PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Jacqueline Girard Fresard, Francisco Palacio Espasa, édité par Erès, publié en 2017.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Psychopathologie, Psychothérapie, Psychanalyse, Autisme, Enfant, Psychose infantile, Trouble de la personnalité, Transfert, Interprétation, Intervention psychosociologique, Affectivité, Relation enfant-parents
A la lumière de leurs nombreuses années d'expérience clinique avec des enfants autistes, psychotiques et/ou borderline, les auteurs proposent un document synthétique et rigoureux sur la spécificité de chaque fonctionnement psychopathologique et son évolution dans le cadre d'une prise en charge psychanalytique ou psychothérapeutique qui vise à développer et soutenir le développement psycho-affectif de l'enfant dans sa vie quotidienne.
Ils montrent que la psychanalyse permet de rétablir des liens plus riches, plus subtils entre l'enfant et son monde interne, entre l'enfant et son entourage quelle que soit sa psychopathologie. Ainsi, la vie mentale s'enrichit, les défenses s'atténuent et s'assouplissent, le fonctionnement du sujet devient plus adéquat. En changeant, le sujet transforme aussi son environnement. Selon les caractéristiques des enfants concernés, sont précisés le cadre thérapeutique, le type de transfert et de contretransfert, les modalités d'intervention et d'interprétation qui soutiennent le processus thérapeutique .(4è. couv)
Livre de Daniel Delanoe, Marie Rose Moro, Maurice Godelier, édité par Erès, publié en 2017.
Mots clés : Enfance-Famille, Châtiment corporel, Maltraitance, Éducation, Religion, Traumatisme, Psychanalyse, Approche historique, Culture, Violence, Trafic d'être humain, Classe sociale, Enfant, Droits de l'enfant, Domination
Frapper les enfants pour les éduquer est un fait social. Claques, fessées et autres coups : depuis des millénaires, les parents élèvent leurs enfants en leur infligeant douleurs et humiliations. La Suède a été le premier pays, suivi dune cinquantaine à ce jour, à interdire les châtiments corporels envers les enfants. La France reste un des rares pays européens qui refusent dabolir cette violence éducative, malgré les demandes des Nations unies et les condamnations du Conseil de lEurope.
Pourtant, depuis une vingtaine dannées, de nombreuses études ont établi que frapper un enfant na aucune efficacité éducative mais produit des effets négatifs à court et long terme. Mieux, elles montrent quarrêter de le corriger améliore son intégration scolaire, ses relations avec les autres et diminue les comportements violents, dès lenfance et à lâge adulte.
À partir dune recherche clinique et anthropologique, nourrie de nombreux témoignages, Daniel Delanoë livre un bilan des connaissances médicales, juridiques, historiques et ethnologiques sur la violence éducative, qui, dans le long processus démocratique de nos sociétés, demeure lune des dernières à être interrogée, les droits de la personne humaine sarrêtant encore à la porte des foyers.[Présentation de l'éditeur]
Livre de Bernard Chouvier, édité par Dunod, publié en 2017.
Mots clés : Médiation éducative, Théâtre, Groupe thérapeutique, Enfant, Jeu, Psychanalyse, Sexualité infantile, Violence, Affirmation de soi, Symbolique, Animal, Période de latence, Thérapie de groupe, Approche clinique, Dessin
La médiation thérapeutique par le jeu théâtralisé est une approche psychanalytique qui aborde les problématiques infantiles liées aux angoisses névrotiques et aux pathologies limites, telles que l'instabilité, l'agressivité et les inhibitions cognitives et affectives. Le jeu théâtralisé est par la diversité des configurations relationnelles qu'il permet, par la complexité des situations psychiques qu'il mobilise, par la richesse des registres de l'imaginaire qu'il développe et par le recours aux différents niveaux de symbolisation qu'il implique, représente une médiation thérapeutique particulièrement efficiente pour l'enfant à la période de latence.
Après en avoir décrit le support théorique et le protocole, les auteurs nous présentent trois récits de fonctionnement de ces groupes "histoires".
L'auteur s'inspire de contes traditionnels relativement peu connus, pour développer un mode d'approche interactive original, propice à l'émergence d'un conte imaginé. L'ouvrage propose de nombreux contes thérapeutiques créés en fonction de situations cliniques diverses (enfant, adulte, couple et famille), ainsi que des outils pour stimuler et orienter la créativité des praticiens (psychothérapeute, éducateur, pédagogue...).
Un guide complet pour comprendre et pratiquer une médiation thérapeutique à la fois efficace et ludique. L'art de la marionnette, souvent perçu selon les sociétés dans une perspective récréative, rituelle ou magique, peut aussi avoir des vertus thérapeutiques. Les enfants, très réceptifs à l'imaginaire porté par les petites figurines qu'ils façonnent eux-mêmes, peuvent à cette occasion verbaliser de façon indirecte mais souvent très limpide leur difficulté d'être.
L'ouvrage rend compte des possibilités offertes par les ateliers thérapeutiques avec des marionnettes et des modalités de mise place de tels ateliers.
Livre de Christiane Barcet, édité par Chronique sociale, publié en 2016.
Mots clés : Deuil, Mort, Enfant, Psychanalyse, Souffrance, Accompagnement, Soutien psychologique, Séparation, Famille
Le deuil, c'est d'abord la rencontre de la douleur. C'est cette profonde tristesse qui fait tellement mal quand, dans un tremblement de terre, la mort nous sépare de quelqu'un de très aimé. Mais le deuil c'est aussi un processus de vie. Il s'agit de traverser la douleur mais aussi de la laisser se transformer. En reconnaissant "pour de vrai" l'absence définitive, en revisitant les ambivalences, les regrets, les souvenirs, et même les colères, celui qui pleure se différencie petit à petit de celui qu'il a perdu.
Doucement, lentement, il pourra progressivement s'en détacher sans l'oublier. Au long du temps, cette absence insoutenable pourra se transformer en une présence intérieure précieuse. Quand un enfant est touché de plein fouet par la mort d'une personne importante pour lui, il est projeté dans un vécu d'abandon où il pourrait se perdre. Il ne peut pas tout seul en émerger. Il a besoin du secours d'un adulte qui entende sa détresse et lui manifeste qu'il en comprend l'ampleur.
Entrer dans ce chemin de deuil, c'est apprendre à vivre à nouveau, non pas sans l'être aimé, mais avec lui au plus profond du coeur. Cet ouvrage, à partir de rencontres vécues dans une écoute psychanalytique, propose de mieux comprendre ce chemin et de chercher comment accompagner l'enfant endeuillé.
Livre de Marion Feldman, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Enfant, Violence, Enfant maltraité, Soin, Traumatisme, Enfant en difficulté, Psychologie du développement, Anthropologie, Approche historique, Psychanalyse
Les enfants exposés aux violences collectives ont été confrontés à des traumatismes individuels, familiaux et/ou groupaux qui fragilisent leur développement. La perte des enveloppes culturelles et/ou familiales peut alors générer la « crainte de leffondrement » psychique de ces enfants en mettant à mal leur continuité dexistence. A partir de cinq histoires collectives la Shoah, la colonisation franco-algérienne, les familles tamoules exilées en France, le génocide au Rwanda et les violences de lhistoire dHaïti cet ouvrage analyse l'impact des violences collectives sur les enfants (bébés, enfants et adolescents) et leur construction subjective. A larticulation de lindividuel et du collectif, de la psychanalyse, de lhistoire et de lanthropologie, les auteurs apportent un éclairage sur les ébranlements du processus de développement. Ils proposent des analyses étayées sur des observations fines menées dans différents contextes et dessinent des pistes pour penser les modalités de soins.
Livre de Bernard Golse, Alain Braconnier, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Représentation sociale, Psychanalyse, Psychologie, Déni, Addiction, Pathologie, Séparation, Institution
Quil sagisse du bébé ou de ladolescent, la référence au clivage prend de multiples visages. Pourquoi, à ces différents âges de la vie sommes-nous souvent contraints de prendre en compte son existence et den préciser linfluence ? Serait-ce le fait de la menace constante des enjeux de la construction de la psyché ? Ou encore, celui de la difficulté à établir des liens avec soi et avec lautre ? Laptitude à se diviser intérieurement ne vaut-elle pas comme une ressource humaine qui nous mène de lamour primaire à lambivalence ? Face au bébé et à ladolescent, les ponts semblent parfois rompus, menaçant les uns et les autres dune déchirure si ce nest dun effondrement. Le clivage permettrait-il alors de freiner le tourbillon des séparations et déviter ainsi les ruptures intrapsychiques, intersubjectives et interpersonnelles ? À partir de leurs pratiques cliniques, les auteurs interrogent cette notion psychanalytique, en allant au-delà de la seule référence au clivage du moi comme processus de défense face au « conflit entre la revendication de la pulsion et lobjection faite par la réalité » (Freud, 1938).
Livre de Martine Bodenant, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Centre maternel, Violence conjugale, Accueil d'urgence, Crise, Histoire sociale, Récit de vie, Enfant, Père, Psychanalyse, Vie institutionnelle, Femme, Oeuvre normande des meres
Martine Bodénant est éducatrice spécialisée. Elle a exercé durant une trentaine d'années dans un centre d'accueil d'urgence pour mères et enfants en crise conjugale et familiale.
Dans un récit à la première personne, elle raconte comment elle et son équipe ont répondu par leur travail éducatif aux questions posées par la violence au quotidien. En se tenant au plus près de son vécu de professionnelle, de ses doutes, de ses erreurs et prises de conscience, elle témoigne de son métier et de ses engagements syndical et féministe.
Elle inscrit son cheminement dans les logiques et les contradictions institutionnelles particulières, mais aussi dans un contexte politique, social et idéologique où la question de la violence conjugale et donc des relations hommes/femmes mobilisent fortement la société civile.
En rendant hommage au travail en équipe et aux femmes, enfants, hommes, qui, loin de se réduire à leurs difficultés, lui ont permis de grandir psychiquement, elle montre combien la part subjective idéaux, pensées, croyances est présente dans la relation éducative et comment les instances de parole analyse de pratique, supervision permettent de donner du sens à sa pratique professionnelle et de construire des projets au plus près des besoins et des désirs des publics accueillis. [présentation de l'éditeur]