PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Marion Haza, Sylvain Missonnier, édité par Erès, publié en 2019.
Mots clés : Jeu vidéo, Médiation, Soin, Thérapie, Parole, Transfert, Technologie numérique, Psychanalyse, Relation soignant-soigné, Enfant, Adolescent, Dynamique de groupe, Addiction
Cet ouvrage offre un regard clinique sur un mode de prise en charge nouveau. Il propose un outil de travail précis pour les cliniciens ou étudiants en psychologie ou psychiatrie, à partir d'exemples de soins d'enfants ou d'adolescents avec le jeu vidéo. Ce livre présente des séquences cliniques auprès d'enfants et adolescents dans lesquelles le jeu vidéo devient objet de médiation. Les auteurs sont tous des cliniciens.
Ils analysent et développent les intérêts et les enjeux de l'usage de cet outil dans la dynamique thérapeutique auprès d'enfants ou adolescents, en soin individuel ou groupal, institutionnel ou libéral. La médiation numérique a été pensée pour des sujets jeunes qu'ils soient, ou non, habitués, adeptes du jeu vidéo, ou joueurs excessifs. Ce n'est pas la nature du jeu vidéo en lui-même qui est étudiée mais bien sa caractéristique de médiation, induisant des jeux de transfert et contre-transfert à l'oeuvre dans toutes rencontres cliniques.
Cet ouvrage se situe dans l'actualité des problématiques autour de la radicalisation. Il propose une analyse complexe de ce qui conduit une population jeune à une expression radicale. Tenant compte des travaux actuels, il recentre, à partir du concept de malêtre les processus latents en œuvre dans les passages à l'acte. Il ouvre des perspectives dans l'analyse et la prise en charge des situations de violence extrême, en se dégageant d'une approche strictement individuelle - ce qui laisse envisager d'autres dispositifs d'accompagnement.
Les observations cliniques présentes montrent la nécessaire prise en compte des postures psychiques des intervenants et les modalités de construction de dispositifs. Cet ouvrage collectif s'inspire largement des grands concepts développés par René Kaës pour une meilleure compréhension d'un phénomène contemporain de première importance.
Livre de Bernard Chouvier, édité par Dunod, publié en 2018.
Mots clés : Culture-Loisirs, Conte, Enfant, Émotion, Initiation, Adolescent, Identité, Identification, Psychanalyse, Symbolique, Mythe, Livre pour enfant, Culture populaire, Imaginaire
Le conte nous accompagne toute notre vie. Pendant lenfance, leur puissance imaginaire comble les périodes dennui, et leur pouvoir émotionnel ponctue les situations familiales difficiles. A ladolescence, ils sont un recours et un secours possibles pour ce passage identitaire douloureux. Puis, devenus parents, cest la redécouverte de la chaleureuse présence du conte, à travers le regard émerveillé des enfants. Au plaisir du conte est louvrage dun psychanalyste passionné depuis lenfance par les contes et leur pouvoir « magique ». Écrit à la première personne, émaillé de souvenirs personnels, cet ouvrage nous fait pénétrer intimement dans cet univers et ses infinies ressources. Fantastique, énigmatique, effrayant, ambivalent, B. Chouvier décrit chacun des personnages (lutins, diable ) qui peuplent les contes ; il en décrit les caractéristiques et en présente une histoire. Il donne à voir deux contes traditionnels (Petit Chaperon rouge, Cendrillon) et décrit les lieux habituels des contes (montagne, forêt ). En filigrane, il analyse la portée symbolique de tous ces éléments et donne ainsi des clefs pour mieux nous comprendre.
Livre de Bernard Golse, Alain Braconnier, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Représentation sociale, Psychanalyse, Psychologie, Déni, Addiction, Pathologie, Séparation, Institution
Quil sagisse du bébé ou de ladolescent, la référence au clivage prend de multiples visages. Pourquoi, à ces différents âges de la vie sommes-nous souvent contraints de prendre en compte son existence et den préciser linfluence ? Serait-ce le fait de la menace constante des enjeux de la construction de la psyché ? Ou encore, celui de la difficulté à établir des liens avec soi et avec lautre ? Laptitude à se diviser intérieurement ne vaut-elle pas comme une ressource humaine qui nous mène de lamour primaire à lambivalence ? Face au bébé et à ladolescent, les ponts semblent parfois rompus, menaçant les uns et les autres dune déchirure si ce nest dun effondrement. Le clivage permettrait-il alors de freiner le tourbillon des séparations et déviter ainsi les ruptures intrapsychiques, intersubjectives et interpersonnelles ? À partir de leurs pratiques cliniques, les auteurs interrogent cette notion psychanalytique, en allant au-delà de la seule référence au clivage du moi comme processus de défense face au « conflit entre la revendication de la pulsion et lobjection faite par la réalité » (Freud, 1938).
Livre de Catherine Chabert, Sylvain Missonnier, Alberto Konichckis, et al., édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Psychologie, Psychologie du développement, Perte, Anxiété, Souffrance psychique, Symbiose, Fantasme, Deuil, Psychanalyse, Dépendance, Sexualité, Transfert, Ambivalence, Temps, Créativité, Enfant, Adolescent, Personne âgée, Vieillissement
L'ouvrage explore les multiples voies qui s'offrent à nous pour aborder la question des séparations, qu'elles relèvent d'une catastrophe ou qu'elles assurent une victoire. Les séparations, entre attraction et perte, séduction et renoncement, scandent le rythme de la présence et de l'absence, tout au long de la vie, dans ses passages, ses aléas et ses désordres, dans ses rencontres et ses miracles. Entraînées par la masse d'affects tristes, nostalgiques voire mélancoliques, figées par l'angoisse de l'éloignement et de la mort, les séparations risquent d'être essentiellement saisies dans le halo du désespoir ou du traumatisme. Ce serait oublier la détermination constructive, indispensable à tous les processus de différenciation : qu'ils se déclinent entre dedans et dehors, réalité psychique et réalité matérielle, moi et autre, masculin et féminin, ils trouvent dans l'expérience de séparation et dans les représentations qu'elle se donne, un support fondamental riche de toutes les potentialités de changement. Catherine Chabert, professeur à l'Université Paris V, Laboratoire de psychologie clinique et de psychopathologie, psychanalyste, membre de l'APF.
Dans la ligne de ses travaux précédents sur lautorité, Daniel Marcelli nous propose un ouvrage passionnant sur la séduction, appuyé sur la clinique. Dans nos sociétés démocratiques où se trouve prôné lindividualisme, cest-à-dire le « respect » des décisions de chacun, la contrainte et la coercition apparaissent comme des moyens dun autre temps. Au niveau du pouvoir politique par exemple, la publicité et la séduction simposent, afin de susciter le désir pour que lindividu agisse librement, mais comme on veut quil agisse.Et en matière déducation, les parents et les éducateurs se trouvent pris dans le dilemme interdire ou séduire. Ils choisissent donc de séduire, car interdire suscite lopposition. D'où la fragilité du pouvoir, celui du politique comme celui des parents. Le problème est que ladhésion obtenue par la séduction na pas pour corollaire la reconnaissance dune autorité. Une réflexion très nouvelle sur lévolution de nos sociétés modernes, aux confins de la psychologie de lenfant et de la psychopathologie de la vie quotidienne.