PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
En complément : Contient 35 épisodes de la série et un livret de 20 pages. Une série chorale. Au lendemain des attentats. Au cœur de la psychanalyse. Les personnages (avec Eric Toledano, Olivier Nakache, Pierre Salvadori, Mathieu Vadepied, Nicolas Pariser, les scénaristes David Elkaïm, Vincent Poymiro, et tous les comédiens) (21 min).
Mots clés : Femme, Précarité, SDF, Accueil de jour, Relation travailleur social-usager, Solidarité, Travailleur social, Réinsertion professionnelle, Paris
Suite à une décision municipale, l’Envol, centre d’accueil pour femmes SDF, va fermer. Il ne reste plus que trois mois aux travailleuses sociales pour réinsérer coûte que coûte les femmes dont elles s’occupent : falsifications, pistons, mensonges… Désormais, tout est permis !
En complément : making of, scènes coupées.
[Extr. jaquette]
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Clandestinité, Réfugié, Aide juridictionnelle, Assistance, Association, Solidarité, Intégration, Travail, Immigration, Témoignage, Droit d'asile, Titre de séjour, CIMADE, Paris
Suivant le quotidien d'une permanence de la Cimade (à l'origine acronyme pour Comité inter-mouvements auprès des évacués), Olivier Cousin filme sans artifice et capte au plus près les émotions des personnes étrangères sans papiers souhaitant une assistance juridique afin de régulariser leur situation. Face aux difficultés (précarité extrême, vie dans l'illégalité, déclassement, exploitation par des employeurs peu scrupuleux), le lieu se révèle un espace chaleureux de solidarité où les langues se délient. Là, toutes et tous aspirent, à travers l'obtention de titres de séjour, à accéder à un semblant de vie normale pour pouvoir, enfin, vivre dans la dignité.
Durant deux ans, Olivier Cousin a installé sa caméra dans les locaux de la permanence RCI/Cimade (Réseau Chrétiens-Immigrés) de Paris-Belleville, où lui-même a œuvré un temps comme bénévole. Dans cet espace clos, salariés et bénévoles écoutent, orientent, réconfortent, cherchant les meilleures stratégies pour que les demandes de celles et ceux qui sont parfois depuis de nombreuses années en France aboutissent. En révélant l'hypocrisie d'un système exploitant cette clandestinité, Murs de papiers rappelle que l'immigration, à travers la main d'œuvre bon marché qu'elle génère, n'est pas un coût mais un bénéfice, pour l’État comme pour les entreprises, "générant une contribution budgétaire nette positive de plusieurs milliards d'euros par an". Le durcissement des régularisations est d'autant plus absurde que, comme l'explique l'une des femmes œuvrant à la permanence, non seulement les migrations ne s'arrêteront pas, mais elles ne feront qu'augmenter. Cependant elle ajoute : "On n'est pas envahi et on ne le sera jamais !" (Caroline Châtelet). (Description éditeur)
Film de Stanislas Zambeaux, Edouard Zambeaux, 2017.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Lien social-Précarité, Accueil d'urgence, Immigré, Famille, Jeune, Vie quotidienne, Précarité, Atelier d'écriture, Chant, Création, Honte, Paris
Une plongée au cœur de l’Archipel, un centre d'hébergement d'urgence au cœur de Paris qui propose d’accueillir les familles à la rue ou des migrants seuls. Djibi et Ange sont deux adolescents qui vivent au centre avec leurs parents. Ils y affrontent des combats à mener. D'autant plus durs que le centre doit fermer et que les familles apprennent qu'elles seront séparées. Et c'est avec l'écriture et le chant qu’ils s'échappent un peu et parlent avec justesse de leurs histoires et de ce quotidien.
En complément (21 min.) : "En musique" , "Ils ont fait l'Archipel", "Souvenirs". Et un dossier pédagogique imprimable.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social : Formation, Action sociale : histoire et perspectives, Ecole-Enseignement, Courants de pensée en sciences humaines, Action sociale, Travail social, Définition, Profession, Histoire sociale, Usager, Droits des usagers, Formation, Étudiant, Assistant de service social, Éducateur spécialisé, Conseiller en économie sociale et familiale, Parcours professionnel, Centre social, Équipement socioculturel, Milieu urbain, Quartier, Citoyenneté, Relation d'aide, Accompagnement social, Immigré, Jeune, Entretien, Groupe de parole, Logement social, Accueil de jour, Paris
"Vous avez dit social ?" s’adresse à tous ceux concernés par le travail social et au grand public. Le dispositif interactif du web documentaire est composé de cinq espaces :
- un espace « Métiers» où nous suivons des professionnels en situation d'entretien avec des usagers et des usagers bénéficiant d'un suivi social. Ainsi qu'un focus sur les formations en travail social.
- un espace « Agir/ Vivre ensemble» décliné en 6 sous parties. Des actions citoyennes dans le 18 ème arrondissement de Paris.
- un espace « Portraits» où sont rassemblé 5 portraits d'usagers ou de professionnels.
- un espace « Mots-clés» avec 15 mots vus par des spécialistes en sciences humaines et en travail social.
- un espace « histoire » qui retrace en images d’archives les 6 grandes étapes du travail social, de la charité à l’organisation par l’état de la solidarité collective ;
- 3 parcours thématiques.
- un quizz sur le système social français accessible dans toutes les rubriques.
Mots clés : Enfance-Famille, Accueil enfant-parents, Médiation familiale, Parents, Psychologue, Divorce, Séparation, Paris
Dirigé par un tandem de psychologues, le CECCOF, à Paris, aide les "enfants du divorce". A l’écart du champ de bataille familial, ce "lieu neutre" organise dans un cadre apaisé une médiation entre l’enfant et le parent qu’il ne voit plus. Son action est complémentaire de celle du juge aux affaires familiales de Créteil mais ici l’enfant est au centre. Peu à peu libéré du conflit dont il est l’otage, il parvient à exprimer sa propre volonté.
Sous le regard de la psychologue, un garçon de 11 ans lâche rageusement à son père : "Je ne veux plus porter ton nom." Le père reconnaît sa faute d’avoir disparu pendant deux ans sans explication. La réconciliation ne progresse guère jusqu’à ce que le père se présente avec un beau chien en laisse. Par une caresse sur le museau de l’animal, le fils signifie alors la fin des hostilités. Ce lieu neutre permet qu’adviennent ces rencontres, ces mots et ces gestes. Un garçon de 5 ans a vu sa mère battue par son père alcoolique. Assis entre eux deux en face de la psychologue, il tremble, incapable d’articuler un mot. Les efforts maladroits de ce père fragile seront vains, les psychologues se chargeront de lui faire accepter cet échec. Après maints refus, une fille de 11 ans accepte d’aller en visite chez son père. Les droits crispés sur son sac, elle répète en sanglotant : "Mais je veux pas rester la nuit." Le film réussit à capter quantité de gestes et de silences aussi éloquents que les mots. (Eva Segal) (Présentation éditeur)