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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Les Enfants d'abord, chroniques d'un lieu neutre

Type de fiche
Film
Type de film
Documentaire
Support de diffusion
DVD
Réalisateur du film
Christine Tournadre
Directeur de production
Homemade Productions / Directeur de production
Organismes
France 3 Paris-Île-de-France
Diffuseur
CNC Images de la culture
Date de publication
2014
Durée du film
52 min.
Domaines Prisme
Enfance-Famille
Mots-clés Prisme
Accueil enfant-parents, Médiation familiale, Parents, Psychologue, Divorce, Séparation
Lieux
Paris
Résumé

Dirigé par un tandem de psychologues, le CECCOF, à Paris, aide les "enfants du divorce".  A l’écart du champ de bataille familial, ce "lieu neutre" organise dans un cadre apaisé une médiation entre l’enfant et le parent qu’il ne voit plus. Son action est complémentaire de celle du juge aux affaires familiales de Créteil mais ici l’enfant est au centre. Peu à peu libéré du conflit dont il est l’otage, il parvient à exprimer sa propre volonté.

Sous le regard de la psychologue, un garçon de 11 ans lâche rageusement à son père : "Je ne veux plus porter ton nom." Le père reconnaît sa faute d’avoir disparu pendant deux ans sans explication. La réconciliation ne progresse guère jusqu’à ce que le père se présente avec un beau chien en laisse. Par une caresse sur le museau de l’animal, le fils signifie alors la fin des hostilités. Ce lieu neutre permet qu’adviennent ces rencontres, ces mots et ces gestes. Un garçon de 5 ans a vu sa mère battue par son père alcoolique. Assis entre eux deux en face de la psychologue, il tremble, incapable d’articuler un mot. Les efforts maladroits de ce père fragile seront vains, les psychologues se chargeront de lui faire accepter cet échec. Après maints refus, une fille de 11 ans accepte d’aller en visite chez son père. Les droits crispés sur son sac, elle répète en sanglotant : "Mais je veux pas rester la nuit." Le film réussit à capter quantité de gestes et de silences aussi éloquents que les mots. (Eva Segal) (Présentation éditeur)