PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Cet ouvrage propose de suivre la trajectoire des associations de parents d'enfants handicapés, qui ont repris à leur compte dans un imaginaire collectif les significations qui président au handicap et à la parentalité. S'y initient et s'y découvrent une identité parentale singulière, valorisée, et des échanges sociaux favorables au handicap. Il retrace la métamorphose de l'enfant handicapé, signe de malheur, en enfant aimable et protégé. A l'heure de la nouvelle définition du handicap qui pointe l'environnement comme créant l'inadaptation de l'individu, quel est l'avenir du bon parent responsable ?
Le foyer, un lieu de repli frileux où lon savachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où lon peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans lardeur que lon met à se blottir chez soi ou à rêver de lhabitation idéale sexprime ce quil nous reste de vitalité, de foi en lavenir. Ce livre voudrait montrer la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. Mais il explore aussi la façon dont ce monde que lon croyait fuir revient par la fenêtre. Difficultés à trouver un logement abordable, ou à profiter de son chez-soi dans létat de « famine temporelle » qui nous caractérise. Ramifications passionnantes de la simple question : « Qui fait le ménage ? » ; persistance du modèle du bonheur familial, alors même que lon rencontre des modes de vie bien plus inventifs Autant de préoccupations à la fois intimes et collectives, passées ici en revue comme on range et nettoie un intérieur empoussiéré : pour tenter dy voir plus clair et de se sentir mieux.
Livre de Bertrand Verfaillie, Christophe Géroudet, édité par Ed. de l'atelier / Ed. quart monde, publié en 2016.
Mots clés : Pauvreté, Participation, Compétence sociale, Expérience, Solidarité, Accueil, Rencontre, Famille, Accompagnement social, Atelier d'écriture, Exclusion sociale, Chômage, Groupe de parole, Représentation sociale, Action collective, Assistance, Empowerment, épicerie sociale, acteur social
Oui, les personnes pauvres ont le pouvoir d'agir contre la misère ! Leurs savoirs, leurs pratiques sont même indispensables pour imaginer des actions efficaces pour lutter contre la pauvreté. Dans le prolongement de "En finir avec les idées fausses sur les pauvres et le pauvreté", ce petit ouvrage redonne confiance dans le pouvoir d'agir de tous contre un fléau qui a besoin de l'engagement de chacun pour être éradiqué. Des accueils de personnes sans domicile, aux coformations avec les gens du voyage, aux expériences pilotes d'emploi d'utilité sociale, aux rues des cités, aux tribunes de l'Union européenne, l'auteur, qui a parcouru l'ensemble du territoire, analyse une trentaine d'actions, et les acteurs interrogés sur leurs démarches en tirent des enseignements à la fois réalistes et stimulants.
La pratique des travailleurs sociaux auprès des migrants et de leurs enfants les confronte à des situations qui les laissent souvent très démunis. Dans cette édition actualisée, Margalit Cohen-Emerique analyse en détail les notions clés et la méthode pour surmonter ces obstacles. Le concept d'"approche interculturelle" recouvre des démarches spécifiques : le professionnel prend tout d'abord conscience de son propre cadre de références (décentration), puis découvre les valeurs de l'Autre.Dans un dernier temps, la négociation-médiation permet de résoudre les conflits inhérents à de nombreuses situations interculturelles. La méthode des "chocs culturels" ou "incidents critiques" dévoile les facteurs qui interfèrent dans la rencontre interculturelle à visée d'aide et d'accompagnement des migrants en difficulté. Près d'une centaine de situations réelles, commentées et analysées par l'auteur, contribuent à la richesse de cet ouvrage, fruit d'une longue expérience de recherche et de formation.
La question du genre est au coeur de vifs débats sociétaux. Elle ne concerne pas uniquement le mariage ou la parentalité, mais également la place des femmes et des hommes dans l'espace public, celle de la représentativité citoyenne, ou de l'égalité des salaires. Cet ouvrage tente un premier état des lieux de la question en visant trois objectifs : - appréhender la question du genre sous différents éclairages thématiques afin de mieux la définir ; - sensibiliser la posture éducative des professionnels de terrain à une dimension peu traitée dans l'apprentissage initial ; - proposer des supports éducatifs par le biais de fiches techniques descriptives afin de favoriser la mise en pratique d'outils de socialisation pour les publics de référence. L'ambition de cet ouvrage est de conduire le professionnel à ajuster son propre positionnement éducatif, à inscrire son action dans une perspective permettant aux personnes accompagnées de réfléchir et de se situer dans des enjeux égalitaires de genre.
La famille est au centre de toutes les attentions et de toutes sortes d'intentions : à la frontière du privé et du public elle est aujourd'hui l'enjeu d'une dispute dramatique autour de la parentalité. Conçue comme naturelle ou revendiquée comme culturelle, cette dernière est, selon l'auteur, avant tout mythique, c'est-à-dire fictive mais structurante pour les pratiques à l'ouvre dans les familles réelles.Un devoir d'inventaire s'impose donc à tous pour comprendre et accompagner le passage de l'être-parent au faire-parent, passage qui annonce un saut qualitatif d'envergure : abolir le langage de l'essence ("je suis un homme") comme celui de la mutation anthropologique ("je revendique mon orientation sexuelle") et renoncer à la pratique stigmatisante de la "prise en charge" de personnes, pour pratiquer la prise en compte de sujets socio-désirants.
En définissant le handicap comme une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, la loi française du 11 février 2005 rapproche les secteurs de la pédopsychiatrie et du médico-social : un bilan des connaissances, des tensions et des enjeux qui mobilisent actuellement professionnels et chercheurs de ces secteurs.Les auteurs conceptualisent les liens qui existent entre les champs du handicap et de la psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent, en fonction de l'état des connaissances sur le sujet et en les mettant en perspective avec les nouvelles considérations sociales et législatives, y compris dans leurs dimensions économiques. Ce livre situe dans leur contexte les questions actuelles et les discute au regard des apports de la psychologie, de la psychopathologie, des neurosciences, de la sociologie, de l'anthropologie et plus généralement des sciences de l'éducation et des sciences humaines et sociales.
Le handicap est interrogé par la culture, tout comme il interroge la culture de manière spécifique. Comment la culture influence-t-elle les pratiques de soin, d’accompagnement et de traitement des situations de handicap, pour le sujet et le groupe familial ? Le traumatisme que génère le handicap affecte les liens aux autres, et plus particulièrement les liens entre enfants de la famille et entre les enfants et chacun des parents.
Dans ces situations, la culture offre au sujet une manière de penser, de rêver, de fantasmer à propos des multiples expressions de la vulnérabilité humaine que représente le handicap. Elle propose ou impose un cadre pour affronter la réalité des pathologies et ses conséquences. Elle peut favoriser l’inclusion comme l’exclusion de la famille et du groupe social, favoriser ou entraver le travail de pensée de chacun des membres de la famille individuellement et collectivement.
Ce livre propose des clefs pour comprendre les processus qui donnent à la culture tantôt des fonctions protectrices, tantôt aliénantes et traumatiques face au handicap d’un membre de la famille.