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Pour S.Paugam, quatre types de liens attachent les individus entre eux et à la société. Si ces liens sont aujourd'hui plus fragiles, c'est surtout leur entrecroisement inégal, selon les individus, qui affecte la société toute entière. Le vivre ensemble serait-il toujours possible face à ces diversités ?
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 137, février 2017, pp. 41-43.
Mots clés : Lien social-Précarité, CCAS, Jardinage, Bénévolat, Socialisation, Lien social, Insertion sociale, Adulte en difficulté, Santé, Projet professionnel, Valenciennes
"Le projet "Du jardin à l'assiette", c'est le liant entre plusieurs actions autour des Jardins du cœur et de la solidarité", explique Christophe Marchant, éducateur spécialisé et chef de projet insertion au CCAS de Valenciennes. L'insertion des personnes en difficulté sociale constitue le cœur d'un projet qui présente en effet plusieurs facettes, du projet professionnel à la santé en passant par le développement durable
Le programme « Un chez-soi d'abord » piloté par la Dihal et déployé entre 2011 et 2016 sur quatre villes françaises, Paris, Toulouse, Marseille, Lille, vise à répondre à la question des personnes sans-abri les plus vulnérables qui présentent des pathologies mentales sévères. Il change radicalement la prise en charge en proposant un accès dans un logement ordinaire directement depuis la rue, moyennant un accompagnement soutenu et pluridisciplinaire au domicile. Une étude scientifique indépendante pilotée par la Direction générale de la santé a confirmé en 2016 que le programme a un réel bénéfice pour les personnes accompagnées tout en permettant une utilisation rationnelle des finances publiques. Il a donc été décidé sa pérennisation et son déploiement futur sur une vingtaine de villes ouvrant là un nouveau champ de l'action publique au bénéfice d'un public échappant jusque-là à la plupart des dispositifs classiques d'accompagnement. Ce film a été réalisé à l'occasion de la journée de présentation des résultats de l'expérimentation "Un chez-soi d'abord" 2011-2017, organisée par la Dihal au ministère de la Santé, le 6 avril 2017. Il présente des témoignages de personnes bénéficiant du dispositif. (Description éditeur)
Paru dans la revue Rhizome, n° 64, juin 2017, 19 p..
Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, SDF, Mort, Lien social, Mortalité, Deuil, Accompagnement social, Fin de vie, Suicide, Handicap psychique
Un constat résonne malheureusement comme une évidence : les inégalités de la vie se prolongent devant la mort. Les morts de la rue, « invisibles », (en témoigne la difficulté d’avoir des statistiques de décès représentatives) sont appréhendés comme le symptôme de la relégation sociale et des effets néfastes de l’individualisation. Les conséquences de la précarité, de la perte de liens, ne s’arrêtent pas après le décès : qui se soucie de la mort des plus précaires ? Au-delà d’une vision nostalgique où la communauté familiale et les proches étaient présents pour organiser les funé- railles, des collectifs se mobilisent aujourd’hui pour coordonner les obsèques de ces défunts, et surtout leur donner une visibilité. Il y a enjeu à socialiser la mort, les morts, notamment pour les plus exclus. Ces morts sont aussi des évènements, souvent tragiques, parfois brutaux, ou qui s’inscrivent dans un long chemin plus ou moins prévisible... La « fin de vie » est devenue objet d’intérêt pour de nombreux acteurs, notamment soignants. Mais jusqu’où aller dans la médicalisation ? Pour Régis Aubry, finir sa vie à l’hôpital pour les plus précaires est problématique, car l’hôpital ne permet pas forcément un accompagnement digne pour ces personnes. Il appelle de ses vœux à la création de lieux adaptés. Pour les structures de réinsertion, le décès d’un usager peut être vu comme un échec de l’accompagnement. Comment, par exemple, concilier une visée de « réinsertion » ou de « réhabilitation » et d’accompagnement à la fin de vie ?
Livre de David Grand, Stéphane Rullac, édité par L'Harmattan, publié en 2017.
Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Hébergement, Enquête, Observation, Entretien, Sociologie, Accueil d'urgence, Espace, Intimité, Lien social, Solidarité, Prénom, Communication, Travail de terrain, Collectif
Bien souvent les représentations et les propos tenus à l'égard des SDF sont stigmatisants. Pour se défaire des images un peu faciles et des clichés encombrants, ce livre va à la rencontre d'une partie du public SDF, à savoir ceux qui sont accueillis en hébergement social. Qui sont-ils ? À quoi ressemble leur quotidien ? Sur la base d'une enquête ethnographique par observations et entretiens menée dans trois hébergements différents (une structure alternative "par" et "pour" les SDF, un centre d'hebergement d'urgence pour hommes seuls, un foyer pour sans domicile âgés), ce livre explore et compare le vécu des résidents...
Développer le pouvoir d'agir des citoyens à l'échelle d'un quartier, d'une ville ou d'un village, c'est l'un des axes majeurs de l'action des 2000 centres sociaux présents dans toute la France. A rebours de l'idée reçue selon laquelle "pour résoudre les problèmes, il faut faire confiance aux experts", les équipes de salariés et de bénévoles de ces structures de proximité parient sur la capacité des habitants à imaginer des actions porteuses de transformations individuelles et collectives et à les mettre en oeuvre. Ce livre, qui recense plus de 25 initiatives portées par les citoyens eux-mêmes, nous emmène à la découverte d'un jardin partagé, d'une commission laïcité, d'une table de quartier, d'un journal, d'une laverie solidaire... L'occasion de rencontrer des jeunes et des moins jeunes, des pauvres et des moins pauvres, des urbains et des moins urbains qui chacun à leur façon réinventent le "vivre ensemble" et redynamisent les fondements de notre démocratie.
Dès l’Antiquité, la représentation est à la fois ce qui relie et qui sépare. La modernité hérite de ce paradoxe qu’elle tente de résoudre par le concept de nation, pourtant aussi fictive que le peuple. L’acte de se représenter, aussi fragile soit-il, permet de retrouver sa puissance d’agir.
Article de Olivier Van Caemerbèke, Pierre Antoine Légoutière
Paru dans la revue Le Journal des acteurs sociaux JAS, n° 211, Novembre 2016, pp. 32-35.
Mots clés : Lien social-Précarité, Motivation, Citoyenneté, Environnement social, Lien social
A la veille des élections présidentielles, on espérait qu'un débat sur l'engagement citoyen se développerait en réponse à la nécessité de retrouver un élan collectif. Or, bien qu'il s'agisse d'une attente profonde de nos concitoyens, cette question n'est abordée que marginalement dans les programmes politiques. C'est d’autant plus regrettable que les acteurs locaux s'investissent de plus en plus dans cette direction. C'est ce que montre l'initiative prise dans le Pas-de-Calais pour co-construire une démarche collective de reconquête des valeurs républicaines, mais aussi l'agglomération de Mulhouse où se poursuivent avec succès les Journées citoyennes.
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 2, mars-avril 2016, pp. 35-36.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Précarité, SDF, Adulte en difficulté, Accompagnement, Pratique professionnelle, Addiction, Alcoolisme, Projet d'établissement, Agressivité, Animation, Lien social, Socialisation, Règlement intérieur, Adaptation, Formation, Équipe soignante, Vulnérabilité, Association L'Escale, La Rochelle
L'association L'Escale a créé il y a cinq ans un EHPAD à La Rochelle qui a la particularité d'accueillir des personnes désocialisées ayant connu la rue. L'objectif est de proposer un lieu de vie pour sécuriser ce public particulièrement vulnérable et souvent atteint de multipathologies. Dans cet établissement, les professionnels ont dû adapter leurs pratiques pour accompagner ces anciens SDF souffrant d'addiction pour la plupart et dont la moyenne d'âge ne dépasse pas les 65 ans.