PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Destins croisés au cœur du plus grand squat de France. Nafissat, Rudina, Salman et Myriam. Quatre migrants, parents ou adolescents, vivant au Marais, un squat du centre-ville de Caen. Ils nous racontent comment ils réussissent dans la clandestinité à se forger une identité française. Comment ils vivent dans cet immense squat autogéré accueillant 250 habitants dont 80 enfants. Ils nous entraînent dans leur quotidien et révèlent leurs difficultés et leur rêve de "ne plus être considéré comme des invisibles et des indésirables". Nous avons suivi ces habitant.e.s pendant sept mois, jusqu’à l’expulsion du squat. (Présentation éditeur)
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Immigré, Immigration, Droit d'asile, Accueil d'urgence, Accueil de jour, Hôtel social, Enfant, Famille en difficulté, SDF, Bénévolat, Annecy
Dans une forme toute empreinte de délicatesse, tressant de longues séquences au plus près des enfants, quelques témoignages des parents en voix off et des rappels de l'évolution de la loi à l'égard des réfugiés, Le Bon Grain et l'Ivraie donne à voir les conséquences concrètes de la politique française à l'égard des exilés. A Annecy, au-delà de la précarité de ces familles, Manuela Frésil se concentre sur les enfants, qui développent au quotidien l'art et la manière de s'adapter. Debout face caméra, deux fillettes répondent à des questions sur le lieu où elles vivent. Bientôt, leur frère les rejoint et explique comment ils ont manqué être expulsés vers le Kosovo, leur pays d'origine. Le propos du Bon Grain et l'Ivraie se condense dans cette poignée de minutes inaugurales, où une séquence anodine révèle son versant tragique. C'est que le quotidien des familles filmées durant un an par Manuela Frésil n'a rien de "normal". Dans l'attente de l'obtention du statut de réfugiés, toutes sont expulsées du centre d'hébergement d'urgence (une ancienne colonie de vacances) suite à la décision du préfet de fermer le lieu. Au fil des mois, tandis que les familles vont d'hôtel social en jardin public, de logements prêtés par des particuliers à une ancienne école primaire, le film suit les enfants. Dans les jeux, les danses, les chants, les dialogues face caméra avec la réalisatrice, se dessinent peu à peu une attention et une tendresse réciproques. Alors que les adultes, au lointain, masquent comme ils peuvent leur désarroi, le regard lucide de ces jeunes personnes maintient un semblant d'espoir. (Caroline Châtelet) (Présentation éditeur)
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Exil, Femme, Immigré, Migration, Précarité, Récit de vie, Résilience, Traumatisme, Violence, Violence conjugale, Solidarité
Les violences liées à la condition d'être femme n'épargnent à ce jour aucune société. Qu'advient-il de ces femmes qui résistent ?
"Au loin le point du jour" suit quelques-unes de ces migrantes, accompagnées parfois de leurs enfants, qui décident de partir et d'en finir avec les menaces. Aux blessures de l'intime s'ajoutent l'épreuve de l'exil et la difficulté de survivre dans la précarité de leur situation administrative et matérielle.
Le soutien des associations qui les accompagnent et les liens de solidarité qui se tissent leur permettent néanmoins de retrouver la force de se reconstruire peu à peu et de s'engager sur le chemin de la résilience. (Source : 4ème de couverture)
Film de Stanislas Zambeaux, Edouard Zambeaux, 2017.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Lien social-Précarité, Accueil d'urgence, Immigré, Famille, Jeune, Vie quotidienne, Précarité, Atelier d'écriture, Chant, Création, Honte, Paris
Une plongée au cœur de l’Archipel, un centre d'hébergement d'urgence au cœur de Paris qui propose d’accueillir les familles à la rue ou des migrants seuls. Djibi et Ange sont deux adolescents qui vivent au centre avec leurs parents. Ils y affrontent des combats à mener. D'autant plus durs que le centre doit fermer et que les familles apprennent qu'elles seront séparées. Et c'est avec l'écriture et le chant qu’ils s'échappent un peu et parlent avec justesse de leurs histoires et de ce quotidien.
En complément (21 min.) : "En musique" , "Ils ont fait l'Archipel", "Souvenirs". Et un dossier pédagogique imprimable.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accompagnement, Accueil, Action sociale, Administration, Aide sociale, Association, Bénévolat, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Droit d'asile, Immigré, Intégration, Militantisme, Motivation, Relation d'aide, Solidarité, Souffrance psychique
Suite à la création d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile dans une petite commune rurale du Limousin, un élan de solidarités a vu le jour. Bénévoles et militants se sont mobilisés pour faire face à des situations humaines complexes, parfois dramatiques. Les suivre au fil des mois, dans leurs engagements, leurs convictions, leurs doutes et leur enthousiasme est l’occasion unique de révéler les enjeux d’une expérience solidaire en terre d’asile. (Source : 4ème de couverture)
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfant, Exil, Immigration, Immigré, Réfugié, ITALIE
Samuele a douze ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l'école, adore tirer et chasser avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la traverser pour rejoindre so'n île. Car il n'est pas sur une île comme les autres. Cette île s'appelle Lampedusa, et c'est une frontière hautement symbolique de l'Europe, traversée ces vingt dernières années par des milliers de migrants en quête de liberté.