Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 81 à 90 sur un total de 115

Votre recherche : *

Les radicalisations, les comprendre, en sortir, les enjeux

Article de Karim Goulamine, Sid Abdellaoui

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 351-352, janvier-février 2016, pp. 25-30.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Terrorisme, Jeune, Réinsertion sociale, Violence, Islam, Politique

"Sid Abdellaoui est professeur des Universités, docteur en psychologie, expert auprès des Tribunaux, vice président de l'Association française de criminologie."

Accès à la version en ligne

L'évolution vers un djihadisme militant militaire

Article de Johan Leman

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 351-352, janvier-février 2016, pp. 17-24.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Islam, Terrorisme, Psychosociologie

"La radicalisation est aujourd'hui au coeur du débat sur le terrorisme islamiste. Mais que savons-nous des processus qui peuvent mener des jeunes à partir à l'étranger pour y faire le djihad?"

Accès à la version en ligne

Démocratiser les relations éducatives - « Bonnes feuilles »

Article de Frédéric Jesu, Jean Le Gal

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 25-37.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Relation éducative, Famille, Participation, Parole, Société, École, Droits de l'enfant

L’apprentissage du droit - et notamment des droits de l’enfant - ne serait que pure illusion s’il ne se développait pas dans un environnement démocratique. Au pire, on pourrait soupçonner que la connaissance par les plus jeunes de la Convention des droits de l’enfant (CIDE) puisse mener à la déconsidération des institutions destinées à les accueillir... et les éduquer. La limpidité du texte de la CIDE pourrait aussi inciter à des révoltes.
L’ouvrage de Frédéric Jésu et de Jean Le Gal dont nous présentons ci-dessous les « bonne feuilles » éclaire sur la place de l’enfant, à commencer par la famille, pour se poursuivre dans les institutions destinées à son éducation, ses loisirs, à commencer par l’école, en passant également par les établissements chargés de les accueillir, notamment lorsqu’ils sont retirés de leur famille. Comment apprendre une citoyenneté dans une société qui se prétend démocratique si les conditions de son apprentissage ne respectent pas la prise en compte de la parole de l’enfant et sa participation aux décisions qui les concernent, voire sa codécision ?

Accès à la version en ligne

Déchéance : à propos du projet de révision constitutionnelle concernant les binationaux condamnés pour terrorisme - Du sentiment renforcé d’être différent

Article de Jean Luc Rongé

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 9-17.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Législation, Réforme, Nationalité, Guerre

Le premier ministre justifie le projet de loi de révision constitutionnelle relatif à l’état d’urgence et la déchéance de nationalité des « binationaux » condamnés pour des « actes de terrorisme » par la formule « Nous sommes en guerre ». S’il est vrai que la France est en guerre sur des théâtres extérieurs (Mali, Syrie, Irak...), le « front intérieur » est, lui, sous la menace « d’actes de guerre » commis par des individus se réclamant de telle ou telle mouvance « islamiste radicale et guerrière ».
Avant d’aborder la question de la »binationalité » pouvant justifier la déchéance de la nationalité française et les conséquences pouvant affecter plus de trois millions de citoyens, il convient d’examiner le texte qui devrait être soumis aux deux chambres du Parlement avant d’être soumis à l’approbation du Congrès rassemblant députés et sénateurs aux trois cinquièmes de leurs voix.

Accès à la version en ligne

Même l’ONU manque à son devoir de protéger. A propos des abus sexuels qui auraient été commis par des soldats français en Centrafrique

Article de Philip D. Jaffe, Jean Zermatten, Benoît Van Keirsblick

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 7-8.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Protection de l'enfance, Abus sexuel, Armée, Afrique

La mise en œuvre des droits de l’enfant trébuche au cœur même du système onusien, l’organisation chargée de la promotion des droits humains et de la protection à travers le monde des personnes vulnérables, en particulier des enfants.
La lecture du rapport d’enquête indépendant sur les violences et abus sexuels commis par des troupes françaises opérant sous autorisation onusienne en République centrafricaine montre que l’ONU n’a pas su réagir aux accusations d’abus sexuels commis par des soldats appartenant aux troupes Sangaris de maintien de la paix. L’ONU n’a pas fait mieux que l’Église catholique face à ses prêtres pédophiles !

Accès à la version en ligne

Prévenir la délinquance juvénile par l’éducation au droit et la Justice pénale de proximité : « En attendant Godot... »

Article de Marie Martine Bernard

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 18-24.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Éducation, Droit, Parents, École, Justice des mineurs, Justice de proximité, Délinquance juvénile, Prévention de la délinquance

La prévention de la délinquance juvénile renvoie généralement à la prééminence du rôle des parents sur l’effectivité ou, au contraire, sur les défaillances de cette prévention. Relevant de la sphère privée et intime de la famille , l’éducation parentale constitue en effet un enjeu majeur dans la prévention de la délinquance potentielle des enfants qu’elle entend protéger de « la séduction d’un monde dangereux »
Elle s’avère être une tâche d’une ampleur considérable mise à la charge des parents assignés à donner au quotidien à leur enfant, le « mode d’emploi de la vie », des relations sociales par une adaptation et un apprentissage primaires commençant dans et avec la famille, dont on a dit qu’elle « sera toujours la base de la société » 

Accès à la version en ligne

Entendre et accompagner l’enfant victime de violences

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 38-39.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Protection de l'enfance, Accompagnement, Parole, Violence, Victime

Le guide « Entendre et accompagner l’enfant victime de violences » paru en décembre 2015 et conçu par l’Organisation internationale de la Francophonie part du constat que la qualité de l’écoute accordée à un enfant victime de violence conditionne sa capacité à se (re)construire.

Accès à la version en ligne

La protection de l’enfance : une nouvelle répartition des compétences ?

Article de Christina Rinaldis

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 349, novembre 2015, pp. 22-28.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Juge des enfants, Contrat social, Famille, Justice des mineurs

Le président du Conseil départemental, étant désigné par la loi du 5 mars 2007, comme le chef de file de la protection de l’enfance, quelle place reste-t-il alors au juge des enfants ?
La question mérite enfin d’être posée après quelques années de pratique et d’analyse des effets de cette loi.
Est-il possible de garantir la protection de l’enfance en danger sans juge des enfants ?
Cette question un peu provocatrice permet d’aborder rapidement l’enjeu de la réflexion à mener à propos de la déjudiciarisation qui pouvait être envisagée en matière de protection de l’enfance.
La déjudiciarisation consiste en un mouvement visant à réduire l’intervention judiciaire ou à en limiter le domaine d’intervention. La loi du 5 mars 2007 n’est pas allée jusqu’au bout de son raisonnement en faisant disparaître le juge des enfants, mais a initié une dynamique, visant à limiter son rôle et les effets de son intervention.

Accès à la version en ligne

Après les attentats terroristes, faut-il modifier les règles du secret professionnel ?

Article de Laurent Puech

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 349, novembre 2015, pp. 7-10.

Mots clés : Justice-Délinquance, Secret professionnel, Signalement, Prévention, Contrôle social, Terrorisme

Dimanche 22 novembre, je me suis rendu place de la République et devant le Bataclan. Une salle où j’ai vécu des concerts qui ont marqués mon histoire musicale, ma culture. J’en suis revenu ému et sonné. Devant les traces de la violence qui étaient encore visibles par endroit, et la force des témoignages déposés là, ce sont des sentiments étranges qui m’ont traversé.
La violence du massacre fait renaître des interrogations
J’ai écrit cette année deux articles directement consacrés à la question du terrorisme et du secret professionnel en travail social. Le premier, un mois après la série d’attaques de janvier s’intitulait « Radicalisation religieuse, terrorisme, secret professionnel, secret partagé… Après Charlie, raison garder ! » Le deuxième, il y a quelques semaines seulement, « Secret professionnel : quand ceux qui veulent (tout ?) savoir usent de la culpabilisation et de la menace ». 

Accès à la version en ligne

Rapport Bourguignon : 23 recommandations pour « reconnaître et valoriser le travail social », mais sans « le contenu politique fort »

Article de Colette Duquesne, Frédéric Pénaud

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 349, novembre 2015, pp. 31-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Réforme, Diplôme, Développement local, Intervention sociale, Relation travailleur social-usager, Précarité

En décembre 2012, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) doté d’un huitième collège, composé de représentants des populations en grande précarité, alerte le gouvernement à la fois sur les difficultés des usagers à trouver réponses à leurs besoins et sur l’usure et le désarroi des professionnels qui s’occupent d’eux.
Puis en janvier 2013, dans le cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté, le Président de la République enclenche une démarche qui dépasse la lutte contre les exclusions et la rebaptise « États Généraux du travail social (EGTS) » pour « redonner à l’ensemble de l’action sociale un contenu politique fort et les professionnels dont elle a besoin ». Depuis 1982 et la circulaire de Nicole Questiaux, l’autorité politique ne s’est plus adressée au travail social, alors que le secteur, avec 1,7 million de salariés réparti en 14 métiers, s’est considérablement développé.
À la suite des constats des EGTS, synthétisés en cinq rapports, une Commission professionnelle consultative (CPC) est mise en place par le ministère des Affaires sociales afin de remettre en adéquation les attentes des usagers et la réponse publique. Elle tente de s’attaquer au déficit d’image et d’attractivité des professions historiques du travail social (particulièrement les assistant(e)s socia(les)aux) qui vide les écoles alors que l’emploi continue de progresser et à leur décloisonnement, en créant des passerelles de mobilité et d’inscription dans l’espace universitaire et professionnel européen.

Accès à la version en ligne