Documentation sociale

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La "douce science" des coups : la boxe comme paradigme d'une sociologie de la domination

Article de Jérôme Beauchez

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-1, janvier-mars 2017, pp. 97-120.

Mots clés : Lien social-Précarité, Sport de combat, Sociologie, Classe sociale, Discrimination, Racisme, Pouvoir, Ethnologie, VIRILITE, Genre

La boxe est loin de représenter un sujet mineur pour les sociologues et les ethnographes. en parcourant leurs travaux, cet article retrace l'histoire d'un objet sociologique dont les contours restaient à définir. Il montre que, au delà de leurs différences les manières de comprendre ou d'expliquer la condition du boxeur sont toutes traversées par une question centrale : celle de la domination.

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Une recherche sur les vendeurs-récupérateurs appelés biffins : quelques repères

Article de Yvan Grimaldi

Paru dans la revue Forum, n° 150, février 2017, pp. 64-72.

Mots clés : Lien social-Précarité, Recherche, Précarité, Commerce, Travailleur social, Rue, Groupe d'appartenance, Écriture, Socialisation

« Le praticien-chercheur revendique un statut qui squatte les frontières et les traverse. On peut se sentir chez soi partout, et en même temps nulle part ». Cet énoncé me convient bien car dans mon parcours professionnel, je me suis souvent senti à la fois dedans et dehors, à cheval sur plusieurs postures. Depuis mon entrée dans la carrière, je n’ai jamais osé m’arrêter quelque part, pour me dire « c’est là que je suis, c’est celui-ci que je suis devenu » : un praticien spécialiste, dans tel ou tel domaine. Je crains la fin des choses, leur immobilité, surtout dans mon rapport au travail. Voilà pourquoi je me suis intéressé à une théorisation de l’identité professionnelle, dans cette époque où s’impose à nous une identité non figée, constamment en construction, déconstruction et reconstruction par des attributions multiples et variées. [...]

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"On a une étiquette après quand on vient là" : le travail de la honte dans l'accès aux droits

Article de Hervé Levilain

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 35-45.

Mots clés : Lien social-Précarité, Action sociale, Honte, Pauvreté, Accès aux droits, Stigmatisation, Non-recours

Prenant appui sur une recherche sur l’accès aux droits sociaux, l’article veut interroger les formes de politisation de la honte se développant en France, dans le cadre de l’action publique contre la pauvreté et pour l’inclusion. D’un côté, il montre qu’en faisant de la honte un des facteurs explicatifs du « non-recours », celle-ci en fait le lieu d’une action possible et participe ainsi de sa politisation. Mais, de l’autre, il souligne l’ambivalence d’une action publique qui accorde moins de place au travail symbolique de dépassement de la honte et de restauration du sens de la justice attaché à des droits sociaux universels, qu’à la simplification des procédures matérielles. Il montre aussi que cette action publique se déploie dans le contexte plus général d’un renforcement du soupçon et des contrôles pesant sur les bénéficiaires de prestations sociales, au risque de renforcer les obstacles matériels et symboliques à l’accès aux droits. Au final, il dégage l’image d’une honte prégnante qui, autant qu’elle est travaillée par les dispositifs d’accès aux droits, vient travailler les manières de penser la justice des droits sociaux.

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Les aspects multiples de la honte : mendicité et charité à Athènes aujourd’hui

Article de Georgios Kouzas

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 59-71.

Mots clés : Lien social-Précarité, Mendicité, Honte, Émotion, Marginalité, Corps, Don, Culpabilité, Grèce

L’objectif principal de la présente étude est d’examiner, brièvement, les dimensions multiples de l’émotion de la honte vis-à-vis de la mendicité dans l’espace urbain grec de nos jours. Afin de présenter l’image la plus complète possible concernant le sujet de l’expression de l’émotion de la honte durant la procédure de la mendicité, une approche méthodologique croisée a été utilisée, afin d’examiner non seulement la honte de ceux qui mendient, mais aussi l’émotion provoquée par celle des passants qui aident les mendiants, ceux qui font la charité. De plus, à travers une enquête ethnographique sur le terrain, nous avons relevé les aspects sociaux variés et multiples de la honte qui existent dans la relation interactive entre les donateurs-aumôniers et ceux qui reçoivent les mendiants.

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Quelle place pour la honte dans les pratiques d’intervention sociale ?

Article de Kheira Belhadj Ziane

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 47-57.

Mots clés : Lien social-Précarité, Honte, Intervention sociale, Usager, Médiation, Activité culturelle, Canada, Québec

La honte est une dimension peu étudiée dans le champ du travail social. Or cette émotion est l’une des plus redoutables qui soit, tant au niveau individuel que collectif. Dans nos sociétés occidentales contemporaines, le mythe de l’acteur homérique a produit une stigmatisation des usagers de l’intervention sociale. Définis à travers des archétypes dévalorisés, le processus de désignation relié à leur non-conformité les expose de manière explicite à vivre l’expérience de la honte, d’autant plus lorsqu’il entre en relation avec un intervenant social. Cet article présente les résultats d’une recherche évaluative réaliste d’une pratique sociale originale de médiation culturelle, Cultures du coeur-Québec, à travers laquelle nous avons identifié des stratégies d’intervention faisant implicitement usage de la honte et d’autres qui contiennent le potentiel de dégager les usagers des aspects néfastes de cette émotion.

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La honte comme outil de transformation de l’être humain. L’internement en République populaire de Bulgarie

Article de Radoslav Gruev

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 105-116.

Mots clés : Lien social-Précarité, Totalitarisme, Camp de concentration, Honte, Contrôle social, Bulgarie

Le pouvoir totalitaire ne peut pas exister sans l’ennemi, et pour le punir et le contenir il se sert du camp de concentration. Dans l’idéologie
communiste, l’ennemi est de type « social » et par conséquent rééducable. De cette acception découle l’appellation officielle des camps en Bulgarie : Foyers de rééducation par le travail. La raison d’être de ces institutions est la transformation physique et psychologique de l’individu pour qu’il ait le droit de vivre dans la société communiste en construction. Dans ce processus de rééducation/transformation de l’individu, le sentiment de honte a une place essentielle. Il est utilisé par l’institution afin de dominer l’être humain et de le contrôler dans sa totalité.

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La honte et le remords. Peut-on parler de génération coupable ?

Article de Jean Philippe Viriot Durandal

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 117-128.

Mots clés : Lien social-Précarité, Honte, Culpabilité, Groupe, Génération, Sociologie, Stigmatisation, Transmission

La honte et le remords ont rarement été explorés à l’aune d’une culpabilité collective attribuée à une génération. Le présent article se propose
précisément d’ouvrir la réflexion à partir de la notion de génération en examinant la manière dont cette construction collective peut oeuvrer à la
désignation d’une catégorie sociale coupable. De la culpabilité générationnelle peuvent alors naître la honte et le remords. Encore faut-il qu’une génération puisse se reconnaître dans une faute historique et que ses membres acceptent d’endosser une responsabilité collective alors même que, dans les sociétés contemporaines modernes, la primauté de la responsabilité individuelle s’impose dans l’examen de la culpabilité. C’est dans ce contexte que nous examinerons la figure particulière des générations et notamment des baby-boomers au regard des nombreux débats sur leur responsabilité présumée dans les difficultés des générations cadettes.

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Jeunes alteractivistes : d’autres manières de faire de la politique ? Perspectives internationales

Article de Sandra Rodriguez, Alexandra Kassir, Emeline de Bouver

Paru dans la revue Agora, n° 73, Année 2016 [2], pp. 49-157.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Lien social-Précarité, Jeune, Action collective, Mondialisation, Militantisme, Vie politique, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Mouvement social, Femme, Précarité, France, Espagne, Liban, Turquie, Canada, Belgique

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Sociologie de la mal-inscription et de ses conséquences sur la participation électorale

Article de Céline Braconnier, Jean Yves Dormagen, Ghislain Gabalda, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-1, janvier-mars 2016, pp. 17-44.

Mots clés : Lien social-Précarité, Élection, Vote, Abstention, Participation

Cet article établit pour la première fois à l’échelle nationale, à partir d’un échantillon représentatif de quelque 40 000 inscrits dont on croise l’adresse de résidence et l’adresse d’inscription, l’ampleur et la sociologie de la mal-inscription électorale. Il montre, en prenant appui sur les scrutins de 2012, qu’elle affecte à cette date 6,5 millions d’inscrits, et frappe en particulier les catégories les plus mobiles, notamment les étudiants et les cadres supérieurs, dont elle contrarie les prédispositions à la participation électorale. Il démontre, à partir de l’analyse des pratiques effectives de participation, que le fait de ne pas être inscrit dans le bureau de vote de sa commune de résidence multiplie par trois les risques d’être un abstentionniste constant.

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