PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de M. Dentici, M. Bossuroy, H. Megherbi, Et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 7, novembre 2019, pp. 352-358.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Migration, Enfant, Culture, Interculturel, Récit de vie, Méthode, Enfant de migrant, Identité, Identité culturelle
De nos jours, les grands mouvements de populations amènent des individus de différentes cultures à entrer en contact, dans un vaste partage d’espaces de vie. Les psychologues, notamment ceux travaillant avec des familles et des enfants aux appartenances culturelles multiples, ne disposent pas toujours de tests psychologiques adaptés.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 25, printemps 2018, pp. 9-203.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Accompagnement, Conditions de vie, Conflit de loyauté, Exil, Expérience, Identité, Identité culturelle, Idéologie, Institution, Migration, Mineur isolé étranger, Mixité sociale, Politique sociale, Pratique professionnelle, Résilience, Sévice corporel, Souffrance, Stigmatisation, Traumatisme, Réfugié, Vulnérabilité
Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses depuis les années 1990, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches soulignent les nombreux obstacles, liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.).
Or dans un contexte d’actualité brûlant où la thématique migratoire, avec les nau-frages et les campements « sauvages » inondent les images proposées par les médias, plus rares sont les travaux qui explorent les processus de résistance. Face aux empêchements d’accès aux ressources matérielles, aux droits, aux soins, à la formation, au travail, à l’école…, aux assignations politiques et sociales, à la désubjectivation, peu d’écrits cherchent à repérer comme à construire les conditions d’une possible préservation d’un pouvoir d’action dans ces situations de vie qui ne laissent qu’une étroite marge de manœuvre au sujet.
Dans ce numéro, nous portons l’accent sur les possibilités créatrices qui émanent des praxis et cliniques actuelles, sur les voies d’une résistance créative développée tant par la personne en exil que par ceux qui l’accompagnent.
- La double face de l’exil - Dominique Lhuilier et Élise Pestre
- Réfugiés ou migrants ? Les enjeux politiques d’une distinction juridique - Karen Akoka
- Condition migrante et existence humaine - Étienne Tassin
- Praxis inventives et subjectivantes dans les camps d’exilés - Goda Burksaityte et Élise Pestre
- La danse comme foyer d’asile. Circulation, corps et institution - Zornitza Zlatanova et Laure Wolmark
- Voix d’exils. Réplique à l’épreuve d’invisibilité - Alexandra Felder
- Devenir mère sans papiers. À propos d‘une pratique clinique en PMI - Christine Davoudian
- Un « bouquet de fleurs » dans la clinique transculturelle - Daria Rostirolla
- L’accompagnement : entre idéalisation, épuisement et créativité - Dominique Lhuillier
- Voies de « resubjectivation » chez les demandeurs d’asile victimes de torture - Gail Womersley et Laure Kloetzer
- Adversité et créativité dans le contexte de demande d’asile en Guyane française - Abdelhak Qribi et Sébastien Chapellon
- Accueil et protection des mineurs isolés étrangers : injonctions institutionnelles et paradoxes - Claire Rollet
- Traumatismes et secrets : les enjeux de la relation clinique avec les mineurs non accompagnés - Alexandre Sinanian et Florence Robin-Poupard
- Mobilisation citoyenne et interculturation : l’engagement d’étudiants auprès de réfugiés - Mathilde Vié, Julia de Freitas Girardi et Gesine Sturm
À partir d’entretiens cliniques menés avec cinq enseignants juifs entre 2015 et 2017, le présent article observe la rencontre entre la condition juive et l’expérience enseignante dans le contexte socio-historique actuel marqué par la montée d’un antisémitisme multiforme présent dans l’espace scolaire. Il repère la judéité comme mobile, ressource, inconfort et épreuve. Il recense les stratégies professionnelles, sociales ou institutionnelles que chacun mobilise pour réassurer sa position et poursuivre l’exercice de son métier. Il questionne les effets sociopolitiques induits par une potentielle fragilisation professionnelle de ces enseignants.
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 397-407.
Mots clés : Immigration, Identité, Adolescent, Jeune, Enfant de migrant, Groupe d'appartenance, Valeur sociale, Culture, Identité culturelle, Différence
Dans cet article, j'aborde les problèmes posés par l'émigration chez des jeunes adolescents en quête d'identité. L'adolescent, par ses passages à l'acte, réinterroge l'histoire familiale, ses appartenances et ses loyautés. Il provoque un conflit familial tiraillé entre tradition et modernité, entre un « identique » sécurisant et un « différent » plus angoissant. La famille doit se repositionner dans sa lignée traditionnelle et dans ses transmissions ; sans le « portage » du groupe, elle se sent isolée, démunie. Le jeune vit un sentiment de solitude, interpellant le soignant dans une recherche d'identification, réunissant du « semblable » et du « différent ». La transmission culturelle interroge l'articulation entre le changement et la continuité. Le « préjugé » est nécessaire car il protège de la différence qui fait peur, tandis que le sentiment d'appartenance sécurise tout individu. La fonction du passage à l'acte du jeune repositionne le système dans son histoire. Quelle est la place de l'intervenant dans ces contextes ? comment donner une place égale à la famille, au jeune, au contexte ?
Article de Luc GRUSON, Isabelle RENARD, Marie POINSOT, Ramon GROSFOGUELet al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1293, septembre-octobre 2011, pp. 1-131.
Mots clés : Immigration, Musée, HISTOIRE, REPRESENTATION, Culture, Identité culturelle, Art, Imaginaire, Image, Nation, Identité, Communauté, Groupe d'appartenance, Mémoire collective, Interculturel, Trafic d'être humain, COLONIALISME, METISSAGE, CITE NATIONALE DE L'HISTOIRE DE L'IMMIGRATION, FRANCE, ALLEMAGNE, ETATS UNIS D'AMERIQUE, AUSTRALIE, BELGIQUE, CONGO, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, ARGENTINE
" Ce dossier montre que le rapport des musées à la problématique migratoire varie fortement d'un projet à l'autre. Se dessine ainsi un cadre interprétatif de ces projets muséaux dont les deux extrêmes seraient soit une muséification de l'immigration doublée d'une lecture assimilationniste de son histoire, soit une auto-exotisation qui finit par enfermer les migrants dans une approche communautaire. Mais la lecture du dossier ouvre également des perspectives fécondes. Certains projets montrent l'avantage de s'éloigner d'une vision trop unilatérale de l'immigration du point de vue du pays d'accueil en explorant les phénomènes diasporiques et les circulations migratoires de manière plus globale. D'autres envisagent les brassages culturels et les dynamiques identitaires comme autant d'opportunités de revisiter les codes culturels et les critères esthétiques des sociétés contemporaines. De nouvelles perspectives que la revue aura plaisir à accompagner à l'avenir. " extrait de l'édito de Marie Poinsot.
Les stratégies de recrutement international des footballeurs en Europe dessinent de nouvelles diasporas sportives dont le dossier analyse les particularités et les conséquences sur la vie des clubs et les relations avec les supporters. Sont également publiés les résultats de recherches sur l'évolution des pratiques amateurs, sur la réalité du football et sur les discriminations au sein des clubs dans les quartiers populaires...