PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 29-30/2575-2576, Semaines du 26 juillet au 22 août 2021, pp. 44-45.
Mots clés : Gens du voyage, Concertation, Projet, Logement insalubre, Relogement, Bailleur, Logement social, Urbanisme, Accompagnement social, Rhône
Des gens du voyage s'étaient installés sur un terrain municipal à Irigny dans les années 1970. Mais leurs constructions étaient devenus vétustes, et même dangereuses. Il s'agissait de trouver une solution de relogement à huit familles qui s'étaient sédentarisées dans la commune il y a longtemps. La ville a fait appel à un bailleur social pour la construction de logements, en assurant la coordination entre tous les acteurs.
Paru dans la revue Lien social, n° 1297, 8 au 28 juin 2021, pp. 16-17.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Loyer, Logement social, Crise, Propriétaire, Politique, Libéralisme, Société
Le rapport de la fondation Abbé Pierre comptabilise 12,1 millions de personnes touchées à des degrés divers par la crise du logement (soit 18 % des français). Au cinquième rang des pays les plus riches du monde, comment peut-il y avoir en France autant de personnes sans logement ?
Article de Thibault Tellier, Florence Lerique, Didier Desponds, et al.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 238, avril-juin 2021, pp. 5-98.
Mots clés : Territoire-Logement, Loi, Habitat, Urbanisme, Logement social, Approche historique, Politique de la ville, Milieu urbain, Mixité sociale, Bilan, Évaluation, Bailleur, SRU (Loi), Fondation Abbé Pierre, Nantes
"[...] L’un des principes que nous pouvons retenir de cette loi est qu’elle a introduit dans les politiques publiques la notion d’un repère national et quantifiable à atteindre : avec la loi SRU, partout en France, les communes doivent atteindre la proportion de 20 à 25 % de logements sociaux sur leur territoire. La loi SRU a fait en sorte que la production de logement social soit une norme nationale et que cette norme fasse abstraction de toutes les contingences locales, ce qui constitue l’un des facteurs de réussite de cette loi. L’instauration d’un seuil à atteindre a permis de construire un récit autour de la construction de logement social et a permis, parce qu’il s’agissait d’une norme imposée par l’État, d’aider les élus à s’abstraire des réticences qu’ils pouvaient parfois rencontrer localement. [...]
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 238, juin 2021, pp. 56-81.
Mots clés : Territoire-Logement, Quartier, Classe sociale, Bourgeoisie, Mixité sociale, Logement social, Paris
Les écoquartiers, en vogue dans les villes françaises depuis la fin des années 2000, présentent la spécificité d’être à la fois socialement mixtes et habités par une part substantielle de ménages bourgeois. Ceux-ci y occupent des logements onéreux entourés d’habitat social, alors que d’ordinaire, ils redoutent leur proximité et préfèrent l’entre-soi des quartiers cossus. Comment expliquer ce paradoxe ? Enquêtant sur la fabrique concrète d’un écoquartier parisien, cet article analyse les ressorts politiques et économiques d’une mixité inhabituelle. L’argument proposé est qu’en focalisant la politique de mixité sur le logement social, les élus abandonnent le peuplement des logements privés aux promoteurs. Privilégiant des logements haut de gamme, jugés plus lucratifs, les promoteurs ont ciblé les ménages les plus solvables, conduisant les urbanistes et les architectes à ajuster le quartier à ces habitants peu familiers de la mixité. Ces derniers ont rendu la mixité discrète à l’intérieur du quartier et travaillé au caractère distinctif des espaces publics et privés, conformément aux aspirations des classes supérieures.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 15/2561, Semaine du 19 au 25 avril 2021, pp. 38-40.
Mots clés : Logement, Logement social, Mixité sociale, Intercommunalité, Politique de la ville, Aménagement du territoire, Collectivité territoriale, Quartier prioritaire, Quartier
La convention intercommunale d'attribution définit une stratégie pour accueillir davantage de ménages prioritaires et lutter contre les déséquilibres de mixité sociale. Elle concerne les EPCI dotés d'un programme local de l'habitat et ceux ayant au moins un quartier en politique de la ville et compétents en matière de logement. L'EPCI et ses partenaires du logement social partagent les orientations de la stratégie locale et s'engagent à respecter des obligations légales chiffrées.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 10/2556, Semaine du 15 au 21 mars 2021, pp. 24-25.
Mots clés : Logement social, Politique de la ville, Aménagement du territoire, Urbanisme, Rénovation urbaine, Mixité sociale, Solidarité, Inégalité
Le 13 décembre, on fêtait les vingt ans de la loi "SRU", et de son article 55, qui fixe des quotas de 20 à 25 % de logements sociaux à atteindre d'ici à 2025 dans les communes de plus de 1500 habitants. Un anniversaire sur fond de polémique, alors que se profilait un toilettage du dispositif par voie d'ordonnance. Inacceptable pour les élus locaux et les parlementaires, ce qui montre l'extrême sensibilité qui demeure sur ce sujet. Mixité sociale et lutte contre la ségrégation résidentielle sont les objectif portés par cette article 55 et, avant, par la loi d'orientation pour la ville du 13 juillet 1991. (...) Aujourd'hui se pose la question de l'avenir de l'article 55 de la loi SRU à l'approche de 2025, alors qu'un certain nombre de communes ne peuvent mathématiquement pas atteindre leurs objectifs de production vu le retard accumulé. La question de son efficacité est également soulevée au regard de son bilan, que présente Thomas Kirszbaum. Tout n'est pas qu'affaire de construction, mais aussi d'attributions, un chantier qui attend encore les collectivités.
Article de Anne Claire Méjean Vaucher, Joaquim Soarez, Manuel Domergue
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 237, janvier-mars 2021, pp. 5-85.
Mots clés : Territoire-Logement, Politique, Logement, Habitat, Logement social, Logement insalubre, Décentralisation, Partenariat, Intercommunalité, Collectivité territoriale, Innovation sociale, Milieu urbain, Milieu rural, Inégalité, Territoire
L’Acte 3 de la décentralisation portait en lui la promesse d’une meilleure convergence des compétences d’urbanisme, de logement et d’action sociale, notamment à travers la création des métropoles. A la veille d’une nouvelle étape de la décentralisation, annoncée avec le projet de loi « 3D », la Fondation Abbé Pierre s’interroge, à travers ses agences régionales, sur la manière dont est appréhendée la question du mal-logement à l’échelle locale, ainsi que sur les inégalités de traitement des mal-logés observables entre les territoires. Des leviers d’action existent et sont mobilisés, mais peuvent paraître parfois trop limités, notamment quand les élus et collectivités s’avèrent peu sensibilisés et faiblement outillés sur cette thématique. Cependant, des expériences vertueuses existent aussi, portées par des collectivités et/ou des associations qui permettent à des personnes sans logement, vivant en habitat indigne ou en difficulté pour accéder ou se maintenir dans leur logement, de trouver des solutions.
Face à ce constat d’inégalités de situations ou de moyens dans les territoires et d’hétérogénéité dans les réponses apportées aux mal-logés, la Direction de l’Animation Territoriale de la Fondation Abbé Pierre a souhaité partager ses interrogations avec des élus, des représentants d’Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ainsi qu’avec certains de leurs partenaires (bailleurs, opérateurs, associations…) dans le cadre d’un colloque organisé le 5 novembre 2019 à Lille.
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 180, janvier 2021, pp. 46-48.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement social, Loyer, Logement insalubre, Précarité, SDF, Milieu urbain
Face au mal-logement et à la précarité grandissante des ménages, le programme « Logement d’abord » s’avère très en deçà des besoins. Pendant ce temps, dans les villes attractives, l’écart entre l’offre de logements très sociaux et les besoins continue de se creuser.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 236, octobre-décembre 2020, pp. 89-146.
Mots clés : Territoire-Logement, Crise, Santé, Logement, Hébergement, SDF, Devenir, Demande, Adulte en difficulté, Jeune majeur, Expulsion, Revenu, Aide financière, Aide alimentaire, Étudiant, Loyer, Aide au logement, Logement social, Relogement, Propriété, Projet, Confinement, DALO (Droit au logement opposable), Logement d'abord
Si pour une partie de la population le confinement restera une parenthèse avant un retour à leur vie « normale », pour les personnes les plus vulnérables, premières victimes de la crise sociale et sanitaire, il marque au contraire une rupture aux effets durables.
Trois cas de figure sont décrits ici séparément (la situation des personnes sans-domicile, celle des personnes aux ressources financières fragilisées par la crise et celle des personnes dont les projets d’accès au logement ont été retardés ou remis en cause) sachant que certains ménages cumulent plusieurs de ces difficultés.