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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'appel au djihad : ce qu'un psychanalyste en entend chez des adolescents et de jeunes adultes

Article de Olivier Douville

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 359, juillet-août 2018, pp. 73-77.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Jeune, Adolescent, Radicalisation

Pour quelles raisons des centaines de jeunes Français ont-ils été attirés par le djihad ces dernières années ? Sur quel terrain sociopsychologique cette idéologie mortifère a-t‑elle pu prospérer ? Le psychanalyste Olivier Douville a reçu dans son cabinet plusieurs jeunes, garçons et filles, tentés par un départ en Syrie pour y rejoindre une organisation djihadiste. Il évoque ici leurs échanges, et les réflexions qu’ils lui ont inspirées.

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Les réparations pénales à partir du photolangage et du "qu'en dit-on"

Article de Chantal Genevois

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 357, mai 2018, pp. 66-70.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Adolescent, Réparation, Sanction pénale, Photographie, Thérapie de groupe

Les adolescents ayant commis un délit peuvent être condamnés à des mesures de réparation pénale proposées en alternative à des poursuites ou en tant qu’exécution d’une peine. Mais ce travail ne pousse pas forcément à s’interroger sur le sens de la conduite délictuelle. Pour favoriser cette réflexion, des outils tels que le photolangage et le « qu’en dit-on » peuvent être utilisés par les psychologues et les éducateurs comme outil de médiation pour mobiliser les processus de mentalisation et de symbolisation.

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Les réactions des professionnels face à la "radicalisation" des jeunes. Une étude exploratoire

Article de M. Ludot, M. El Husseini, R. Radjack, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 3, mai 2017, pp. 155-163.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Psychologue, Jeune majeur, Adolescent, Radicalisation

Les jeunes dits « radicalisés » ne consultent pas ou très peu dans les structures sanitaires. C’est sur le terrain et dans les structures sociales et pénitentiaires que les professionnels les rencontrent. L’objectif de cette recherche était d’étudier la manière dont les professionnels, psychologues et éducateurs étaient impactés par la « radicalisation » des adolescents et jeunes adultes.

Comprendre et prévenir la radicalisation des jeunes

Article de Jacques Trémintin

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 179, mai 2017, pp. 20-31.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Terrorisme, Jeune, Pratique religieuse, Valeur, Psychologie, Influence sociale, Intégrisme, Animation, Éducation, Prévention, Pédagogie, Relation éducative

Chacun(e) d'entre nous peut posséder des convictions chevillées au corps, comme supporter sportif, adhérent(e) à un parti politique, fidèle d'une religion, militant(e) d'une cause, etc. sans pour autant dénier à autrui le droit de ne pas les partager. Tout au contraire, le radicalisme pousse à l'intransigeance et à l'intolérance face au moindre avis divergent, ne supportant aucune exception et pouvant même provoquer des passages à l'acte violents et extrémistes visant à imposer par la force sa vision du monde. On est là aux antipodes du vivre ensemble et de la démocratie. Quels sont les tenants et les aboutissants de cette posture ? Comment s'articulent le registre psychologique individuel et la dimension contextuelle socio-historique qui engendrent cette posture ? Comment la prévenir et la combattre ?

Du terrorisme djihadiste

Article de François Richard, Michèle Bertrand, Julien Guillou

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, n° 99, janvier-mars 2017, pp. 119-166.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Islam, Adolescent, Terrorisme, Intégrisme, Psychologie, Influence sociale, Europe

Dans la partie actualité de ce numéro, trois articles sont consacrés au djiadisme :
- Du terrorisme djihadiste : Cet article prolonge l’ouvrage L’actuel malaise dans la culture : le clivage entre courant civilisé et agressivité contre la culture nourrit un désaveu de la destructivité à l’œuvre dans la psychologie collective et même dans la pensée critique - de sorte que le jugement reste en suspens. Le surmoi est affaibli, puis perverti. L’islamisme radical constitue une forme typique d’un surmoi sadique et paranoïaque bien plus qu’il ne résulte de fragilités identitaires narcissiques.
- Le djihadisme à l’adolescence : Comment des adolescents élevés dans la culture européenne peuvent-ils s’engager dans le djihadisme terroriste ? En montrant le retour du théologico-politique et son effet potentiellement totalitaire, l’auteur montre l’articulation possible entre un mal-être dans la culture, dont il s’agit d’établir les traits spécifiques, et un mal-être personnel qui dérive dans la haine, et la destructivité.
- La fascination pour l’islamisme : Ce texte cherche à discerner les conditions d’intelligibilité de l’émergence du fanatisme islamiste en Europe. La fascination exercée par l’islamisme sur le Vieux Continent désigne ici conjointement l’attraction pour le djihad et la cécité intellectuelle devant le phénomène. Ce symptôme du contemporain fait l’objet d’une interprétation axée sur les effets de "vérité historique" convoqués chez les peuples concernés, tout en interrogeant les enjeux posés au travail de culture des hommes

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Le féminin dans les agirs violents d'adolescentes délinquantes

Article de A. Guérin

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 2, mars 2017, pp. 83-91.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Adolescent, Fille, Violence, Traumatisme, Passage à l'acte, Genre

Les recours à l'acte violent sont étudiés essentiellement chez les adolescents, alors que les souffrances des jeunes filles sont abordées en terme de mise à mal du corps propre, à travers des manifestations psychopathologiques singulières (troubles des conduites alimentaires, attaques du corps, scarifications...). La recherche concerne la place et le rôle du féminin dans les recours à l'acte violent d'adolescentes délinquantes, avec pour corollaire plusieurs interrogations concernant le sens que revêtent ces agirs violents, en tant qu'expression d'un éventuel changement de la symptomatologie actuelle et particulière de l'adolescence. La question d'une spécificité de la violence au féminin, notamment lors du processus adolescent, processus mettant particulièrement à mal les notions de normal et de pathologique, sera posée, ainsi que celle du lien entre traumatisme, féminin, et recours à l'acte. La référence théorique est la psychopathologie psychanalytique, dans ses deux dimensions, intrapsychique et intersubjective, prenant en compte le nouage entre l'architecture psychique du sujet et sa rencontre avec le socius. La méthodologie repose sur une démarche clinique, basée sur des entretiens et la passation d'épreuves projectives, auprès d'adolescentes ayant commis des actes délictueux. La présente recherche souligne la variété des fonctionnements psychiques dans lesquels se rencontrent les agir violents, la prépondérance des identifications dans l'accès à un féminin apaisé, tempérant l'impact des traumatismes, et l'importance du contexte socioculturel dans lequel se déploient ces actes violents.

« Radicalisation djihadiste » et psychiatrie de l’adolescent

Article de M. Ludot, R. Radjack, M.R. Moro

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 8, décembre 2016, pp. 522-528.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Islam, Religion, Adolescent, Psychiatrie, Identité, Précarité

La « radicalisation djihadiste » reste un sujet d’actualité brûlant, en ce milieu d’année 2016. Ce phénomène interpelle de nombreux spécialistes, parmi lesquels les sociologues, qui ont mis en évidence une diversification des méthodes de recrutement terroriste ces dernières années. Un nouveau profil de jeunes « radicalisés » émerge : celui de jeunes de classe moyenne, sans origine musulmane, qui se convertissent à l’islam avant de s’engager radicalement pour certains d’entre eux, venant ainsi rompre avec leur filiation.

Radicalisation - Par opportunisme et détournement d’amour

Article de Florian Houssier, Guy Benloulou

Paru dans la revue Lien social, n° 1195, 10 au 23 novembre 2016, pp. 32-33.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Délinquance juvénile, Psychanalyse, Intégrisme, Prévention de la délinquance, Travailleur social

Le meurtre du « mort récalcitrant » : quand la justice des mineurs participe au crime

Article de Olivier Chevrier

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 70-75.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Adolescent, Violence, Généalogie, Histoire familiale, Secret, Famille, Délinquance

D'’une observation faite en 2008 alors qu’il était éducateur en milieu ouvert, Olivier Chevrier a tiré cet article. Particulièrement intéressant du point de vue de la genèse des difficultés d’un adolescent, ce texte laisse entrevoir l’importance de la généalogie et de la question du secret de famille dans l’émergence de la délinquance ; au point où certains auteurs parlent du crime comme d’une « maladie de traces ».

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Études et recherches à l’Éducation surveillée entre 1952 et 1972, instruments d’un renouveau institutionnel et professionnel : ampleur et limites d’une collaboration

Article de Jean Pierre Jurmand

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Établissement d'éducation surveillée, PJJ, Formation, Recherche, Recherche-action, Pratique professionnelle, Organisme de formation

L’une des particularités de la justice des mineurs est d’être réceptive à l’évolution des sciences sociales dont elle tire en partie sa spécialisation. Son bras droit séculier, la direction de l’Éducation surveillée, par le biais de son école de formation, en a fait un usage abondant. Le centre de formation de Vaucresson s’est vu confier à l’origine deux volets essentiels des missions de la direction de l’Éducation surveillée après la seconde guerre mondiale : les études sur le phénomène social de la délinquance juvénile et la consolidation des savoirs d’investigation nécessaires à la connaissance de la personnalité des mineurs délinquants et à leur traitement individuel. A quoi il a fallu ajouter, dans le courant des années 1950, le renouvellement des méthodes éducatives. Les jeunes sciences humaines et sociales (psychologie sociale) contribuèrent à faire évoluer ces pratiques et le regard sur les populations prises en charge en lien avec les réformes législatives (1958), tout comme la sociologie au début des années 1960, vint rétablir la question du contexte et de l’environnement social pour dégager le sujet de sa seule problématique individuelle. En même temps qu’il poursuit des études, « classiques », d’étiologie factorielle de la délinquance juvénile, le centre de Vaucresson innove en faisant participer les personnels à des enquêtes et à des travaux de recherche, les associant ainsi aux changements et aux réformes auxquelles sont soumises des institutions de rééducation. La formation, avec les apports de la psychosociologie, fut aussi, pour une partie des personnels de la justice des mineurs, un lieu d’appropriation de leur propre pratique. Des liens complexes se sont noués pendant deux décennies entre la formation, la recherche, les pratiques, impliquant professionnels de l’intervention socio-judiciaire, chercheurs et institutionnels, dans un équilibre précaire qui a cédé devant la croissance des organisations, les logiques propres à chaque domaine, ou, tout simplement, les événements socio politiques.