culturelle dans les salles de classe comme sur les campus en matière d’intégration et d’inclusion face à la diversité culturelle apportée par les étudiants étrangers. Face aux nouveaux défis engendrés par ces évolutions, nous présentons dans une seconde partie des pistes de réflexions et de solutions esquissées dans les travaux de recherche pour répondre aux constats et problématiques identifiés précédemment. Ces recherches d’amélioration des conditions d’accueil et d’intégration des étudiants étrangers pourraient permettre à nos campus de s’engager sur la voie du cosmopolitanisme. Ils deviendraient ainsi des lieux de rencontres et de négociations continues par lesquelles une culture et une communauté émergeraient en permanence dans le respect des altérités, et permettraient d’éviter en partie les problématiques d’exclusion et de discrimination.

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Réflexions autour d’actions de chercheurs d’une université, pour favoriser l’inclusion au sein de leur communauté

Article de Marie Noëlle Albert, Nadia Lazzari Dodeler

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 115-136.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Étudiant, Étranger, Immigration, Intégration scolaire, Accueil, Enseignant, Insertion professionnelle, Université, Inclusion, Québec

L’Université du Québec à Rimouski est située au sein d’une région éloignée des grands centres urbains. Lors du recensement de 2012, seul 1 % de la population de cette région n’était pas née au Canada. Les chercheures participant à la rédaction de cet article ont agi, avec d’autres, afin de favoriser l’accueil et l’inclusion des nouveaux arrivants. À l’aide d’une autopraxéographie, nous présentons trois expériences engageant ces chercheures au sein de la communauté. Elles concernent l’implication en direction des étudiants internationaux, celle au sein d’une association ayant pour mandat l’accueil et l’inclusion des personnes immigrantes et réfugiées et d’une demande d’une grosse entreprise. Ainsi, l’analyse de ces expériences a montré l’importance de la volonté de personnes de s’impliquer auprès de personnes vulnérables.

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La réussite académique à l’université dépend-elle des études supérieures de ses parents ?

Article de Olga Kasatkina, Laurent Lima, Nadia Nakhili

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 55-71.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Université, Orientation scolaire, Prévention, Échec scolaire, Compétence, Parents, Classe sociale, OVE (Observatoire national de la vie étudiante)

Les étudiants dont les parents n’ont pas fait d’études supérieures, dits étudiants de première génération, ont-ils les mêmes chances de réussir à l’université que les autres étudiants ? Des travaux internationaux montrent que ce n’est pas le cas aux États-Unis, au Canada ou en Belgique. Cependant, cette question n’est pas tranchée en France. Nous étudions donc la réussite des étudiants de première génération en France à partir de quatre enquêtes de l’Observatoire de la vie étudiante menées entre 2006 et 2016. Nos analyses montrent que les étudiants de première génération ont moins de chances de réussir leur première année universitaire que les autres étudiants et que cette moindre réussite s’explique par des caractéristiques scolaires plus défavorables à l’entrée à l’université. De plus, les faibles variations observées entre les différentes vagues d’enquête, alors que le plan réussite en licence a été mis en place dès 2008, montrent que les actions destinées à augmenter la réussite à l’université n’ont pas amélioré la réussite des étudiants de première génération, bien qu’elles semblent avoir augmenté l’accès à l’enseignement supérieur. Il semble que le statut d’étudiant de première génération peut être un critère pertinent pour cibler des actions de prévention de l’échec à l’université sur les publics les plus vulnérables.

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Former demain

Article de Mireille Cifali, Jean Marie Barbier, Cédric Frétigné, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 220-221, septembre-décembre 2019, pp. 7-253.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Travail-Emploi, Formation professionnelle, Formation, Adulte, Évolution, Prospective, Professionnalisation, Technologie numérique, Formation professionnelle continue, Savoir, Compétence, Formation alternée, Législation, Auto-apprentissage, Organisme de formation, Financement, Artisanat, Mobilité professionnelle, Insertion professionnelle, Expérimentation, Évaluation, Activité de service, Aide à domicile, Formation de formateur, Université, Enseignant, Lewin (Kurt)

Que sera demain la formation des adultes ? Dans un contexte de profondes mutations - culturelles, politiques, sociales, économiques et juridiques - , anticiper n'est pas facile. Multiplication des outils numériques, redéfinition du rôle des formateurs, loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel"... Le monde de la formation se transforme ; les défis à relever sont de plus en plus nombreux et de plus en plus complexes.
Au regard des tendances qui se dessinent et de la transformation prévisible des enjeux, des moyens, des objectifs et des contraintes auxquels seront exposés formateurs et formés, ce numéro spécial invite praticiens et chercheurs à préciser les questions vives, les dynamiques, les environnements, les outils et les idées permettant de penser la formation de demain.
Ce numéro invite, non pas à faire un inventaire ou un bilan, mais à regarder plus loin que le contexte actuel pour envisager l'avenir de la formation et celui de ses acteurs.

Quelle reconnaissance des compétences transversales ?

Article de Paul Santelmann, Sébastien Bauvet, Caroline Letor, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 218, mars 2019, pp. 1-198.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Travail-Emploi, Compétence, Transversalité, Expérience, Savoir, Enseignement supérieur, Transmission, Formation alternée, Insertion professionnelle, Université, Marché du travail, Compétence sociale, Formation professionnelle, Interculturel, Syndicalisme, Maladie

Ce dossier regroupe des contributions relatives à l'usage et à la portée des compétences transversales dans l'enseignement supérieur et en formation des adultes, ainsi qu'aux différentes définitions mobilisées dans ces registres.

Violence en formation

Article de Philippe Robert

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 63-74.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Violence, Formation, Université, Transmission, Sujet, Groupe, Institution, Psychanalyse

La formation interroge de façon paradigmatique les croisements entre réalité interne/réalité externe et entre le sujet et le groupe. La formation convoque ainsi les processus de transmission censés permettre une véritable appropriation par le sujet. Il peut exister une forme de violence intrinsèque dans ce processus, éventuellement majorée par des fonctionnements institutionnels défavorables. Le socius pouvait partiellement les contenir en permettant leur inscription. Avec l’affaiblissement des métacadres, la violence se renforce plus qu’elle ne se lie. L’université, avec ses groupes d’appartenance, ses conflits de territoire, ses impasses administratives…, peut être, au moins partiellement, une illustration de cette perte de sens.

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La contribution des enseignants du secondaire à l'enseignement supérieur en France : effectifs, affectations, carrières (1984-2014)

Article de Pierre Michel Menger, Colin Marchika, Simon Paye, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-4, octobre-décembre 2017, pp. 643-677.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignant, Enseignement supérieur, Recherche, Université, Mobilité professionnelle, Mobilité sociale

La relation de complémentarité fonctionnelle entre les tâches d’enseignement et de recherche dans le travail académique varie beaucoup selon les pays. Les travaux sur le cas français suggèrent que l’organisation des corps d’enseignants-chercheurs et le système des carrières académiques n’ont pas connu d’évolution profonde depuis trois décennies. En analysant la composition des corps universitaires français et les séquences de leurs carrières, nous mettons en évidence le développement d’une catégorie de personnels trop négligée par la littérature : les enseignants du secondaire affectés dans le supérieur, qui composent un cinquième des effectifs titulaires universitaires. L’affectation de ces personnels exclusivement enseignants obéit à trois logiques distinctes : le soutien à l’enseignement dans les filières et les institutions à fort investissement pédagogique ; l’apport en personnel à des filières nouvelles ; la sélection probatoire pour l’accès à des postes d’enseignant-chercheur. Ces trois usages de l’affectation interviennent à des degrés variables dans les différentes filières disciplinaires et institutionnelles de l’enseignement supérieur français, selon que l’enseignement y est complémentaire ou exclusif de l’activité de recherche.

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