PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Roland Janvier, François Hoarau Geissler, Véronique Bourgeois Salé, Claire Heijboer
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 100, avril 2022, pp. 111-159.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Évolution, Action sociale et médicosociale, Travail social, Référentiel, Conformisme, Formation, Loi, Droits des usagers, Accompagnement, Participation, Usager, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002
Paru dans la revue Informations sociales, n° 205, janvier 2022, pp. 21-32.
Mots clés : Technologie numérique, Accès aux droits, Administration, Service public, CAF, Accompagnement, Autonomie, Formation, Évaluation, Exclusion numérique
La transformation numérique de l’administration française relève d’un processus de longue durée, réalisé par étapes successives, visant l’accès généralisé des usagers aux procédures administratives dématérialisées. Les mesures les plus récentes mettent l’accent sur l’accompagnement des publics éloignés du numérique. Le programme inclusion numérique mis en place par la Cnaf constitue un exemple de l’engagement des opérateurs publics dans ce processus.
Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie
En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 51-64.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Parcours institutionnel, Accompagnement, ASE, Partenariat, Besoin primaire, ONPE, Projet pour l'enfant, Évaluation, Participation, Danger, Loi 2007-293 du 5 mars 2007, GIPED (Groupement d'intérêt public de l'enfance en danger)
La protection de l’enfance ne peut être réalisée ni même conçue par les seuls conseils départementaux, et ce en raison de la nécessaire prise en considération de la spécificité du parcours de l’enfant. C’est donc l’ensemble des institutions concernées qui vont devoir se mobiliser et souvent dans une temporalité resserrée pour accompagner cette démarche. Des instances, des outils, voire des métiers sont dédiés en protection de l’enfance à la dynamique partenariale tant au niveau local que national.
Paru dans la revue Direction(s), n° 197, mai 2021, pp. 20-27.
Mots clés : Travail social : Établissements, Contrat à impact social, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Indicateur, Management, ASE, Accompagnement, Jeune majeur, Solidarité, Valeur, Accès aux soins, Emploi, Insertion sociale, Précarité, Insertion professionnelle
Elle est souvent perçue comme un énième avatar d'une obsession de la mesure et de la performance des organisations. Pourtant, l'évaluation d'impact social peut être un formidable outil de défense des modèles et des missions du secteur social et médico-social. A condition d'en modeler soi-même les objectifs, les outils et les indicateurs.
Lancées à titre expérimental par Apprentis d'Auteuil, les Toulines ont fait l'objet d'une évaluation d'impact en 2018. Grâce à ses résultats positifs, ce programme d'accompagnement de jeunes majeurs sortant de l'aide sociale à l'enfance a pu tripler le nombre de ses établissements.
L'évaluation d'impact social du Réseau Apreva positionne les garages solidaires comme un maillon de l'accès à l'emploi pour les publics précaires. Elle souligne leur contribution à une meilleure qualité de vie en facilitant l'accès à la vie sociale et aux soins.
VigilanS est un dispositif en prévention du suicide qui s'intègre à une stratégie nationale multimodale. Initié à Lille en 2015 et en cours de déploiement sur toutes les régions de France, il se base sur l'initiation d'un lien entretenu par différents médias (téléphoniques, postaux) avec tout individu suicidant qui lui est adressé par un service de soins. VigilanS poursuit comme objectifs d'éviter la réitération suicidaire mais aussi de réduire la mortalité par suicide au sein de cette population. C'est un dispositif qui se veut innovant et évolutif au regard de la complexité de la crise suicidaire et de la variété des populations qui lui font face. Par ailleurs, d'autres types de dispositif voient le jour dans le monde afin de construire une prévention du suicide la plus efficiente possible, que ce soit par le biais des outils numériques ou encore des particularités populationnelles comme celles des jeunes.
Article de J. Wendland, L. Camon Sénéchal, C. Dubois, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 6, octobre 2020, pp. 281-287.
Mots clés : Attachement, Relation enfant-parents, Nourrisson, Parentalité, Accompagnement, Évaluation, Famille
Dans cet article, nous décrivons et présentons les premiers retours des parents concernant une nouvelle modalité de prise en charge groupale reposant sur des techniques de guidance parentale et de mise en situation destinée à prévenir et à traiter les problématiques parent-bébé/jeune enfant en lien avec l’attachement.
Article de Emilie Charles, Chantal Lheureux Davidse, Laurie Maurin, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 135-150.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Diagnostic, Évaluation, Accompagnement, Parents, Coopération, Seine Saint Denis
À l’heure où le repérage, l’évaluation et le diagnostic du Trouble du spectre de l’autisme (TSA) est un enjeu majeur en termes de politique de santé publique, il est important de s’interroger sur la manière de proposer ces évaluations. Cet article présente la réflexion clinique de l’équipe du Centre de diagnostic et d’évaluation de l’autisme – UNIDEP de Bondy (93) – autour du protocole d’évaluation diagnostique proposé aux enfants et à leurs parents. Un dispositif spécifique a été mis en place dans lequel les parents collaborent avec les professionnels à l’évaluation et aux réflexions sur les manifestations de leur enfant dans des situations de bilans standardisés qui éveillent ses particularités. Au-delà de l’accompagnement de la reconnaissance des signes de TSA chez leur enfant, l’observation commune entre les parents et les professionnels de la rencontre de l’enfant et du clinicien en séance permet de co-construire une représentation du vécu interne et du fonctionnement de leur enfant et soutenir un meilleur ajustement mutuel.