Documentation sociale

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En Béarn, Ajir ouvre la porte de l'autonomie aux MNA

Article de Catherine Piraud Rouet

Paru dans la revue Direction(s), n° 203, décembre 2021, pp. 16-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur non accompagné, Association, Accompagnement social, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Motivation, Immigration, Interculturel, Autonomie, Isolement, INCLUSION, PAU

Depuis un an, l'association béarnaise Ajir a déployé une démarche innovante pour accompagner des jeunes majeurs issus des dispositifs pour mineurs non accompagnés (MNA) afin de conforter leur insertion sociale et professionnelle. Et qu'ils ne deviennent pas des "proies sociales". A la clé, pour ces jeunes, le sésame pour un avenir meilleur.

Réfugiés : accueil en milieu rural, facteur d’intégration

Article de Sophie Massieu, Flora Peille

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3234, 19 novembre 2021, pp. 6-11.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigré, Mineur non accompagné, Milieu rural, Réfugié, Accueil, Autonomie, Bénéficiaire, Intégration, Population, Travail social, Solidarité, Règle, Loi

Dossier composé de 4 articles :
Réfugiés : accueil en milieu rural, facteur d’intégration
Réfugiés : un accueil rural efficace mais limité
« Les travailleurs sociaux coincés entre solidarité et nécessité d’appliquer des règles »
Mineurs non accompagnés : de multiples déterminants à la réussite de l’accueil

Mineurs Non Accompagnés en famille d’accueil : quels enjeux ?

Article de Mylène Scappaticci

Paru dans la revue Lien social, n° 1304, 2 au 15 novembre 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Famille d'accueil, Conflit de loyauté, Interculturel, Suppléance familiale

Au cours des années 1990, la France voit apparaître un phénomène nouveau qui attire l’attention des pouvoirs publics : l’arrivée de jeunes migrants. Ces jeunes entreprennent des voyages à l’étranger, principalement vers les pays occidentaux, en l’absence (...)

Déception autour du projet de loi sur la protection de l'enfance

Article de Rouja Lazarova

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 31-32/2577-2578, Semaine du 23 au 29 août 2021, p. 13.

Mots clés : Protection de l'enfance, Enfance en danger, Élaboration de la loi, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Jeune majeur, Accompagnement, Prise en charge, Département

Le texte doit arriver au Sénat à la rentrée. Mais il ne convainc ni les associations dédiées à l'enfance, ni les départements.

Parcours d'enfants "déplacés". Accueil, pratiques et débat.

Article de Samuel Boussion, Mathias Gardet, Elise Delahaise, et al.et al.

Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 49, 2021/1, pp. 13-136.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Réfugié, Mineur non accompagné, Accueil, Exil, Guerre, Intégrisme, Assistant familial, Enfant placé, Placement familial, Pays Bas, Suède, Belgique, France

Ce dossier thématique vient interroger les modalités d’accueil et de protection des enfants venus d’ailleurs, ayant un parcours de changement de pays, de lieu de vie et cela à travers 5 contributions apportant un éclairage depuis la Suède, les Pays-Bas, la Belgique et la France. Le point commun entre ces articles est de questionner la prise en compte du mouvement vécu par ces enfants dans l’accueil qui leur est proposé. Dans ce dossier est développé l’accueil dans différentes institutions, en jardins d’enfants ou en protection de l’enfance, accueil questionné sur différents plans : politique, social et pratique.

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Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Les "moments MNA", espaces-temps transitionnels

Article de Jean Luc Prades

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 165-204.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Accompagnement, Travail social, Entretien, Enquête, Rupture, Lien social, Autonomie, Traumatisme, Conflit de loyauté

Résister aux côtés des jeunes exilés

Article de Marie Poinsot

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 198-206.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Résistance, Jeune, Activité culturelle, Transmission, Histoire familiale, Identité culturelle, Socialisation, Mineur non accompagné

Contient les articles :
- Résister aux côtés des jeunes exilés : Migrant’scène 2019, la Cimade, groupe local de Vannes
- « À l’horizon » des jeunes : Entretien avec Maxime Apostolo, fondateur et directeur de l’association Pulsart
- « Nous nous sommes créés pour dénoncer un manque de prise en charge des jeunes » : Entretien avec Nathalie Senikies, Association de solidarité avec les mineurs isolés (Asmie)

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L'enfance en exil

Article de Marie Poinsot, Chloé Créoff, Daniel Senovilla Hernández, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 7-197.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Enfant, Mineur non accompagné, Vocabulaire, Recherche, Méthodologie, ASE, Rôle social, Activité culturelle, Discrimination, Âge, Adulte en difficulté, Hébergement temporaire, Socialisation, Éducation spécialisée, Accompagnement, Prise en charge, Traumatisme, Souffrance psychique, Exil, Musée, Cinéma, Centre Bernanos, Centre Primo Levi

L’histoire des mobilités juvéniles hors du cadre familial ne date pas d’hier. Le ramoneur savoyard, la domestiques de ferme ou le mineur polonais, la gouvernante anglaise, l’élève boursier de l’empire colonial, l’enfant réunionnais transplanté en Creuse, et plus tragiquement les captifs de la traite transatlantique, les rescapés du génocide arménien, de la Retirada ou de la Shoah, et tous ceux jetés sur les routes par conflits illustrent cette mosaïque de l’enfance en exil à laquelle les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration s’attachent à reconstruire une histoire singulière. Les recherches qui accompagnent cette patrimonialisation ouvrent désormais un chantier sur l’histoire des enfants en migration dont la revue Hommes & Migrations espère constituer un jalon.

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Retour à Calais

Article de Jean Pierre Alaux, Maël Galisson, Frances Timberlake, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 129, juin 2021, pp. 3-39.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Clandestinité, Répression, Contrôle, Violence, Droit des étrangers, Discrimination, Mineur non accompagné, Santé mentale, Prise en charge, Angleterre, France, Pas de Calais, Calais

C’est à la fin des années 1980 que les premier⋅es exilé⋅es sont repéré⋅es dans le Calaisis. Quarante ans plus tard, Calais, et tout le littoral nord-ouest français, sont toujours les zones de non droit que dénonçait, en 2008, le rapport La loi des « Jungles ».
Au fil des années, la région est restée le lieu symbole de l’acharnement des pouvoirs publics contre les exilé·es. Destruction des abris, dispersions répétées, violences policières, déni des droits, empêchements divers d’accès à l’eau, aux soins, à une information fiable : un mélange d’abandon et de harcèlement destiné à dissuader, faire disparaître, faire mourir parfois. Car à Calais, comme en Méditerranée et ailleurs, les morts servent d’arguments pour durcir toujours plus la surveillance et la militarisation de la frontière, au prix d’une augmentation constante des fonds déployés pour le « contrôle » de cette zone, pourtant toujours aussi vain, dans l’avant comme dans l’après Brexit.
Car les personnes exilées du nord-ouest de la France, maillons d’une chaîne qui traverse l’Europe et naît bien en amont, ne cessent de reconstituer des jungles : autant de lieux qui incarnent le spectacle de la frontière comme fermeture et non lieu de passage. Des lieux où celles et ceux qui s’obstinent à se montrer solidaires cherchent comment venir au mieux en aide à des personnes « qui demain ne seront plus là » : des mineur⋅es, des personnes souffrant de problèmes de santé mentale… Tandis que d’autres exilé⋅es tentent, avec un incroyable courage, de s’auto-organiser. Et de passer, quand même.

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