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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le grand livre des handicaps

Livre de Georges Grard, Léopold Grard, édité par Grrr...Art editions, publié en 2017.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Définition, Approche historique, Autonomie, Représentation sociale, Droit, Personne handicapée, Sport adapté, Discrimination, Accessibilité, Littérature, Cinéma, École, Formation

Cet ouvrage se veut « La Bible » du handicap ! Il restitue le monde des handicaps en 24 chapitres magnifiquement maquettés et illustrés par les photos de Jean-Baptiste Laissard et les dessins de Jak. De la définition du handicap en passant par l’Histoire, les différentes « familles », les textes de loi, les témoignages sur la discrimination, sur les problématiques d’accessibilité, la culture, l’handisport, le sport adapté, les initiatives, les associations, les personnalités handicapées célèbres, la place du handicap dans le monde, la société inclusive, l’humour… Un GRAND livre de référence à destination du GRAND public !

SOMMAIRE :
1. Définition du handicap
2. Représentations du handicap
3. Types de handicap
4. Histoire du handicap
5. Société inclusive
6. Handicap et Cinéma
7. Handicap et Littérature
8. Déclaration des droits de la personne handicapée (1975-ONU)
9. En France, les textes de lois…
10. Place du handicap dans le monde
11. L’école, la formation et l’emploi
12. Handicapés célèbres
13. Ceux d’aujourd’hui
14. ça n’arrive pas qu’aux autres !
15. Problématiques d’accessibilité
16. Situations discriminatoires
17. Initiatives
18. Handisport et sport adapté
19. Associations 20. Quizz
21. Abécédaire
22 Glossaire
23. En bref… En brèves
24. Jeux…

Sexualité et handicap mental : l’ère de la « santé sexuelle »

Livre de Lucie Nayak, édité par Champ social, publié en 2017.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap mental, Sexualité, Assistance sexuelle, Norme sociale, Information sexuelle, Représentation sociale, Établissement social et médicosocial, Éducation familiale, Rapport sexuel, Affectivité, Couple, Prostitution, Autonomie, Éducateur spécialisé, Enquête, Érotisme, Idéologie, Genre, Stérilisation, Suisse, France

Le concept de « santé sexuelle » développé par l’Organisation mondiale de la santé, qui s’est largement diffusé dans le milieu de l’éducation spécialisée au cours des dernières années, a profondément bouleversé le traitement social de la sexualité des personnes désignées comme « handicapées mentales ». Envisagée comme favorisant la santé, une sexualité épanouie est désormais reconnue comme un «besoin», voire comme un «droit», pour les personnes dites « valides » comme pour celles qui sont considérées comme « handicapées mentales ». Cependant, la vie affective et sexuelle de ces dernières, qui s’est longtemps dérobée à l’investigation par les sciences sociales, se heurte encore à des obstacles nombreux.

Ce livre est le fruit d’une enquête qualitative réalisée en France et en Suisse auprès de femmes et d’hommes «handicapés mentaux», de leurs parents, d’éducateurs et d’assistants sexuels. Utilisant le handicap mental et la sexualité comme des révélateurs mutuels, il déconstruit l’idée reçue d’une sexualité qui serait spécifique aux personnes dites « handicapées mentales » et analyse sa co-construction par ces différentes catégories d’acteurs. À la fois clair et vivant, cet ouvrage intéressera tant les chercheurs en sciences sociales que les professionnels de la santé et de l’éducation spécialisée.

Lucie Nayak est docteure en sociologie (Université Paris Nanterre / Université de Genève). Sa thèse de doctorat, dont est issu ce livre, a reçu le prix du fonds Maurice Chalumeau 2016.

Faire sa peine : à l'Etablissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur

Livre de Laurent Solini, édité par Champ social, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Délinquance juvénile, Enfermement, PJJ, Vie institutionnelle, Image de soi, Représentation sociale, Fille, Détenu, Interaction, Epm (Etablissement pénitentaire pour mineurs), Lavaur, Tarn

Comment enferme-t-on la jeunesse délinquante aujourd'hui, en France ? Quels sont les ressorts de ce quotidien enfermé et vécu par des filles et des garçons, âgés de 13 à 18 ans ? Entre 2008 et 2010, Laurent Solini accède à l'Etablissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaur, première des six structures de ce type à ouvrir ses portes. Il étudie alors les débuts de cette prison dite "d'un genre nouveau" qui pense réussir là où tous les dispositifs de prise en charge précédents ont échoué, qui pense parvenir à conjuguer enfermement, éducation et réinsertion.
Positionné au coeur des groupes formés par les jeunes détenus durant près de deux ans et demi, le sociologue appréhende les trajectoires, les conduites, les postures et les relations intra-muros. Il montre que cette incarcération en train de se faire, loin d'apparaître éducative, constitue l'embase d'une mise en scène de la vie enfermée. Les façades du "bonhomme", du "bon détenu", du "trafiquant" et de la "victime" se mêlent au sein des échanges, devenant le cadre premier des interactions en détention.

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Ecole et familles : une approche sociologique

Livre de Jean Paul Payet, édité par De Boeck, publié en 2017.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Famille, Parents, Enseignant, Réussite scolaire, Individualisation, Culture, Histoire familiale, Inégalité, Difficulté scolaire, Représentation sociale, Classe sociale, Carte scolaire, Participation, Collaboration

Scripts et sexualité : de la théorie à la pratique et retour

Livre de Catherine Ançant, Patrice Desmons, Patrick Cardon, Catherine Ançant, et al., édité par GayKitschCamp/GKC / Colères du présent, publié en 2017.

Mots clés : Sexualité, Norme sociale, Représentation sociale, Groupe de travail, Recherche-action, Récit de vie, Homosexualité, Masturbation, Fantasme, Rapport sexuel, Intimité, Environnement social, Sexualité infantile, Éducation populaire, Socialisation, Analyse de contenu, Stéréotype, Réflexivité

Entre les stéréotypes sociaux auxquels nous sommes tous exposés, dont la pornographie mainstream ou les insultes sexistes sont le reflet, et les discours « savants » sur la sexualité, comment produire un autre type de discours, de savoirs sexuels et peut-être de pratiques ? Ce livre montre que même dans ce champ « intime » qu’est la sexualité, il est possible d’appliquer les méthodes d’éducation populaire et de recherche-action. Cela se marque par une articulation précise entre les acteurs des pratiques sexuelles dévoilées ici, et les auteurs des savoirs issus de ces pratiques : les acteurs ne sont pas de simples « témoins », objectivés ensuite dans la « volonté de savoir » des savants. Ici, cette division académique entre faire et dire, entre pratique et théorie, entre acteurs et auteurs, est dissoute. Et cette dissolution produit une déconstruction des normes, avec l’expression de nouvelles représentations « performatives », dans le cadre d’une « Université Populaire ». Il ne s’agit plus d’interpréter mais aussi de transformer la sexualité en la nommant : nommer nos sexualités sans les normer, c’est leur donner une autre renommée. C’est une des raisons pour lesquelles les éditions QuestionDeGenre/GKC, qui publient depuis plus de trente ans des textes inédits ou oubliés de littérature sexuelle non normative, et Colères du présent se sont alliées pour publier et diffuser cette démarche à la fois « universitaire » et « populaire ».

La tyrannie du genre

Livre de Marie Duru Bellat, édité par Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, publié en 2017.

Mots clés : Genre, Sexe, Identité sexuelle, Éducation, Anthropologie, Relation femme-homme, Représentation sociale, Famille, École, Média, Égalité

Un déguisement de princesse et un aspirateur pour les filles, un château fort et une voiture radiocommandée pour les garçons... On pourrait penser qu'un choix de jouets aussi stéréotypé appartiendrait au passé. Il n'en est rien. Une sexualisation de plus en plus marquée s'observe dans l'éducation comme dans tous les domaines de la vie sociale. Ces traitements différenciés ne sont pas systématiquement perçus comme des inégalités.
Ils sont justifiés par des croyances en des distinctions essentielles, d'ordre "naturel", entre femmes et hommes. Un ensemble de discours psychologisants, de normes et de symboles en découle, qui a des conséquences multiformes sur les rôles assignés à chacun et chacune. Alors que la notion de genre a été promue par les sociologues pour révéler les rapports de domination, l'invoquer à tout propos, qu'il s'agisse de féminiser la langue ou de prôner la parité, instille l'idée que femmes et hommes sont toujours, partout et avant tout, non des personnes uniques mais des prototypes de leur groupe de sexe.

Ce que les riches pensent des pauvres

Livre de Serge Paugam, Bruno Cousin, Camila Giorgetti, et al., édité par Ed. du Seuil, publié en 2017.

Mots clés : Pauvreté, Représentation sociale, Classe sociale, Mixité sociale, Quartier, Enquête, Ghetto, Ordre social, Sécurité, Solidarité, Richesse, Paris, Delhi, Sao Paulo

Les pauvres suscitent-ils aujourd'hui, chez les riches, une répulsion similaire à celle que le peuple inspirait aux bourgeois au XIXe siècle ? Autrement dit, les démunis sont-ils encore considérés comme une classe dangereuse, immorale et répugnante ? En interrogeant le refus de la mixité résidentielle manifesté par les catégories supérieures, telle est la question frontale que pose cet ouvrage, issu d'une grande enquête comparative sur les perceptions de la pauvreté et des inégalités dans les beaux quartiers de trois métropoles : Paris, São Paulo et Delhi.
A partir d'entretiens approfondis, il montre que la quête d'entre-soi des habitants des ghettos dorés n'est pas seulement motivée par une recherche de prestige et de qualité de vie, mais également par des représentations des pauvres qui les incitent à s'en protéger. Comment parviennent-ils à justifier leurs stratégies d'évitement et de relégation des catégories défavorisées, ainsi qu'à légitimer l'ordre local qu'ils s'efforcent de perpétuer ? Au-delà de la peur de la criminalité et de l'insalubrité apparaît la crainte des élites d'être en quelque sorte contaminées par des modes de vie jugés culturellement indésirables ou moralement nuisibles.
A travers les mécanismes du séparatisme social, ce sont les conditions de possibilité de la solidarité que cet essai explore.

Nouvelles figures de la filiation : perspectives croisées entre sociologie et psychanalyse

Livre de Claudine Veuillet Combier, Emmanuel Gratton, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.

Mots clés : Enfance-Famille, Filiation, Famille, Parentalité, Évolution, Modèle, Représentation sociale, Père, Mère, Paternité, Maternité, Modèle familial, Modèle parental, Psychologie, Sociologie, Psychanalyse, Psychosociologie, Famille monoparentale, Abandon, Adoption, Homoparentalité, Désir d'enfant, Procréation médicalement assistée, Accueil enfant-parents, Soutien à la parentalité, Photographie, Langage, Imaginaire, Relation familiale, Jeune, Groupe d'appartenance, Anorexie, Femme, Féminité, Transmission, Hip-hop, Rap, Désaffiliation, France, Brésil

Cet ouvrage confronte les regards de plusieurs chercheurs universitaires français et étrangers sur la question de la filiation et son expression contemporaine. La question de la famille, de la parentalité, des liens qui nous unissent les uns aux autres est au centre de la réflexion pour pointer une évolution des modèles qui introduit un changement dans les représentations. À l’heure du XXIe siècle, qu’est-ce qu’un père, qu’est-ce qu’une mère, qu’est-ce qui fonde le lien de filiation, nous « fait fils de » ou « fille de » ?
Cet ouvrage confronte les regards la question de la filiation et son expression contemporaine. La question de la famille, de la parentalité, des liens qui nous unissent les uns aux autres est au centre de la réflexion pour pointer une évolution des modèles qui introduit un changement dans les représentations.

Corps et préadolescence : intime - privé - public

Livre de Nicoletta Diasio, Virginie Vinel, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Corps, Puberté, Pré-adolescent, Intimité, Distance, Espace, École, Loisir, Relation, Média, Presse, Représentation sociale, Image, Parole, Sexualité, Relation femme-homme, Fille, Garçon, Relation adulte-enfant, Relation enfant-parents

Ce livre aborde les domaines intimes des transitions pubertaires, mais aussi leur traitement public dans les médias, le monde de l’éducation ou de la santé. Aux alarmes des adultes s’oppose un vécu souvent serein des enfants. Rédigé dans un langage clair, cet ouvrage permet d’aller au-delà d’une vision spectaculaire de la préadolescence, pour l’observer au microscope du temps ordinaire. Il est destiné à des chercheurs et des étudiants en sciences sociales, aux professionnels soucieux de mieux connaître ce public et à tout lecteur curieux d’approfondir ce temps de la vie.

Culture, droit et handicap

Livre de Florence Faberon, Stéphanie Urdician, édité par Presses universitaires d'Aix-Marseille, publié en 2017.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Culture, Handicap, Personne handicapée, Médecine, Participation, Droit européen, Droit international, Art, Littérature, Livre pour enfant, Représentation sociale, Cinéma, Théâtre, Accessibilité, Tourisme, Insertion sociale

Notre appréhension du handicap s’est singulièrement transformée comme en témoignent tant le vocabulaire que les politiques publiques. La volonté est de mettre l’accent sur la potentialité des personnes reconnues comme titulaires de droits ainsi que sur la fonction déterminante de l’environnement social. Il convient par une approche globale de favoriser l’insertion dans un ensemble social et de favoriser l’expression de choix eu égard à la construction d’un projet de vie. Choisir, participer et accéder, n’être ni rejeté ni refusé, c’est pouvoir prétendre à toutes les dimensions de la vie et pas seulement à des aides financières ou des politiques de compensation. Dans cet ensemble, la culture ne peut que prendre une place cruciale. La culture est à l’évidence une dimension qui nous construit, un facteur de rencontres et d’épanouissement, qui nous ouvre le monde. Elle nous donne des clés pour accéder à notre environnement, pour trouver notre place dans le présent et se projeter dans l’avenir. La culture n’est pas un supplément accessoire auquel il est possible de penser quand on a pourvu à d’autres besoins. Elle est partie prenante de la multidimensionnalité des êtres. Elle constitue l’une des sécurités de l’existence et un moyen d’exister pleinement. Le droit, qui désormais la reconnaît, ne s’y trompe pas et les politiques publiques l’intègrent en cherchant à lui donner un contenu pour tous, sans discrimination. Elle peut se révéler autant un vecteur d’insertion professionnelle qu’un moyen d’insertion sociale. La culture peut se révéler lieu d’insertion et permettre de trouver des ressorts pour surmonter des situations de handicap. Elle peut aussi être un puissant facteur de changement des regards eu égard à la différence, par exemple en intégrant le handicap dans son oeuvre créatrice. Reconnue comme droit, la culture peut permettre d’assurer une insertion réussie pour les personnes. Il lui reste à être vécue effectivement par les personnes. Le droit a érigé la prise en compte du handicap en défi. La culture vécue comme droit n’en est pas un moindre.