PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Laura Martin Excoffier, Lony Schiltz, Jean Luc Sudres
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 31-40.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Personne handicapée, Déficience cognitive, Adolescent, Handicap mental, Représentation sociale, Intégration scolaire, Inclusion, Art-thérapie, IMP, Accompagnement social, Identité, Socialisation, Approche historique, Dispositif, Travail social de groupe
Quelle place occupe le jeune souffrant de handicap mental, pour la construction de son identité et sa socialisation, notamment en termes de scolarisation ?
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, 21-30.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Personne handicapée, Art, Artisanat, Art-thérapie, Théâtre, Représentation sociale, Intégration, Politique sociale, Stéréotype, Intégration scolaire, Accompagnement, Créativité, Musique, Danse
Rien n'est simple, tant « être handicapé » détermine bien trop de personne alors réduite à ses seuls manques et à ses impossibilités. Un pas de côté s'esquisse. Les regards ne sont plus les mêmes. L'évitement ou la disgrâce sont présents avec plus au moins d'intensité. Les mots employés essentialisent les personnes handicapées : la quiddité de « l'être handicapé » devient la seule possibilité de leur présence au monde. Elles sont prises dans une trame langagière dont elles ne peuvent se défaire et qui les fixe et les enveloppe dans « l'état handicapé ». De murmures en protestations, elles ne veulent pas être réduites à cette situation par des mots qui les définissent en totalité. Le retour de ces relégués placés aux marges et aux confins de la société demeure une exigence et une obligation, non en vertu de la compassion ou de la charité, mais du droit évident d'être là parmi les autres, d'être des citoyens dans la démocratie. L'altérité est notre plus grand dénominateur commun.
Article de Régis Guyon, Ariane Mnouchkine, Elisabeth Bautier, Thierry Paquotet al.
Paru dans la revue Diversité, n° 203, septembre-décembre 2023, 264 p..
Mots clés : Ecole-Enseignement, Réussite scolaire, Intégration scolaire, Immigration, Recherche
Éditorial
Régis Guyon
- Nouvelles pages pour Diversité
Entretiens d'ouverture
Entretien avec : Ariane Mnouchkine
« Quand on transmet la langue, on transmet l’humanité »
Entretien avec : Élisabeth Bautier, Thierry Paquot et Smaïn Laacher
« L’histoire de la revue est en phase avec celle de la société »
1. Retours sur
2. Lectures par
3. Portraits
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 133-139.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, École, Intégration scolaire, Inclusion, Autisme, TSA, Cirque, Pédagogie, Communication, Différence, Expérience
Cet article porte sur la sensibilisation aux troubles du spectre de l’autisme auprès d’élèves d’écoles élémentaires. Il questionne la manière dont il est possible de penser les spécificités liées à ces troubles avec des élèves dans le but d’améliorer leur inclusion scolaire. L’auteur explore plusieurs manières de sensibiliser les élèves aux différences entre pairs et évoque l’intérêt de leur permettre d’expérimenter des outils de communication propres aux élèves ayant un TSA, afin de faciliter l’inclusion de ces derniers.
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 93-99.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, AESH, Milieu ordinaire, Intégration scolaire, Enfant handicapé, Recrutement, Formation, Accompagnement, Coopération, Professionnalisation, Enseignant, Réussite scolaire
Les AESH sont les derniers acteurs en lien avec l’école inclusive ayant pour rôle l’accompagnement des élèves en situation de handicap en milieu ordinaire. Cet article s’intéresse à la collaboration enseignant-AESH sans rapport d’autorité, mais de responsabilité pédagogique, en vue de la bonne intégration des enfants placés sous leur responsabilité. Il est aussi question des recrutements et de la formation annoncée par le ministère, des nouvelles missions des coordonnateurs de PIAL et des directeurs d’école.
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 26-34.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, AESH, Intégration scolaire, Enfant handicapé, Accompagnement, Recherche, Enseignant, Autonomie, Accessibilité
Nous dressons un état des lieux des recherches internationales à propos des aides humaines, moyen institutionnellement prôné pour compenser les répercussions du handicap et apporter un bénéfice à la scolarisation des élèves concernés. La présence de personnes dénommées, selon les pays, assistantes, aides ou accompagnantes est plébiscitée par le corps enseignant. Or, cet allant de soi n’est pas confirmé par les recherches. En effet, l’AESH fait souvent écran aux apprentissages en classe des élèves accompagnés.
Article de Guillaume Cousin, Benoît Piroux, Florence Lacroix
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 233-247.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intégration scolaire, Inclusion, ULIS, Collège, Acteur scolaire, Équipe pluridisciplinaire, Enseignant, AESH, Coordination, Coordonnateur, Identité professionnelle, Pratique professionnelle
En France, les récents textes officiels ont entrainé des modifications dans les pratiques des professionnels des collèges pour tendre vers une école inclusive. Des équipes ont pu faire le choix d’une collaboration multiprofessionnelle entre le coordonnateur de l’Ulis et les professeurs principaux. À partir d’une analyse thématique par inférence des discours, cette étude s’attache à décrire les dynamiques identitaires que vivent trois de ces acteurs, à l’aune de ces pratiques collaboratives et dans la création d’un espace intermétiers. Elle s’intéresse ensuite au retentissement de cette collaboration dans la rédaction de bulletins d’élèves accompagnés par l’Ulis. Une redéfinition des frontières de l’identité professionnelle du coordonnateur dans sa mission de personne-ressource apparait alors comme un levier dans la négociation de ce virage paradigmatique.
Article de Nancy Granger, Marie Toullec Thery, Patrice Bourdon
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 177-203.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Intégration scolaire, Inclusion, Acteur scolaire, Accessibilité, Enseignant, Élève, Personne handicapée, Accompagnement, Enseignement spécialisé, Rôle, Compétence, Posture professionnelle, Formation, France, Québec
Au Québec et en France, les orientations politiques et les références législatives qui encadrent l’école inclusive sont fondées sur des valeurs de justice sociale et d’équité, visant l’accès à l’éducation et à la réussite pour toutes et tous. Cette école inclusive suppose une organisation scolaire renouvelée. La mobilisation d’Enseignants dans un rôle de personne-ressource (EPR) tant au Québec qu’en France constitue une mesure ministérielle pour soutenir sa mise en œuvre. Cet article présente une recherche comparative dont l’enjeu consiste à identifier les rôles, selon les positions assumées et les postures adoptés par les EPR. Plus spécifiquement, il cherche à savoir si ces rôles, se construisent différemment dans ces deux contextes. Les personnes participantes, soit 172 au Québec, et 192 en France, ont répondu à un questionnaire en ligne. Si la comparaison s’est avérée complexe entre les deux milieux, elle laisse toutefois transparaître une distinction entre une visée pragmatique au Québec, centrée sur un soutien de proximité offert par les EPR aux élèves et aux enseignants versus un positionnement plus distal des EPR, en France, engendré par des prescriptions plus larges et sous-tendues par une idéologie inclusive parfois délicate à comprendre.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 95-116.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Surdité, Scolarisation, Bilinguisme, Intégration scolaire, Inclusion, Écrit, Accessibilité, Représentation sociale, Langue des signes
En France, depuis la loi du 11 février 2005, les parents peuvent choisir pour leur enfant sourd entre une scolarisation bilingue LSF-français écrit et une scolarisation monolingue, français oral-français écrit. Cette loi s’est vue accompagnée ces 15 dernières années de la création progressive des dispositifs permettant la mise en place concrète d’une scolarisation bilingue. Comment expliquer alors la part toujours aussi faible de ce mode de scolarisation sur le territoire (5 % des élèves sourds environ à la rentrée 2019 selon la Dgesco) ? Il semble que, malgré l’avènement du modèle inclusif dans les textes, le regard défectologique sur la surdité reste très prégnant, empêchant les professionnels de la surdité comme les parents d’enfants sourds d’envisager l’enseignement en LSF comme une option éducative sérieuse. Pour en rendre compte, nous analyserons tour à tour les discours professionnels adressés aux parents d’enfants sourds, les discours scientifiques et les discours institutionnels. Nous exposerons ensuite certains des préjugés les plus fréquents à l’encontre de l’enseignement en LSF et tenterons d’y répondre à l’aide des données issues de la littérature scientifique récente, espérant ainsi contribuer à poser les jalons d’un choix éclairé entre deux options éducatives légitimes.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 77-93.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Surdité, Scolarisation, Scolarité, Parents, Milieu ordinaire, Bilinguisme, Langue des signes, Accompagnement, Culture, Intégration scolaire, Acteur scolaire, Belgique, France, Québec, Suisse romande
Avoir un enfant sourd quand on est un parent entendant, c’est appréhender un nouveau monde, culturel et linguistique. La surdité entraîne les parents dans un nouvel ordre de représentations face au handicap et à la communication (Dalle, 2003). Le rapport à la surdité est un rapport conflictuel mêlant interrogations sur comment traiter ce handicap, comment définir l’enfant sourd : est-ce un enfant non-entendant qu’il faut réparer, ou est-ce un enfant avec une langue dont la modalité est visuo-gestuelle (Mottez, 1977) ? Ces questions, particulièrement sensibles en France, seront abordées à partir des données recueillies auprès des parents français lors d’entretiens semi-guidés. L’accompagnement des parents, qui doivent rapidement se positionner au regard de ces questions dès l’annonce de la surdité, va impacter sur l’enfant : soit il sera suivi comme un enfant handicapé et alors son inscription dans des institutions/établissements qui sont sous la tutelle de la santé jalonnera son enfance (Lachance, 2007), soit il sera accompagné comme un enfant ayant des incapacités, mais possédant une langue qui lui est propre (Gaucher, 2009).