PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 244, mars-avril 2024, pp. 38-43.
Mots clés : Travail social : Métiers, Jeune enfant, Séparation, Émotion, Posture professionnelle, Animation, Relation éducative, Nourrisson, Relation équipe éducative-famille, Management, Équipe
Animer, c'est s'engager dans un ensemble souvent complexe de relations : avec les collègues, les partenaires, les familles... et le public. Chaque public exige de l'animateur une "réflexion d'avant action". Quand le public est composé d'enfants de 2 à 6 ans, quels sont les points de vigilance à observer ?
Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 40-46.
Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur de jeunes enfants, Créativité, Corps, Jeune enfant, Émotion, Affectivité, Formation professionnelle, Atelier, Éveil, Culture, Rencontre
La broyeuse économique voudrait nous faire accroire que la vie c’est froid comme un écran tactile. Que nos missions de travailleur·ses du médico-social seraient comptables. Foin de nos émotions, ça nous ferait perdre de l’argent. Nos émotions sont vivantes et partageables. Elles nourrissent nos pratiques des liens si on se donne la peine de leur redonner du temps conté (et pas compté) et de l’espace. Pousser les murs, c’est comme faire pousser des graines d’utopie.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 291, décembre 2023, pp. 23-41.
Mots clés : Travail social : Métiers, Polyvalence de secteur, Approche globale, Assistant de service social, Accompagnement social, Changement, Conditions de travail, Émotion, Aller vers
La polyvalence est un marqueur dans la profession d’assistant de service social, une sorte de fil rouge dans l’accompagnement global des familles, s’attachant à une vision holistique des problématiques. Opérationnelle grâce à une équipe pluridisciplinaire et aux partenaires spécialisés, la polyvalence est une sorte de référent pour la population d’un secteur, comme le serait le médecin de famille. Cependant, jusqu’à quand pourra-t-elle être encore exercée selon ses principes d’accueil inconditionnel alors que planent les ombres des restrictions budgétaires ?
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 242, novembre-décembre 2023, pp. 36-41.
Mots clés : Travail social : Métiers, Déontologie, Hiérarchie, Management, Équipe, Émotion, Éthique, Formation, Travail
Travailler, c'est en partie se conformer (à une pratique, à un cadre de référence), et c'est aussi initier, s'engager, inventer. La question de l'obéissance est assez délicate, mais qu'en est-il de la désobéissance ? Existe-t-elle au travail, et si oui, comment se manifeste-t-elle, et jusqu'où est-elle envisageable ?
Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 67-78.
Mots clés : Travail social : Métiers, Relation d'aide, Distance, Pratique professionnelle, Accompagnement social, Posture professionnelle, Compétence, Émotion, Winnicott (Donald Woods)
Aisément mentalisable, l’idée de « bonne distance » a longtemps participé à rassurer les professionnels en insistant sur ce qui relèverait d’une possible maîtrise de la relation d’aide. Mais en réalité, la « bonne distance » n’est pas un concept opérant de l’accompagnement social, elle échoue à dire la complexité de la rencontre entre un professionnel et la personne qui sollicite son aide, elle l’enferme dans une unidimensionnalité technique que la clinique récuse. C’est pourquoi, à partir des travaux de Donald Winnicott, nous proposons de développer la notion d’« espace potentiel d’aide », un espace dynamique, avec sa propre temporalité, que le professionnel va patiemment broder d’émotions, consolider d’écoute, vivifier de paroles pour que le sujet accepte de reconsidérer ce qu’il vit.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 19-31.
Mots clés : Travail social : Métiers, Relation travailleur social-usager, Distance, Éthique, Accompagnement, Émotion, Autonomie, Institution, Respect
Le terme de « bonne distance » mobilise, pour parler de la relation et du travail relationnel, une métaphore spatiale, qui évoque un tir bien réglé ou un curseur qui serait à la bonne place entre éloignement et proximité. Cette « bonne distance » a des justifications professionnelles et éthiques. Bien que la formule soit commode, elle est très floue. L’article montre, à partir d’exemples empiriques, comment elle recouvre un certain nombre de conflits : autour du contenu de la professionnalité, des modalités du respect de l’usager, des méthodes de formation à la bonne distance, plus expérientielles ou plus technicistes. Par ailleurs, le contenu de la « bonne distance » est un construit social, soumis à variations historiques, et également sensible aux situations concrètes d’interaction, comme le media de l’interaction, l’âge des usagers, le cadre institutionnel du travail de care. Enfin, l’article montre que si la thématique commode de la « bonne distance » est interprétée de manière psychologisante, elle masque une autre problématique, importante et délicate, celle de la gestion de l’autonomie de l’usager, qui renvoie à des enjeux non seulement psychologiques et émotionnels, mais aussi politiques. L’éthique des professionnels se joue également par rapport aux institutions.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 235, janvier 2023, pp. 36-41.
Mots clés : Travail social : Métiers, Animateur, Vie privée, Distance, Pratique professionnelle, Émotion, Conscience, Posture professionnelle
La vie personnelle des professionnels entre en résonance avec leur vie professionnelle, avec plus ou moins d'intensité, en fonction des époques, des publics et de la vie de chacun. Or ces résonances peuvent autant faciliter qu'empêcher l'exercice de la fonction.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 233, novembre 2022, pp. 36-41.
Mots clés : Travail social : Métiers, Attachement, Relation adulte-enfant, Enfant, Affectivité, Relation éducative, Distance, Émotion, Animation, Posture professionnelle, Éthique
Travailler dans l'animation, c'est pratiquer un métier relationnel. Or la relation stimule des ressorts personnels, se manifestent notamment par l'apparition d'affects, d'émotions, de sentiments. Comment rester professionnel tout en étant traversé par tous ces mouvements ?
Article de Arlette Durual, Brigitte Joly, Myriam Mony, et al.
Paru dans la revue Forum, n° 165, février 2022, pp. 14-28.
Mots clés : Travail social : Métiers, Écriture, Recherche, Émotion, Accueil, Travailleur social
Partant d’écrits individuels, une démarche de dialogue, d’analyse et d’écriture collective s’expérimente sous la thématique du sensible en écriture de recherche. Le texte proposé tourbillonne autour de ces deux axes : écriture collective et le sensible comme fondateur d’une écriture de recherche. Il en résulte un paysage au seuil d’une recherche éventuelle.
Article de Marie Claude Simard, Ève Pouliot, Danielle Maltais, et al.et al.
Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 7-21.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Épidémie, Relation éducative, Émotion, Pratique professionnelle, Anxiété, Télétravail, Usure professionnelle, Bien-être, Adaptation, Québec (Province du)
Cette étude qualitative vise à documenter les perceptions et les réactions des intervenants du réseau des services sociaux à l’enfance, jeunesse, famille face aux conséquences de la pandémie de COVID-19. Entre la 3e et la 4e vague de la pandémie au Québec, 11 intervenants, incluant deux gestionnaires, ont pris part à des groupes de discussion. Les résultats révèlent qu’ils ont ressenti de la peur, de la colère, de l’anxiété, des sentiments d’impuissance et d’incompétence, des tensions et ont dû faire face à une polarisation des opinions, ainsi que de la surcharge et de l’épuisement. Pour s’adapter à cette situation, ils ont employé diverses stratégies, dont la méditation et le télétravail. Ces résultats permettent de dégager cinq constats qui pourront servir à l’amélioration des pratiques et du bien-être des intervenants dans le contexte de la pandémie et en période post-pandémie.