Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 81 à 90 sur un total de 1084

Votre recherche : *

Mémoire et personnes âgées

Article de Nathalie Debertrand, Philippe Thomas, Danièle Valentin, Lynn Vivier Foucart

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, pp. 9-29.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Abus sexuel, Amnésie, Déficience cognitive, Développement cognitif, EHPAD, Conte, Émotion, Expertise, Génération, Interaction, Lecture, Lien social, Maladie d'Alzheimer, Médecine générale, Mémoire, Personne âgée, Prise en charge, Soin, Vieillissement

Violences conjugales et maricide

Article de Mélisande Le Corre

Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° Hors-série août 2021, août 2021, pp. 47-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Carence familiale, Homicide, Prise en charge, Thérapie, Psychomotricité, Hôpital, Femme

L'exercice de la psychomotricité auprès de personnes détenues présentant un trouble psychiatrique invite à la rencontre de femmes victimes de violences conjugales étant passées à l'acte sur leur conjoint. Leur parole faisant défaut, leur corps se fait témoin de leurs souffrances. La psychomotricité, par son attention au langage corporel, s'engage dans la restauration des liens corps-psyché nécessaires à l'ancrage identitaire et au mieux-être.

Quand la mère est absente : souffrance des liens mère-enfant

Livre de Hélène Romano, édité par Odile Jacob, publié en 2021.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mère, Maternité, État dépressif, Souffrance, Relation enfant-mère, Maltraitance, Violence conjugale, Carence affective, Maltraitance psychologique, Abus sexuel, Inceste, Infanticide, Prise en charge, Résilience, Traumatisme, Repère, Évaluation

Comment expliquer que certaines femmes peinent ou ne parviennent pas à devenir des mamans, c'est-à-dire des figures d'attachement protectrices pour leurs enfants ? Dans quelles circonstances cette défaillance maternelle peut-elle conduire à des actes graves de négligence, d'abus ou de maltraitance ? Quelles conséquences pour tous ces enfants qui grandissent en ne pouvant pas compter sur leur mère et qui en souffrent ? Et, surtout, comment les aider à guérir de leurs blessures et à se construire malgré tout pour vivre pleinement leur vie ? Dans cet ouvrage, Hélène Romano aborde, avec bienveillance mais lucidité, la question dérangeante des violences maternelles, quelle qu'en soit la forme, afin de nous aider à mieux comprendre et soigner la souffrance des liens qui peut exister entre un enfant et sa mère.

Accompagnement d'une famille migrante en Guyane

Article de Sébastien Chappellon, Abdelhak Qribi, Xavier Gallut

Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 49, 2021/1, pp. 137-154.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, ASE, Accompagnement social, Prise en charge, Relation équipe éducative-famille, Guyane

Accès à la version en ligne

Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Douleur chronique : de la pédiatrie à la pédopsychiatrie

Article de Nicolas Girardon, Lisa Ouss, Sophie Dugué, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 60, n° 2, avril-juin 2021, pp. 144-185.

Mots clés : Santé-Santé publique, Pédiatrie, Souffrance, Adolescent, Enfant malade, Prise en charge, Durée

Dossier composé de 4 articles :
- Les douleurs chroniques en pédiatrie : qu'en savons-nous ? Quel parcours de soins en France ?
- L'expérience d'un centre de la douleur chronique de l'enfant et de l'adolescent
- Ces douleurs qui insistent à l'adolescence : l’hospitalisation en Soins / Études peut elle être une réponse ?
L'expérience du service de médecine interne pour adolescents à la Clinique FSEF Paris 16e
- Des douleurs drépanocytaires aux douleurs chroniques à l'adolescence

Les gardiens de la paix bruxellois, défenseurs d’un ordre moral aux contours flous

Article de Lionel Francou

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 140-150.

Mots clés : Justice-Délinquance, Milieu urbain, Prévention de la délinquance, Police, Ordre social, Trouble du comportement, Comportement social, Prise en charge, Bruxelles

Cet article porte sur la pratique d’identification et de traitement des indésirables dans les espaces publics urbains par des agents appelés, en Belgique, les « gardiens de la paix », qui ne sont pas des policiers. Ces métiers de la gestion de l’ordre en public et de la régulation des espaces se sont multipliés ces trente dernières années et leur professionnalisation fait débat. À partir d’un travail ethnographique qui l’a conduit à participer aux rondes de ces agents dans une commune de la région bruxelloise et à analyser les rapports d’observation de ces travailleurs, l’auteur décrit la manière dont ils identifient les situations problématiques et les usages indésirés des espaces qu’ils parcourent, pour ensuite relayer leurs observations vers les services compétents. L’article montre qu’ils remplissent un rôle paradoxal qui revient à la fois à repérer, accueillir et gérer le trouble, à prévenir et réprimer son apparition ; ce qui conduit, dans certains cas, à une prise en charge institutionnelle et/ou policière de l’indésirable.

Accès à la version en ligne

Feindre l’indifférence en passant. Perceptions des femmes en attente de clients au coin d’une rue à Bruxelles

Article de Sarah Van Hollebeke

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 101-111.

Mots clés : Lien social-Précarité, Prostitution, Femme, Rue, Émotion, Rejet, Empathie, Prise en charge, Bruxelles

Cet article questionne le trouble et les affects négatifs relatifs à la visibilité des situations d’interaction entre des prostituées et leurs clients dans la rue. À partir des parcours ordinaires d’un groupe d’habitantes, cette contribution montre que cette rencontre déclenche un éventail de réactions émotionnelles et de façons de se déplacer parfois ambivalentes : entre répulsion, anxiété, embarras et compassion. L’article revient sur les conduites par lesquelles ces résidentes tentent de se prémunir de ces situations embarrassantes, et sur leurs façons de contrôler l’image qu’elles-mêmes renvoient à des visiteurs extérieurs à ce quartier. L’article conclut sur la possibilité d’un renversement du geste de répulsion initial vers une forme d’assistance mutuelle et de prise en charge institutionnelle.

Accès à la version en ligne

Clinique institutionnelle : les figures de l’agir

Article de Céline Attard, Jean Louis Pedinielli

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 147-163.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Institution, Transfert, Violence, Famille, Relation d'aide, Travail social, Prise en charge, Relation travailleur social-usager, Établissement social et médicosocial

Les auteurs développent une réflexion sur la clinique de l’agir dans l’institution en charge de protéger l’enfance. Ils soutiennent l’idée que le professionnel se trouve acteur malgré lui engagé par l’agir dans la relation dite d’accompagnement. Ainsi est envisagé le déploiement de mouvements transférentiels au sein de la prise en charge dont l’analyse constitue un support privilégié à la restitution du sens de l’agir. L’agir est appréhendé, au-delà de sa dimension économique, comme signifiant d’une impasse psychique. L’idée centrale se situe dans l’exploitation de cette symbolique de l’agir ; possible à travers un travail d’analyse spécifique qui permet la restauration de la dimension thérapeutique de l’institution.

Accès à la version en ligne

L'enfance en exil

Article de Marie Poinsot, Chloé Créoff, Daniel Senovilla Hernández, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 7-197.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Enfant, Mineur non accompagné, Vocabulaire, Recherche, Méthodologie, ASE, Rôle social, Activité culturelle, Discrimination, Âge, Adulte en difficulté, Hébergement temporaire, Socialisation, Éducation spécialisée, Accompagnement, Prise en charge, Traumatisme, Souffrance psychique, Exil, Musée, Cinéma, Centre Bernanos, Centre Primo Levi

L’histoire des mobilités juvéniles hors du cadre familial ne date pas d’hier. Le ramoneur savoyard, la domestiques de ferme ou le mineur polonais, la gouvernante anglaise, l’élève boursier de l’empire colonial, l’enfant réunionnais transplanté en Creuse, et plus tragiquement les captifs de la traite transatlantique, les rescapés du génocide arménien, de la Retirada ou de la Shoah, et tous ceux jetés sur les routes par conflits illustrent cette mosaïque de l’enfance en exil à laquelle les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration s’attachent à reconstruire une histoire singulière. Les recherches qui accompagnent cette patrimonialisation ouvrent désormais un chantier sur l’histoire des enfants en migration dont la revue Hommes & Migrations espère constituer un jalon.

Accès à la version en ligne