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Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 51-71.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Participation, Citoyenneté, Usager, Lien social, Conseil de la vie sociale
Cet article vise à discuter la place qui est faite aux personnes accompagnées dans la conception et la mise en œuvre des politiques d’action sociale et médico-sociales. La contribution des populations concernées à l’élaboration et à la conduite de l’action publique est dorénavant considérée comme un enjeu incontournable pour améliorer leur condition et plus globalement la cohésion sociale. Ce thème rejoint la question plus générale de la participation des citoyens aux affaires de la cité, en tant que celle-ci est envisagée comme un facteur de développement de la démocratie. La plupart des travaux montrent que de nombreuses initiatives et expériences de participation se développent dans les territoires permettant d’amorcer des dynamiques significatives pour les personnes accompagnées, mais en même temps il subsiste un écart non négligeable entre les objectifs poursuivis et les effets constatés. Les bénéfices et les limites de la mise en œuvre d’une participation réelle des personnes accompagnées sont, dans cet article, explicités et débattus.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 15-25.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Participation, Usager, Groupe d'appartenance, Conseil de la vie sociale, Citoyenneté, ANESM, HCTS, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002, Loi 2005-102 du 11 février 2005, Loi 2014-366 du 24 mars 2014
Le législateur a donné, en 2002 et en 2005, une place centrale à la participation sociale : elle est devenue une exigence majeure, qui vise la réalisation complète des droits des « usagers », en attendant l’exercice abouti d’une citoyenneté pleine et entière, mais qui, dans le même temps, renvoie à une autre logique que celle du simple respect de normes juridiques. Ainsi, l’application des obligations règlementaires en matière de participation dans la vie des établissements et services sociaux et médico-sociaux n’est qu’une étape. Pour le Haut Conseil du travail social, il importe d’aller plus loin, en permettant la participation des personnes accompagnées aux instances de gouvernance et à la formation des travailleurs sociaux.
Paru dans la revue Forum, n° 152, septembre 2017, pp. 48-56.
Mots clés : Travail social : Métiers, Recherche, Travail social, Genre, Action collective, Citoyenneté, Politique
Cet article concerne un travail de thèse en cours au CNAM-LISE. La recherche s'intéresse particulièrement à la question du genre dans le travail social. Elle examine comment à partir d'un accès différé et différencié à la citoyenneté politique des femmes, le travail social d'aujourd'hui est impacté par les logiques de genre. L'analyse concerne particulièrement la situation des interventions collectives en travail social.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 58, juin 2017, pp. 111-116.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Culture-Loisirs, Activité culturelle, Créativité, Théâtre, Personne handicapée, Citoyenneté
Les personnes en situation de handicap ont longtemps été considérées comme un public dit « empêché » face au monde de la culture. Aujourd’hui, les personnes en situation de handicap accompagnées dans les établissements de L’Apei (Association de parents d’enfants inadaptés) de Lens et environs revendiquent l’accès à la culture. La troupe Act’Citoyen est née en 2013. Son projet culturel de pratique artistique théâtrale vise à favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap dans la vie de la Cité à travers leur participation à différents festivals.
Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 48-54.
Mots clés : Travail social : Métiers, Motivation, Citoyenneté, Formation, Amour, Travail social, Témoignage, Éducation spécialisée
À l’heure de la « jubilation », comme on dit en Espagne, terme beaucoup plus sympathique, pour qualifier la retraite, il semblerait généreux d’oser le récit d’une carrière d’éducatrice spécialisée, afin de transmettre. Au tournant des années 1980, plusieurs facteurs, du désir d’engagement politique et citoyen à des explications plus intimes, permettent de mieux appréhender les motivations premières de l’envie d’exercer ce métier. Engagement humain, savoirs, attitude professionnelle, la pratique éducative semblerait s’accorder avec une démarche artisanale.
Si des contraintes pèsent sur le secteur de l’action sociale et de l’éducation spécialisée, elles ne peuvent en aucune façon remettre en cause la part d’humanité indispensable qui nourrit ce métier d’éducateurtrice.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 273-304.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Jeune, Éducation populaire, Quartier, Politique de la ville, Enquête, Sociologie, Citoyenneté, Usager, Démocratie participative, Police, Élu local, Enfant de migrant, Discrimination, Précarité
Cet article est fondé sur les apports d’une enquête sociologique menée dans un quartier parisien intégré à la géographie prioritaire de la Politique de la ville. Les opérations d’éducation à la citoyenneté mises en œuvre dans ce contexte révèlent que celui-ci constitue à la fois, pour la jeunesse locale, une force de reconnaissance et une force de dénégation de « sa » diversité. Les interactions à l’œuvre lors de ces opérations entre participants et publics associatifs, élus et policiers sont observées. Ces observations montrent que la présente contradiction est liée à la coexistence de la diversité en tant qu’ensemble de caractéristiques et de pratiques sociales différenciées confirmées et renforcées par les associations – la « diversité sociale » – et de la diversité comme thématique politique mobilisée et mise en forme par les autorités locales – la « diversité politique ». Sur la base du lieu de résidence et de la couleur de peau, la « diversité politique » assigne ces jeunes des classes populaires à une unité « négative ».
Pour S.Paugam, quatre types de liens attachent les individus entre eux et à la société. Si ces liens sont aujourd'hui plus fragiles, c'est surtout leur entrecroisement inégal, selon les individus, qui affecte la société toute entière. Le vivre ensemble serait-il toujours possible face à ces diversités ?
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 216-217, mars 2017, pp. 4-23.
Mots clés : Lien social-Précarité, Vote, Démocratie, Pauvreté, Citoyenneté, Politique sociale, Mexique, Argentine
En Amérique latine, le vote des classes populaires est aujourd’hui au cœur de débats et de controverses sur le fonctionnement démocratique. Aux croisements de préoccupations expertes et académiques, s’est imposée l’idée que les allocations versées à des populations ciblées, en fonction de critères socio-économiques, sont massivement « manipulées », monnayées contre des voix en période électorale. Cet article revient sur la genèse de cette association au sein d’organismes internationaux et certains courants dominants de la science politique, notamment américaine. Il montre ensuite comment des milieux experts nationaux se sont saisis de cette préoccupation et l’ont traduite en dispositifs de contrôle et de « protection » du vote des « pauvres ». L’article analyse deux programmes développés à l’échelle locale au Mexique et en Argentine. La spécificité de cet article est donc de tenir ensemble cette configuration reliant des individus, des institutions et des dispositifs d’intervention sur les politiques publiques et sur les pratiques électorales et d’analyser de manière critique la production normative, son élaboration intellectuelle ainsi que son application de terrain. Ce faisant, il montre comment est né « un gouvernement du vote des pauvres ».
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 361-362, janvier-février 2017, pp. 30-32.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Justice des mineurs, Loi, Médiation, Droits de l'enfant, PACS, Divorce, Citoyenneté
Il s’agit d’un texte disparate, modifiant plusieurs codes (Code civil, Code de l’organisation judiciaire, Code de procédure pénale, Code de justice administrative, Code de la route, Code de la sécurité sociale...)
L’objectif affiché était de : rapprocher la justice du citoyen ; favoriser les modes alternatifs dans les règlements des différends ; améliorer l’organisation du fonctionnement du service public de la justice ; recentrer les juridictions sur leurs missions essentielles ; et introduire les actions de groupe.