Documentation sociale

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Le rétablissement en psychiatrie : le définir et le soutenir

Article de Brice Martin, Nicolas Franck, Elodie Gilliot

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 201-234.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Écoute, Expérience, Volonté, Autonomie, Stimulation, Liberté, Éthique, Psychothérapie, Yoga, Empowerment, CRR (Centre ressource de réhabilitation psychosociale et de remédiation cognitive)

L’évocation de différentes dimensions du rétablissement (clinique, social, fonctionnel) permet de mieux saisir ses définitions et ainsi de dégager un certain nombre d’entraves ou, à l’inverse, de déterminants du processus de rétablissement. L’étude des facteurs de rétablissement conduit à envisager plusieurs principes pouvant orienter les pratiques des professionnels de santé, dont l’autodétermination constitue le fil conducteur. Les pratiques dites de « réhabilitation psychosociale » semblent aptes à soutenir le processus de rétablissement, notamment par leur volonté et capacité à restaurer, au moins en partie, le pouvoir d’agir et de choisir de l’usager souffrant de troubles psychiques sévères. La remédiation cognitive, en tant qu’outil issue du champ de la réhabilitation psychosociale, apparaît alors comme indispensable pour la visée du rétablissement des personnes ayant à composer avec des déficits cognitifs aux impacts fonctionnels importants. Mais au-delà de la création de pratiques innovantes, c’est d’une organisation territoriale de ces pratiques de soin dont nous avons besoin si l’on vise effectivement le développement du rétablissement. C’est notamment la mission du Centre Ressource de Réhabilitation Psychosociale (CRR) que de diffuser, former, et structurer les pratiques et connaissances orientées vers le rétablissement de la personne.

Le soignant face au sujet borderline

Article de Marion Robin, Julien Daniel Guelfi, Lionel Cailhol, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 219, juin 2017, pp. 23-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, État limite, Diagnostic, Classification, Trouble de la personnalité, Narcissisme, Approche clinique, Psychothérapie, Estime de soi, Anxiété, Abandonnisme, Transfert, Carence affective, Passage à l'acte, Cadre thérapeutique, Lien social, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Infirmier psychiatrique, Psychopathie, Équipe soignante, Pratique professionnelle

Sur fond d'insécurité intérieure quasi permanente, d'une grande fragilité narcissique, les personnalités borderline souffrent d'une instabilité identitaire responsable de perturbations relationnelles, d'une dysrégulation des affects et de comportements impulsifs. Face à ces patients tout à la fois fascinants et désespérants, chez qui chaque frustration, chaque déception, provoque des effets cataclysmiques, les soignants sont en perpétuel déséquilibre. Le point sur une clinique hétérogène, où l'enjeu reste le maintien du lien.

L’utilisation du soi du thérapeute

Article de Florence Calicis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 143-162.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapeute, Soi, Identité, Interaction, Psychothérapie, Intimité, Thérapie familiale, Émotion, Affectivité, Distance, Relation soignant-soigné

En présence de ses patients, le thérapeute pense, éprouve des émotions, des sensations ; il est traversé de souvenirs personnels, d’associations, de métaphores... De ce riche matériel, il ne leur restitue généralement que peu d’éléments relevant de la sphère affective – émotions, sensations, images – car très souvent, il privilégie plutôt les idées, les représentations, les hypothèses, à savoir du matériel issu de la sphère cognitive. De plus, ce qu’il leur communique provient plutôt de son soi professionnel que de son soi privé. Cette double censure a de bonnes raisons d’être car le thérapeute a un rôle professionnel à tenir à l’égard de ses patients. Mais n’est-ce pas là du gaspillage, voire de l’automutilation ? Bien élaborées et moyennant certaines mesures de précaution, les interventions comportant une utilisation plus large du soi du thérapeute sont parmi les plus mobilisatrices. Cet article propose des illustrations cliniques ainsi que des repères méthodologiques pour les construire.

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L’évolution des thérapies familiales

Article de Jacques Miermont, Sébastien Dupont

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 117-123.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Évolution, Psychiatrie, Handicap psychique, Psychothérapie, Formation, Université

J’ai été influencé à la fois par la psychanalyse et par les théories et approches systémiques. Je me suis souvent défini comme un « bâtard » issu de ces deux courants. Je me suis aussi beaucoup intéressé à l’éthologie, à l’anthropologie, aux modèles mathématiques de la morphogenèse et aux théories du changement liées à ces disciplines...

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Psychosomatique relationnelle et douleurs

Article de Pierre Boquel

Paru dans la revue Santé mentale, n° 217, avril 2017, pp. 16-22.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie psychosomatique, Souffrance, Psychothérapie, Maladie chronique, Approche clinique, Thérapie corporelle

L'accompagnement psychosomatique propose aux patients douloureux chroniques une approche basée sur la compréhension de l'impasse médicale et relationnelle dans laquelle ils sont enfermés, en remobilisant leurs capacités créatrices et projectives pour inventer de nouveaux liens. Illustration avec le parcours d'une patiente "écrasée" sous le poids de sa mère.

L’évolution des thérapies familiales

Article de Muriel Meynckens Fourez, Sébastien Dupont

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 1, mars 2017, pp. 5-10.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Évolution, Psychothérapie, Psychothérapeute, Formation, Université, Recherche

Muriel Meynckens-Fourez est pédopsychiatre et thérapeute familiale systémique au Service de Santé Mentale de Louvain-la-Neuve. Elle est responsable du Centre de Formation et de Recherche en Systémique et thérapie familiale (CEFORES) et du groupe « Institutions » (supervisions d’équipes), au Centre Chapelle-aux-Champs (Bruxelles) de l’Université Catholique de Louvain. Elle est l’auteur de nombreux articles et a coécrit et codirigé plusieurs ouvrages, parmi lesquels : Les Ressources de la fratrie (Érès, 1999), Dans le dédale des thérapies familiales (Érès, 2005), Éduquer et soigner en équipe (De Boeck, 2011)...

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Actualités des troubles dépressifs

Article de Lila Mekaoui, Thomas Charpeaud, Pierre Michel Llorca, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 215, février 2017, p. 21-87.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, État dépressif, Diagnostic, Antidépresseur, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Psychophysiologie, Approche clinique, Thérapie de groupe, Traitement médical, Psychanalyse, Souffrance psychique, Psychothérapie, Therapie cognitive, Meditation, Therapie brève

La dépression altère gravement la qualité de vie des patients et prédispose à un risque fréquent de récurrence et de chronicité. Les prises en charge doivent associer traitement médicamenteux et psychothérapies, notamment comportementales et cognitives, et si besoin stimulation cérébrale. La recherche se concentre aujourd'hui sur la prévention et le traitement des récidives et de leurs conséquences cognitives. Tour d'horizon des pratiques et perspectives.

Apprendre le rétablissement

Article de Christian Laval, Lise Demailly, Nicolas Franck, Elodie Gilliotet al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 65-66, décembre 2017, 39 p..

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychothérapie, GEM, Psychanalyse, Guérison, Cognition, Pair aidant

En moins de cinq années, l’idée de rétablissement s’est répandue avec une rapidité qui interroge la solidité de l’armature conceptuelle de la psychiatrie française. Sans reprendre la genèse anglo-saxonne et les particularités contextuelles de ce « succès», maintes fois évoquées dans différents articles de ce Rhizome, nous nous attacherons ici à mieux comprendre quel sens attribuer à cette« importation », alors qu’elle est encore partiellement marginale dans la vie du « secteur ». Son attractivité actuelle, mobilisant quasi tous les acteurs présents dans le champ de la santé mentale(soignants, intervenants sociaux, personnes concernées, familles, chercheurs, médias...) doit être restituée au sein d’une famille de concepts en voie de globalisation, ayant pour finalité commune d’articuler cure et care, autonomie et dépendance, vulnérabilité et capacités. Potentiellement vulnérable, tout individu serait/devrait être susceptible de se ressaisir, disposant toujours de potentialités sur lesquelles s’appuyer pour... se rétablir : telles sont les nouvelles règles du jeu social. La fortune du concept d’empowerment, lui aussi issu de l’aire culturelle anglo-saxonne est un précédent à méditer. Ses différents usages sociaux montrent les ambiguïtés morales et poli-tiques de sa diffusion à travers le monde. Certes, son implantation dans le paysage français, au plus fort de la mobilisation d’Act Up en 1990, le positionne dans la filiation des luttes des noirs américains, mais différents travaux montrent aussi le succès de ce terme dans les sphères de management de type néo-libéral.

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C'est psychosomatique !

Article de Claude Smadja, Jean Benjamin Stora, Maurice Bensoussan, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 214, janvier 2017, pp. 21-71.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie psychosomatique, Théorie, Approche clinique, Psychisme, Psychiatrie, Rêve, Relation soignant-soigné, Mécanisme de défense, Souffrance psychique, Cancer, Relaxation, Psychothérapie, Psychomotricité, Corps, Peau

La psychosomatique vise à dépasser la dichotomie corps/psyché qui fonde la médecine occidentale. D'origine psychanalytique, elle part de l'homme malade et de son fonctionnement psychique pour comprendre les conditions dans lesquelles se développe une pathologie somatique. Au delà des différences d'écoles, elle propose en plus des soins somatiques, une écoute qui tend à réveiller une vie fantasmatique endormie, voire bloquée sur le mode opératoire. Repères théoriques et illustrations en psychiatrie, psychomotricité, psycho-oncologie, dermatologie...