Cet entretien revient sur la démarche philosophique de Geneviève Fraisse, née dans l'effervescence de Mai 68 et du Mouvement de Libération des Femmes. Il souligne son apport original à l’histoire des femmes en tant que philosophe, son intérêt pour les logiques généalogiques des émancipations, et son insistance sur l’historicité des rapports de sexe. Son travail est axé sur l'épistémologie politique de la pensée féministe. [Présentation de l'éditeur]

À quels risques psychiques sont soumis les professionnel·le·s des « métiers du lien » ? Comment les accompagner dans des dispositifs cliniques qui leur permettent de revitaliser leur pratique, pour tenter qu'ils ou elles soient moins malmené·e·s par les attaques aux liens, devenues courantes aujourd'hui, dans les champs de l'enseignement ou du médico-socio-éducatif ? Les recherches cliniques d'orientation psychanalytique développées par Claudine Blanchard-Laville depuis nombre d'années lui ont permis de construire une théorisation pour explorer les mouvements psychiques sous-jacents aux liens professionnels, qu'ils soient didactiques, formatifs ou d'accompagnement. Cette rencontre propose d'examiner avec l'auteure les possibles remaniements psychiques favorables à l'exercice d'un travail vivant dans les métiers de l'enseignement, de la formation, de l'éducation et du travail social. [Présentation de l'éditeur]

Les états-limites désignent des fonctionnements psychiques complexes, situés entre névrose et psychose, marqués par des défenses spécifiques et une grande instabilité identitaire. Leur fonctionnement psychique oscille entre toute-puissance et vide, dépendance et rejet, mettant à l’épreuve le clinicien face à une souffrance relationnelle et existentielle aiguë. Comment accompagner ces patients sans se laisser submerger par leurs mouvements intenses de dépendance et de rejet ? En quoi ces fonctionnements psychiques redéfinissent-ils notre conception des frontières entre normalité et pathologie ?

Dans le huis–clos des maisons, des parents d'enfants handicapés en grande dépendance espèrent une place dans les services d'accueil et d'accompagnement. La prise en charge des adultes est très problématiques en Belgique par manque de places. La réalisatrice, elle même, est dans cette situation avec son fils presque majeur. En attendant, ils tentent de faire face aux difficultés et aux troubles du comportement. Dans ce marasme existentiel, le film suit les familles dans leur quotidien et leur combat ainsi que le travail de Lucas, éducateur à domicile,  spécialisé en autisme, conseillé parfois par l'hôpital, qui se rend au domicile des familles et tente de les aider. Bourré d'énergie et d'optimisme, Lucas permet aux familles à bout de souffle de construire une vie plus apaisée sans attendre une solution structurelle qui tarde à venir.