Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Article de Béatrice Kammerer, Isabelle Gravillon, Daniel Marcelli, et al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 650, janvier 2024, pp. 32-62.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Relation enfant-parents, Autorité, Tolérance, Solidarité, Valeur, Sanction, Réparation, Violence, Maltraitance, Approche historique, Pouvoir, Émotion, Famille, Évolution, Fatigue, Répit, Loi 2019-721 du 10 juillet 2019
Depuis plusieurs mois, la polémique ne cesse de rebondir entre les défenseurs d’une éducation « positive », bienveillante mais parfois perçue comme laxiste, et les partisans d’un « retour à la discipline », qui incarneraient la nécessité d’imposer aux enfants des limites éducatives. L’école des parents se devait de revenir sur ce débat enflammé et d’élargir, comme à son habitude, la perspective tout en approfondissant la thématique grâce à l’analyse de différents spécialistes : psychiatres, psychologues, psychanalystes, mais aussi sociologues, historiens… Car ces controverses, qui interrogent l’évolution de la famille, du droit, du rapport à la science et, plus largement, la place de l’enfant dans nos sociétés, s’inscrivent dans nos traditions éducatives, sociales aussi bien que religieuses.
Face à l’hypermédicalisation de l’accouchement, les revendications de pratiques plus respectueuses du vécu et du corps de la femme ont abouti à de nouvelles orientations : limitation des interventions médicales inutiles, participation des femmes aux décisions concernant la prise en charge de la douleur, formation des soignants à de nouvelles positions d’accouchement… Selon l’Enquête nationale périnatale 2021, plus de 80% des femmes continuent cependant à recevoir une péridurale. Les demandes d’accouchement naturel ou à domicile sont-elles en hausse ? Qui y a recours et pourquoi ? Quelle place est aujourd’hui laissée aux pères lors de la naissance ? Comment la dépression périnatale est-elle prise en charge ? Les nouvelles technologies, comme l’échographie 3D, ont-elles un impact sur la construction de la parentalité ?
Ce numéro de L’école des parents dresse un état des lieux de la naissance en 2023.
Un nombre croissant de parents se plaignent que leur enfant est insupportable : il ne tient pas en place, n’obéit pas, maîtrise mal ses émotions et rend leur quotidien très difficile. Dans les écoles, les enseignants signalent dans chaque classe, chaque année, deux ou trois élèves très agités, parfois agressifs, qui perturbent leur enseignement. Cette hausse du nombre d’enfants turbulents a-t-elle des fondements neurologiques, éducatifs ou culturels, et faut-il s’en inquiéter ? Comment aider les familles, souvent en souffrance, tout comme peuvent l’être aussi ces enfants ? Y a-t-il des pistes pour aider les enseignants à mieux gérer les comportements indésirables ? Et que penser de la médication, qui divise les professionnels ?
Depuis plus de soixante-dix ans, les Écoles des parents et des éducateurs se mobilisent sur le terrain, s’adaptant à l’évolution des familles : plus précaires, plus éclatées, plus diverses sur le plan culturel, plus désemparées face à l’afflux d’informations souvent contradictoires. Ce hors-série rend compte de la richesse des actions qu’elles ont mises en place pour les futurs parents et les parents d’enfants de tous âges, afin de répondre au mieux à leurs attentes et à leurs besoins avec pour principe, toujours, de valoriser leurs compétences. Il présente également une multitude de dispositifs créés par d’autres associations qui œuvrent dans le même esprit d’ouverture et de non-jugement. Le soutien à la parentalité étant enfin reconnu comme grande cause nationale, sur le plan institutionnel, il est temps de faire connaître ces bonnes pratiques et de les mutualiser, pour le bien-être de nos enfants.
Article de Isabelle Gravillon, Anne Lamy, Béatrice Kammerer, et al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 645, octobre 2022, pp. 29-64.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation, Enseignant, Enseignement, Savoir, Évaluation, Révolution, Projet, Rôle, Discipline scolaire, Acquisition des connaissances, Bien-être
Alors que la crise sanitaire est venue rappeler l’importance qu’elle revêt pour les familles, l’école française est plus que jamais au cœur des débats. Décriée pour ses résultats en baisse dans les classements internationaux, son inaptitude à compenser les inégalités sociales, elle traverse une crise de confiance sans précédent, qu’aucune des réformes engagées depuis plusieurs décennies ne semble en mesure d’enrayer. Comment construire l’école du 21e siècle ? Quelles missions lui donnons-nous ? Que doit-elle enseigner aux élèves pour les préparer aux défis de demain ? Faut-il donner plus d’autonomie aux établissements ? Comment faire face à la pénurie d’enseignants ? Experts en sciences de l’éducation, sociologues, philosophes, enseignants se penchent dans ce numéro sur l’état de notre système éducatif et proposent des pistes concrètes pour l’avenir.
L’apprentissage entre pairs se généralise à l’école, où les expériences de coopération et de mentorat se multiplient. Certes, elles ne datent pas d’hier (classes multiniveaux en milieu rural, pédagogie Freinet, etc.), mais elles ont depuis été théorisées et semblent très efficaces pour lutter contre l’échec scolaire, motiver des élèves peu attentifs, ayant besoin d’agir pour apprendre. Quels sont les leviers de cet apprentissage, qui porte sur les savoirs académiques mais aussi informels ? Comment se manifeste-t-il au sein de la famille à chaque âge de la vie, dans les structures d’accueil collectives, entre amis ? Comment s’inscrit-il dans notre époque qui valorise la transmission horizontale, comme en témoigne le succès des blogs, des livres témoignages, des tutos et autres productions d’influenceurs, des groupes de parole ?
Les frères et sœurs des enfants en situation de handicap – moteur, sensoriel, psychique ou mental – sont longtemps restés invisibles, ces derniers accaparant toute l’attention des professionnels de santé, des chercheurs et bien souvent de leurs parents. Pourtant, grandir dans ce contexte marque profondément l’histoire d’un enfant, sa construction identitaire, ses relations avec les autres. Ces frères et sœurs sont-ils, comme on le dit, plus altruistes, plus tolérants ? Souffrent-ils du regard, pas toujours tendre, de leurs pairs ? En famille, nombre d’entre eux sont mis à contribution, avec des risques psychosociaux non négligeables, sans que leur rôle d’aidant soit, là encore, reconnu. Psychologues, sociologues, anthropologues et responsables d’associations se penchent dans ce numéro de L’école des parents sur le vécu de ces fratries particulières.
Chaque année, un élève sur dix est victime de harcèlement à l’école. Si le phénomène est enfin reconnu par les pouvoirs publics, comme en témoigne la mise en place toute récente du dispositif pHARe, il n’en reste pas moins préoccupant, car il est amplifié de manière exponentielle par les réseaux sociaux, au point que certaines, victimes envisagent le suicide. Comment expliquer cette violence spécifique ? Quelles en sont les nouvelles formes, le cyberharcèlement notamment ? Comment lutter contre ces comportements, aux conséquences si lourdes, y compris à long terme ? Faut-il mettre les pairs à contribution, au risque de trop les responsabiliser ? Sur le terrain, des enseignants et des associations sont à l’œuvre depuis une dizaine d’années, inspirés, souvent, par les pratiques des pays nordiques. Ce numéro de L’école des parents dresse un état des lieux de la situation et propose des pistes pour en finir avec ce fléau.
Article de Béatrice Kammerer, Anne Lamy, Marie Frumholtz, Philippe Meirieuet al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 640, juillet-septembre 2021, pp. 29-60.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Environnement, Développement cognitif, Milieu naturel, Écologie, Apprentissage, Milieu rural, Jardinage, Crise, Culture
La crise sanitaire et les confinements successifs ont accru notre besoin de nature et nous ont fait prendre conscience, s’il en était besoin, de son rôle essentiel dans la construction de l’enfant. Dans la nature, ce dernier expérimente ses cinq sens et sa motricité, affronte l’inconnu, le danger parfois, et renforce de ce fait sa confiance en lui et son autonomie. Il découvre aussi les bienfaits de la coopération entre pairs, sa condition d’être humain et ses responsabilités de citoyen vis-à-vis de l’environnement. Tout cela sous réserve, bien sûr, d’être accompagné par ses parents et ses enseignants, avec lesquels il tisse, à cette occasion, une relation plus égalitaire peut-être, plus authentique et plus sereine sûrement. Ce dossier de L’école des parents analyse les bienfaits de la fréquentation de la nature en matière d’éducation et de pédagogie, et s’intéresse plus particulièrement à ceux de l’école dehors, qui rencontre de plus en plus d’adeptes en France.
Article de Béatrice Kammerer, Boris Cyrulnik, Marie Aimée Hays, Anne Lamyet al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 639, avril-juin 2021, pp. 26-64.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Relation enfant-parents, Éducation, Épanouissement, Famille, Soutien psychologique, Professionnel de l'enfance, Père, Psychologie du développement, Résilience, Carence affective, Soutien à la parentalité, Dépression post-partum, Relation enfant-mère, Prématurité, Nourrisson, Enfant handicapé, Fratrie, Accueil enfant-parents, Sage-femme, Épidémie, Anxiété, Politique familiale, Immigré, Culturalisme
Devenir parent est devenu un défi. Plus isolés qu’autrefois, plus désireux de concilier leurs vies familiale et professionnelle, les parents d’aujourd’hui sont soumis à de multiples injonctions, entre autres « réussir » l’éducation de leurs enfants, qui doivent être épanouis, compétents et en bonne santé, si possible avant leurs 3 ans, âge au-delà duquel tout serait joué ! Une pression que beaucoup peinent à supporter.