Documentation sociale

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Un bel âge pour la révolte

Article de Juliette Rennes, Marie Fabre, Laurène Le Cozanet

Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 51-59.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Genre, Inégalité, Stéréotype, Âge, Discrimination sexuelle, Représentation sociale, Mouvement social, Droits des femmes, Travail des femmes, Féminisme

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Les âges de la vie

Article de Françoise Héritier, Karine Tinat

Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 47-50.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Genre, Inégalité, Discrimination sexuelle, Stéréotype, Âge, Famille, Représentation sociale, Approche historique

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Dimension sociétale du phénomène Jeanne Calment : mythe moderne ?

Article de Michel Allard

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 43, n° 166, décembre 2021, pp. 27-40.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Âge, Mythe, Entretien, Classe d'âge

Nous postulons que Jeanne Calment constitue un mythe moderne vecteur de nombreux stéréotypes comme l’allongement de l’espérance de vie, la concrétisation effective et personnalisée d’un changement de paradigme, la consécration du standard français comme modèle de longévité (spécialement féminin). La construction de la célébrité n’a été possible qu’en raison de circonstances très particulières : la durée du règne de la doyenne de l’humanité, la validation très solide de son âge, la concordance entre la « vraie » Jeanne Calment et le personnage que les médias ont créé et entretenu. Cet article propose de revenir sur la genèse de ce mythe moderne

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Lutter contre l'isolement social des personnes âgées : enjeux et risques d'une prévention du "mal vieillir" par un Conseil Départemental

Article de Jean Louis Le Goff

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 43, n° 166, décembre 2021, pp. 233-249.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Isolement, Institution, Lien social, Établissement social et médicosocial, Représentation sociale, Conseil départemental, Enquête

Définir l’isolement social ne relève pas d’une tâche simple malgré le fait que les mots qui décrivent ce phénomène semblent univoques. Au travers de cet article, seront mises en exergue les ambiguïtés issues de son traitement par des acteurs institutionnels et associatifs, grâce à une enquête menée dans un Conseil départemental. Le dispositif de lutte contre l’isolement social des personnes âgées présente celui-ci comme à l’origine d’une dépendance et d’une souffrance similaires à celles que produit la solitude. L’approche sociologique des pratiques institutionnelles en jeu, adoptée dans cette étude, cherche une autre manière de l’appréhender en présentant les décalages de perception exposés par les acteurs de terrain (institutions, associations) et le public concerné (personnes âgées), au regard des représentations péjoratives du vieillissement portées implicitement par ledit dispositif. À travers l’analyse critique d’un questionnaire, de courriers envoyés aux personnes âgées de plus de 65 ans et d’entretiens avec des personnes en situation de grand isolement, il est possible de dégager d’autres perspectives où l’isolement peut être considéré comme découlant d’une stratégie identitaire loin des idées reçues

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Ni vieux, ni jeunes : les vieillesses bourgeoises et la recherche d'un troisième terme

Article de Alexandre Pillonel

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 43, n° 166, décembre 2021, pp. 219-232.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Classe sociale, Bourgeoisie

Dans un contexte marqué par un impensé des classes sociales au sein des analyses sociologiques du vieillissement, cet article a pour ambition d’apporter une contribution à la compréhension du processus de vieillissement des classes supérieures. Sur la base d’une étude qualitative, cet article met en lumière comment trois dispositions caractérisent le rapport que les personnes âgées issues de la bourgeoise entretiennent à leur vieillesse. En perturbant des oppositions significatives produites par le champ disciplinaire de la gérontologie, ces modèles de vieillesse peuvent alors se comprendre comme l’expression d’un « désir de neutre » (Barthes, 1990) et la recherche d’un troisième terme

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A propos de "super-vieillissement" : idéalisation, hypomanie, renoncement

Article de Benoît Verdon, Franck Rexand Galais

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 43, n° 166, décembre 2021, pp. 201-214.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Classe d'âge, Vieillissement, Image de soi, Image du corps, Représentation sociale, Mécanisme de défense, Narcissisme, Psychopathologie, État dépressif

La psychologie clinique du vieillissement permet de dresser un tableau du grand âge bien plus contrasté que celui proposé par les tenants de l’idéologie du super-vieillissement. Deux cas cliniques, celui d’un centenaire très sthénique résidant en institution et celui d’une femme hyperactive d’un peu plus de 50 ans, permettent d’aborder le sens du maintien à tout prix de la performance dans le vieillissement. Si l’existence de potentialités humaines sortant de l’ordinaire, support de toutes les convoitises et de tous les fantasmes de généralisation, n’est pas rejetée, l’exigence de l’endurance et de l’exceptionnel, si souvent portée par les médias, vient questionner le fonctionnement psychique de ceux qui se l’approprient au-delà d’une certaine dose où le raisonnable se fait porteur d’élan. L’idéalisation de la performance, l’arrogance de l’exception, le mépris de la différence et du handicap, le déni de la perte et du manque, une tentative de défense contre une dépressivité consécutive aux altérations et un refus de la mort ressortent comme des motifs communs de cette identification individuelle au super-vieillissement

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La survie des centenaires belges face à la pandémie du Covid-19

Article de Michel Poulain, Anne Herm

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 43, n° 166, décembre 2021, pp. 185-200.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Épidémie, Crise, Mortalité, Âge, Classe d'âge, Belgique

La pandémie liée au COVID-19 est la plus meurtrière qu’ait connue l’Europe depuis celle de la grippe espagnole en 1918. La Belgique a été particulièrement touchée par le virus puisqu’elle affichait le taux d’incidence le plus élevé à l’échelle mondiale pendant toute l’année 2020 avec plus de 20.000 décès attribués au COVID-19. Sur la base de données fournies par STATBEL et SCIENSANO, nous proposons une analyse de la surmortalité pendant les dix premiers dix mois de la pandémie du 1er mars au 31 décembre 2020, par comparaison aux années précédentes. Cette analyse montre que ce sont les plus âgés (85+) qui sont les plus touchés par la pandémie. Néanmoins, cette surmortalité diminue pour les personnes très âgées et semble s’estomper pour les centenaires. Il n’y a guère de différence selon le sexe tandis que l’impact négatif souvent mis en exergue de la résidence en maison de repos doit être relativisé. À ce jour, il n’existe pas d’explication qui puisse rendre compte de la meilleure survie des centenaires face au COVID-19. Nous en sommes réduits à émettre des hypothèses qui touchent aux effets de sélection au cours de leur vie séculaire, aux conditions de vie aux bas âges, à l’époque de la fin de la Grande Guerre ou encore, de façon plus spéculative, à l’exposition au virus de la grippe espagnole en 1918

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Construire sa résidence pour un bien vieillir : le cas du cohousing en Amérique du Nord

Article de Gérald Billard, François Madoré, Sébastien Angonnet

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 33-49.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Habitat collectif, Communauté, Vieillissement, Logement, Mixité, Intergénérationnel, Lien social, Etats Unis, Amérique du Nord

Cet article met en lien le développement du cohousing, autrement dit des communautés résidentielles intentionnelles dénommées également habitat participatif, avec la question du vieillissement des individus, l’objectif étant de voir si cette forme d’habitat est susceptible de favoriser la notion de « ageing well ». L’exploitation d’une base de données permet dans un premier temps d’avoir une vision statistique et géographique du cohousing en Amérique du Nord. Puis, l’étude porte sur l’analyse des modes de vie en vue d’observer si ce type d’habitat est favorable au bien vieillir. Dans cette perspective, la région de Cascadia, comprenant la Colombie-Britannique au Canada, ainsi que les États de Washington et de l’Oregon aux États-Unis, a été investiguée, dans la mesure où il s’agit d’une des principales zones d’implantation du cohousing en Amérique du Nord. Cet habitat offre un espace de vie ainsi qu’un cadre relationnel emplis de promesses d’un vieillissement choisi et apaisé. Le sens de la communauté, de l’entraide, du consensus, de l’interaction entre générations ou encore de l’effort (parfois physique) commun représenteraient ainsi des valeurs explicitement responsables d’un vieillir mieux

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Encourager le maintien à domicile par des financements alternatifs : le cas néerlandais

Article de Marianne Tenand, Arjen Hussem, Pieter Bakx

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 287-304.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maintien à domicile, Inégalité, Revenu, Dépendance, Politique sociale, Politique sanitaire, Pays Bas

Libre choix, maintien à domicile, accessibilité financière et maîtrise des dépenses publiques sont au cœur des débats sur la prise en charge de la dépendance. Afin de mieux concilier ces objectifs, les Pays-Bas ont développé de nouvelles prestations dépendance : les forfaits à domicile (VPT et MPT) et les prestations monétaires (PGB). En principe, ces prestations permettent à la personne âgée de bénéficier d’une prise en charge globale à son domicile. Le rôle joué par ces nouvelles options de prise en charge est à ce jour peu documenté. Cet article explique leur fonctionnement, notamment du point de vue du partage des coûts entre puissance publique et bénéficiaire, et mobilise différentes sources statistiques (données administratives individuelles et données agrégées) pour éclairer les développements récents. Davantage mobilisés par les moins dépendants mais aussi par les bénéficiaires les plus aisés, ces financements semblent contribuer autant au maintien à domicile qu’au développement d’établissements non conventionnés. Si ces nouvelles prestations favorisent des formes résidentielles intermédiaires et pourraient dégager des marges budgétaires, elles pourraient également remettre en cause l’équité dans la prise en charge et dans son financement qui sous-tend l’assurance sociale dépendance néerlandaise. Le cas des Pays-Bas fournit une illustration de la difficulté à mettre au point des dispositifs permettant de concilier libre choix et universalité de la prise en charge

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