Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 81 à 90 sur un total de 182

Votre recherche : *

Le développement des compétences spatiales

Article de Pamela Banta Lavenex, Farfalla Ribordy Lambert, Mathilde Bostelmann, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 5-122.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Petite enfance-Périnatalité, Motricité, Espace, Apprentissage, Déficience cognitive, Handicap moteur, Handicap visuel, Jeune enfant, Enfant, Adolescent, Mémoire, Toucher, Technologie numérique, Développement cognitif

Se déplacer seul est une conquête de la deuxième année de la vie. L’espace est à eux ! Il reste à savoir ce que ces jeunes enfants vont en faire et ce qu’espace veut dire. Et en effet il faut distinguer quatre espaces, depuis l’espace intrapersonnel permettant l’exploration tout près du corps, jusqu’à l’espace des trajets que l’on se représente pour planifier un déplacement, sans oublier l’espace interpersonnel qui sert aussi à moduler les distances sociales. Ces divers espaces, il faut les coder et trouver un moyen de coordonner les différents codages les uns aux autres. Cela demande bien des compétences, parmi lesquelles la capacité de se représenter les lieux selon son point de vue propre ou indépendamment de lui, et aussi la mémoire des emplacements – qui diffère selon le type de représentation adoptée.
C’est dire qu’explorer, découvrir, trouver son chemin, aller seul à l’école sont de petits exploits, d’autant plus vite et mieux réussis que l’enfant a plus d’expérience active de son environnement. Le petit qui a été promené en poussette ne sait pas retrouver son chemin en marchant. Il faut y penser à une époque où bien des enfants de 3 ans et plus sont encore déplacés passivement : quelles compétences spatiales développent-ils ainsi ? Et puis il y a les handicaps sensoriels comme la malvoyance qui exigent de substituer le tactile à la vision, les déficits cognitifs qui entravent l’autonomie de déplacement, les handicaps du développement moteur comme la paralysie cérébrale qui affectent la locomotion, la navigation spatiale et les interactions sociales…
Dans ce numéro thématique, Yannick Courbois, spécialiste du développement de la navigation spatiale, nous offre l’opportunité de croiser au cours de notre lecture de belles et rigoureuses expérimentations et de fascinants paradigmes réalisés par de grands noms du domaine. Ainsi le lecteur se trouvera-t-il soutenu dans sa démarche visant à mieux cerner la complexité du développement des compétences spatiales.

Accès à la version en ligne

Socialisation des enfants : intentions, attentions et injonctions

Article de Holly Hargis, Julie Pagis, Anne Lise Ulmann, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 136-137, 3ème et 4ème trimestres 2020, pp. 9-81.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Acquisition du langage, Socialisation, Jeune enfant, Crèche, Professionnel de l'enfance, Pratique professionnelle, Genre, Représentation sociale, Amour, Amitié, Sanction, Châtiment corporel, Morale

La différenciation sociale du langage à 2 ans. Une approche variationniste des premiers mots à partir de l’enquête Elfe
Holly Hargis, Julie Pagis

– La catégorisation au coeur de l’activité avec des tout-petits. Manières de dire et manières de faire le travail dans les crèches
Anne-Lise Ulmann, Sophie Odena

– L’accueil de jeunes enfants par les professionnelles de la petite enfance : un travail éducatif aux formes multiples
Pascal Barbier, Anne Pellissier-Fall, Pauline Seiller, Irène-Lucile Hertzog, Caroline Bertron

– « Aimer d’amour et aimer d’amitié, c’est pas pareil ! ». Les représentations socialement différenciées des sentiments chez les enfants
Kevin Diter

– En finir avec les sanctions physiques envers les enfants. Rapports différenciés à un nouvel interdit
Marie Cartier, Marion David, Estelle d’Halluin, Nicolas Rafin

Accès à la version en ligne

Plus-value de la puéricultrice hospitalière

Article de Emilie Courtois, Mathilde Le Garf, Françoise Zammit, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 342, décembre 2020, pp. 11-33.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Puéricultrice, Hôpital, Individualisation, Équipe soignante, Enfant malade, Compétence professionnelle, Coordination, Hospitalisation, Pédiatrie, Nourrisson, Consultation médicale, Parentalité, Pédagogie, Réduction des risques, Jeu

Si un doute subsistait sur la plus-value de la puéricultrice en milieu hospitalier, la lecture de ce dossier devrait le lever. Prendre le leadership au sein d'un service de soins, monter un projet sur l'optimisation du parcours de soins des enfants avec une hospitalisation programmée, mener des consultations auprès d'enfants et de parents, mettre en place une formation pour prévenir les événements indésirables en service de néonatalogie, former ses collègues aux soins de développement des nouveau-nés en passant par le jeu, etc. sont autant d'exemples qui confirment les bénéfices apportés par la puéricultrice hospitalière.

Entre culture et maternité : accompagner les interactions précoces

Article de Asmaa Cochereau

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 342, décembre 2020, pp. 35-38.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Puéricultrice, Culture, Interaction, Maternage, Soin, Migration, Rite de passage, Portage, Hygiène, Massage, Sommeil, Allaitement, Identité

La puéricultrice constitue un vecteur essentiel des premiers liens du bébé avec son parent, son entourage et, pourquoi pas, avec sa culture. En effet, les soins de maternage s’appuient sur la culture d’origine, qui oriente vers le “devenir mère”, le “devenir père” et l’intégration du bébé dans sa lignée, sa langue et son identité propre. Les façons de bercer, porter, modeler, socialiser, nourrir sont aussi riches que les cultures, proches ou lointaines.

La prosodie de l'enfant à l'interface de la musique et de la parole

Article de Karine Martel, Chantal Caracci, Marie Thérèse Le Normand

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 451-473.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Fœtus, Nourrisson, Acquisition du langage, Musique, Parole, Rythme, Psychologie du développement

La musique et la parole sont des signaux sonores complexes, basés sur les mêmes configurations acoustiques que sont la durée, l’intensité et la hauteur, qui suivent plusieurs niveaux d’organisation : la morphologie, la phonologie, la sémantique, la syntaxe et la pragmatique pour la parole ; le rythme, la mélodie, et l’harmonie pour la musique. L’une des composantes les plus saillantes de la musique est sa dimension mélodique, résultant d’un ensemble de variations de « hauteur » sonore – corrélat perceptif de la fréquence – intervenant au fur et à mesure qu’un morceau se déroule. De même, pour la parole, l’une des composantes les plus saillantes est la mélodie qui, combinée au tempo et au timbre de la voix, forme une véritable partition musicale. En nous appuyant sur les données de la littérature, nous nous demanderons dans quelle mesure ces deux systèmes de communication, parole et musique, s’appuient sur des phénomènes prosodiques communs, partagés ou distincts que perçoit le bébé dans le milieu utérin et au cours de son développement. Dès le 3e trimestre de grossesse, le fœtus est déjà capable de percevoir des rythmes qui reposent sur une organisation temporelle très régulière s’apparentant à ceux de la musique. Ensuite, le nouveau-né présente des capacités de perception de la parole relatives à des indices communs à la musique tels que l’accentuation, le rythme, le débit et les pauses. Parallèlement, le langage que les adultes adressent au bébé aide le nourrisson non seulement à parfaire ses connaissances sur les formes prosodiques du babillage, des mots et des phrases de sa langue maternelle mais aussi à exprimer ses émotions dans les aspects pragmatiques du langage.

Accès à la version en ligne

L'introduction des textures dans la période de diversification alimentaire en France

Article de Leslie Lemarchand, Mélanie Carnault, Sophie Kern

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 527-548.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Alimentation, Prévention sanitaire, Nourrisson, Apprentissage précoce, Comportement alimentaire

Les recommandations de santé publique concernant l’ordre et l’âge d’introduction des textures au cours de la période de diversification alimentaire ne sont pas toujours précises et les connaissances sur l’application des préconisations sont peu documentées scientifiquement. La création du questionnaire « Inventaire des Conduites Alimentaires – ICA » pour lequel plus de 800 réponses ont été recueillies et analysées nous a permis de rendre compte des pratiques alimentaires mises en place dans les foyers français au stade de la diversification alimentaire. Deux résultats majeurs ressortent de cette étude. Le premier concerne les âges d’introduction (âge auquel un comportement émerge au sein de la population) et de consommation courante (âge auquel un comportement est observé chez plus de 75 % de l’échantillon) qui, en lien avec le développement des habiletés oro-motrices, varient selon les textures : les textures liquides et mixées sont introduites avant 4 mois alors que les autres textures le sont à partir de 5 mois. Par ailleurs, la chronologie suivante est observée pour les âges de consommation courante : la texture mixée est consommée par plus de 75 % des enfants à 6 mois, les liquides à 8 mois, les semi-solides à 10 mois et les solides à 14 mois. Le deuxième résultat confirme l’existence d’une fenêtre temporelle optimale pour l’introduction des aliments complémentaires qui se situerait autour de 10 mois.

Accès à la version en ligne

Adaptation : le temps des premiers accueils d’un bébé et de ses parents

Article de Miriam Rasse

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 340, octobre 2020, pp. 12-15.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Accueil, Adaptation, Jeune enfant, Professionnel de l'enfance, Relation triangulaire, Séparation, Intégration, Crèche, Coopération, Relation équipe éducative-famille, Rencontre

La période d’adaptation ou de familiarisation est un temps reconnu comme nécessaire par les professionnels de la petite enfance et par les parents. Pourtant, cette étape fait régulièrement l’objet d’interrogations sur son déroulement, parfois sur son sens et sur ses objectifs. L’accueil se déroule à un moment où se vivent les processus d’attachement et de sécurité affective. C’est pourquoi la séparation du bébé d’avec sa famille, dans cet environnement nouveau, demande des ajustements réguliers de chacun des acteurs. Cette période requiert du temps et n’est qu’une étape de l’intégration en crèche.

Le management par projet, comment dépasser des résistances aux changements

Article de Claudine Montenot Wagner

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 340, octobre 2020, pp. 34-38.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Confiance, Management, Projet, Travail d'équipe, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Changement, Innovation, Évaluation

Deux établissements d’accueil du jeune enfant ont connu une crise identitaire, structurelle et organisationnelle, pendant laquelle les managers se sont trouvés en difficulté pour renouer avec la confiance de l’équipe et fédérer celle-ci autour d’une nouvelle dynamique de projet pédagogique. Une initiative partenariale d’insertion professionnelle au sein des deux structures a permis aux équipes de rebondir positivement. Elle s’appuie sur une approche nouvelle, l’appreciative inquiry (“exploration appréciative”), qui, en valorisant et en redonnant confiance, participe au dépassement des résistances.

Témoignages de mères sur l’adaptation de leur enfant

Article de Catherine Hollick

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 340, octobre 2020, pp. 28-32.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Témoignage, Adaptation, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Séparation, Mère, Relation équipe éducative-famille, Émotion, Confiance

Confier son enfant à un établissement d’accueil est un moment chargé d’émotions et d’appréhension. Anticipation, explications, disponibilité, accompagnement individualisé sont les maîtres mots pour que le tout-petit se familiarise avec ce nouvel environnement et les personnes qui vont prendre soin de lui. La relation tissée entre parents et professionnelles est, à ce titre, essentielle.