Olivier est formateur en menuiserie dans un centre d'apprentissage et de réinsertion. Il examine le CV d'un candidat et le refuse dans son atelier. Cependant, en proie à un trouble étrange, il guette le postulant à la dérobée, puis rentre chez lui. Il vit seul. Son ex-femme, Magali, vient lui annoncer son remariage et sa grossesse. Après son départ, Olivier fait des exercices pour son dos douloureux. Le lendemain, toujours obsédé par le nouvel apprenti, il décide de l'accepter. Le soir, Olivier le suit de loin. Puis il passe voir Magali, et lui dit que Francis, le jeune assassin de leur fils a été libéré et s'est présenté au centre, mais qu'il ne l'a pas pris. Olivier, méthodique, précis, poursuit la formation de Francis et de ses camarades. Il dérobe la clef du studio de Francis et y reste un moment. Magali, découvre, bouleversée, qu'Olivier lui a menti, et cherche à obtenir de lui des explications qu'il est incapable de fournir. Le week-end suivant, il emmène Francis choisir du bois à la scierie de son frère. Durant le trajet, Francis lui demande d'être son tuteur. Olivier le questionne sur le motif de sa détention. Le garçon répond sans montrer de regret. À la scierie, Olivier lui révèle la vérité. Affolé, Francis s'enfuit. Olivier le rattrape, puis le relâche et retourne à son chargement. Francis vient le rejoindre pour l'aider.Un film extrêmement fort et troublant.
En complément : Entretien inédit avec Jean-Pierre et Luc Dardenne ; entretien inédit avec Olivier Gourmet ; séquence commentée par Frédéric Bonnaud ; bande-annonce du film.

La lutte tant intérieure qu'extérieure pour la reconquête de ses droits d'une jeune femme qui a été stérilisée de force ainsi que de son compagnon qui cherche une reconnaissance sociale par le travail.La vie en institution, la stigmatisation, le tabou de la sexualité des personnes handicapées, et la perpétration de stérilisations coercitives en France, vus à travers le cas particulier de cette jeune femme infirme moteur cérébrale qui a décidé de témoigner et envisage d'entreprendre des poursuites à l'encontre du médecin qui a pratiqué la stérilisation et de ses parents : on apprendra que leur I.M.C n'était pas transmissible dans l'éventualité d'une grossesse. Après une longue procédure, le juge des tutelles prendra des mesures pour que la mère ne soit plus sa curatrice. [Présentation de l'éditeur]

C'était en 1950, autant dire à des années- lumière. Un foyer est créé à Vitry-sur-Seine, un foyer de mi-liberté pour accueillir vingt à trente mineurs. Des jeunes placés par décision du juge. Jeunes en danger, ou jeunes caractériels, ayant commis des actes de délinquance. Des sauvageons, dirait-on aujourd'hui. Très vite, le foyer de Vitry, par sa philosophie, ses méthodes, va devenir un centre à part. Sous l'impulsion de son directeur, Joe Finder, il se veut un lieu d'épanouissement et de liberté, à l'opposé des centres fermés de l'époque. Pendant trente ans, plus de trois cents jeunes sont passés par Vitry. C'est leur histoire, l'histoire de mal partis qui arrivent quelque part.

Deux immigrés clandestins à Londres sont les témoins impuissants d'un trafic d'organes. Thriller social et grinçant, S.Frears dépeint avec humanité et justesse le quotidien probable des migrants du tiers-monde. Un film d'une "actualité" brûlante ou immigration rime souvent avec survie et exploitation.

Ce film évoque les dernières semaines de vie d'Anne, au terme de son combat contre le cancer. Consciente du peu de temps qui lui restait, elle avait choisi de rester parmi les siens, ses enfants, ses amis. Le témoignage livré par son compagnon est illustré d'images originales, mêlant dessins et photographies. [Résumé]

Si tout être humain a besoin de lien, il a aussi besoin de se sentir parfois séparé autonome, différencié. Les liens se sont structurés dans l'enfance, l'autonomie s'élabore à l'adolescence. Dans cette discussion à deux voix, nous abordons les différents enjeux de cette séparation. L'impossibilité d'élaborer la séparation conduit à la pathologie de la dépendance. [Résumé]

Mike Leigh, réalisateur nous propose une exploration de la famille en Grande-Bretagne dans tous ses états. Il semble faire un constat désespéré de la famille, à la limite parfois du misérabilisme mais, dans l'entre-deux, haines et amours s'entremêlent progressivement. Les personnages sont décrits dans le monde dans lequel ils vivent et avec les relations qu'ils entretiennent. Le film a été présenté dans la Sélection Officielle du Festival de Cannes 2002. [Résumé]

Anne Ancelin Schutzenberger, Docteur en lettres et en psychologie, confie à travers son intervention sa méthode de travail et fait une démonstration pratique avec une participante à la journée d'étude du génosociogramme et de secrets de famille liées aux guerres. Elle démontre également un travail associant le corps et la parole pour accompagner une libération du passé. [Résumé]

Adaptation du roman autobiographique Ils disent que je suis une beurette de Soroya Nini, ce film trace le portrait d'une jeune fille d'immigrés algériens à la recherche de son identité. A quinze ans, Samia vit dans une famille entre deux cultures dans la banlieue de Marseille. Comme toutes les adolescentes, elle aspire à plus d'indépendance. Mais pour ses parents, sa place est à la maison pour servir les hommes du foyer. Son frère aîné Yacine entend lui faire respecter les traditions familiales et religieuses. [Résumé]

La réalisation de ce film est l'aboutissement d'un travail de près de deux ans entrepris avec un groupe d'assistantes maternelles, de l'équipe éducative d'un service de placement familial et des responsables départementaux de l'aide sociale à l'enfance et de la PJJ des Pyrénées Atlantiques. L'objectif est de répondre aux questions, aux doutes, aux craintes qui peuvent surgir à l'occasion d'un projet d'accueil à domicile d'un adolescent. Ce document s'adresse à l'ensemble des professionnels du secteur psycho-socio-éducatif. Livret d'accompagnement présentant le cadre législatif et judiciaire du dispositif institutionnel. (Source : Prisme, Documentation sociale)