Documentation sociale

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La place des hommes : une question de compétences

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série 6, juin 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Maintien à domicile, SAAD, Homme, Rôle, Profession, Compétence, Genre, Mixité, Recrutement, Représentation sociale, Accompagnement, Accompagnement social, Formation, Femme, Évolution de carrière, Soin, Care, Discrimination positive, Épidémie, Crise, Législation, Reconnaissance

DIFFICILE DE SE DEBARRASSER DES PREJUGES "GENRES" et impossible d’inverser la tendance. Le secteur des services à la personne en est la preuve. Passer un coup de balai, préparer à manger ou encore réaliser une toilette. Une majorité de Français croit encore que ce n’est pas vraiment un métier. La crise sanitaire n’aura malheureusement pas changé cette vision négative et tellement éloignée de la réalité des auxiliaires de vie et autres aides à domicile. Les professionnels du domicile sont restés les grands oubliés de cet hommage collectif. Et pourtant, sans masque au début et avec peu de considération, ces femmes ont continué leurs missions auprès des personnes vulnérables. Ces femmes ? Oui, car sur le terrain, les hommes sont les grands absents du domicile. Les rares représentants de la gent masculine gèrent plutôt la livraison des repas ou des missions de bricolage et de jardinage.
CHOISIR ET NE PLUS SUBIR UN METIER. Comment le secteur du domicile qui peine tant à recruter peut-il encore se passer de la moitié de la population active sur des postes impliquant du travail tardif ou des ports de charges ? Image réductrice et négative du métier, salaire bas, horaires décalés et étalés… Il va falloir trouver de (solides) arguments pour attirer des hommes et rendre concurrentiels les métiers de l’accompagnement à domicile. L’évolution des mentalités de la société n’est pas seulement en cause ; la mixité ne se décrète pas. Il faut s’intéresser aux éventuels candidats et les séduire. Quelques hommes engagés sont devenus auxiliaires de vie, par conviction, en suivant une formation initiale ou optant pour une reconversion. Ils sont là pour aider, accompagner et ils en sont fiers… quand de nombreuses femmes subissent cette profession, faute d’autres solutions. Bien souvent, ils évoluent plus vite, en se positionnant sur des postes de chefs de secteur ou en devenant formateurs, contrairement aux femmes qui déclinent encore les propositions de progression de carrière…
A QUAND LA RECONNAISSANCE DES COMPETENCES ? Pendant longtemps, la société s’interrogeait sur le rôle et la place des hommes dans les soins du care (surtout à domicile). Les mentalités évoluent : il n’est plus rare qu’un service à domicile compte parmi ses effectifs un (seul) homme. Pour éviter toute difficulté dans leur intervention, l’enjeu n’est pas de mettre en avant le sexe du professionnel mais plutôt ses compétences. Certains l’ont compris et l’ont expérimenté avec succès. Des associations ont franchi le pas en choisissant comme ambassadeur un homme dans leur campagne de communication nationale ou en leur donnant la parole lors de formations plus locales. Clef d’un cercle vertueux ? Valoriser les auxiliaires de vie, hommes ou femmes, les mettre dans la lumière pour qu’ils ressentent la fierté d’exercer et se sentent enfin reconnus comme des professionnels essentiels au maintien à domicile des Français, qui refusent dans leur immense majorité toute institutionnalisation

"L'attractivité requiert une réponse systémique"

Article de Michel Laforcade, Gladys Lepasteur

Paru dans la revue Direction(s), n° 198, juin 2021, pp. 20-22.

Mots clés : Travail social : Métiers, Recrutement, Aide à domicile, Dépendance, Handicap, Personne âgée, Vieillissement, Rémunération, Soins à domicile, Formation, Territoire

A quelques semaines de la fin de sa mission, le pilote du plan sur les métiers de l'autonomie, Michel Laforcade, dévoile les premières pistes d'action issues des territoires pour favoriser l'attractivité du secteur. La première d'entre elles ? L'amélioration des rémunérations, via l'extension de l'indemnité dite Ségur, d'abord au champ du handicap et aux services de soins infirmiers à domicile.

Jouer pour mieux recruter

Article de Pascal Nguyen

Paru dans la revue Direction(s), n° 198, juin 2021, pp. 12-14.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Recrutement, Employeur, Compétence, Ressources humaines, Dépendance, Handicap, Personne âgée, Vieillissement, Lot

Depuis 2016, Lot Aide à domicile a introduit un "serious game" dans sa procédure de recrutement. Un jeu qui permet à l'entreprise publique locale, un des plus importants du département, d'offrir une expérience unique aux candidats afin de déterminer leurs compétences et savoir-être, et les mobiliser sur le projet de l'organisation.

Salaire des aides à domicile : les hausses de la discorde

Article de Isabelle Raynaud

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 17/2563, 3 au 9 mai 2021, p. 15.

Mots clés : Aide à domicile, Rémunération, Salaire, Autonomie, Département, Conseil départemental, Collectivité territoriale, Ressources humaines

Derrière les annonces de revalorisation faites en avril se cachent des disparités entre salariées et des problèmes de financement.

Des allocataires du RSA formés à l'aide à domicile par l'association qui les embauchera

Article de Géraldine Langlois

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 16/2562, Semaine du 26 avril au 2 mai 2021, p. 43.

Mots clés : Aide à domicile, RSA, Chômeur, Formation professionnelle, Professionnalisation, VAE, Qualification professionnelle, Association, Insertion professionnelle, Dispositif d'insertion

Lille (Nord). Répondre à un besoin de professionnels en formant des personnes éloignées de l'emploi, un pari qui porte ses fruits depuis 2016.

Qualité de vie au travail : la voie prometteuse des équipes autonomes

Article de Catherine Abou El Khair

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3205, 16 avril 2021, pp. 30-32.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Autonomie, Aide à domicile, Qualité de la vie, Travail, Financement, Organisation du travail, Équipe, Délégation, Planification, Absentéisme professionnel, Ressources humaines

Dossier composé de deux articles :
Qualité de vie au travail : la voie prometteuse des équipes autonomes
Adaptation : responsable de secteur : un métier chamboulé

Travail social : dans les campagnes, s’unir pour accompagner

Article de Sophie Massieu, Eléonore de Vaumas

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3203, 2 avril 2021, pp. 6-14.

Mots clés : Travail social : Métiers, Territoire, Milieu rural, Travail social, Mobilité sociale, Mobilité géographique, Précarité, Pratique professionnelle, Aide à domicile, Solidarité, Insertion sociale, Organisation du travail, Travailleur social

Dossier composé de 7 articles :
- Travail social : dans les campagnes, s’unir pour accompagner
- Les pratiques professionnelles à l’épreuve de la ruralité
- Pays de la Loire : Culture : livraisons à domicile
- Normandie : Soins psychiques : un maillage territorial serré
- France entière : Mobilité : l’autopartage à la rescousse
- Lutter contre le double déterminisme social et territorial
- « A la campagne, une assistante sociale suit parfois les personnes sur plusieurs générations »

Un salariat sans droit ? Les usages du droit dans la domesticité à temps plein

Article de Alizée Delpierre

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-1, janvier-mars 2021, pp. 105-131.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Droit du travail, Législation, Travail à domicile, Aide à domicile, Employeur, Employé, Négociation, Contrat de travail, Pouvoir

Longtemps exclu du droit du travail, activité peu valorisée et qui engage des populations souvent vulnérables sur le marché du travail, le travail domestique effectué au domicile d’autrui a généralement été décrit comme un travail aux marges du salariat et sujet à l’exploitation. Pourtant, depuis plusieurs décennies, à travers le monde, des cadres législatifs internationaux et nationaux ont été définis pour réguler la domesticité et en protéger la main-d’œuvre. Comment s’expriment-ils dans les maisons où travaillent les employé·es domestiques ? À partir du cas de la France, dont le secteur des services à la personne s’est structuré autour de conventions collectives et d’institutions qui contribuent à formaliser la domesticité, cet article interroge la place du droit dans la construction des rapports de travail entre employeur·es et employé·es. Il s’appuie sur un terrain de recherche conduit auprès de personnes très fortuné·es ayant recours à du personnel de maison à temps plein. L’article montre que, dans cette forme de domesticité, employeur·es et employé·es s’arrangent avec le droit pour établir elles et eux-mêmes les rapports de travail : le droit n’est pas absent de leurs relations, mais ses usages sont à leur entière discrétion, laissant une place réduite aux cadres légaux du travail et à sa régulation extérieure.

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Alimentation : la grande oubliée

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, Caroline Rioet al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 3, mars 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Malnutrition, Repas, Aide à domicile, Aidant familial, EHPAD, SAAD, Formation, Lien social, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Portage des repas, Sens, Plaisir, Socialisation, Santé, Maintien à domicile, Travailleur social

VIVRE À DOMICILE. Y rester jusqu’au bout. C’est le choix de l’écrasante majorité des Français qui n’est pas sans poser nombre de difficultés. Le rôle central de l’alimentation dans le maintien de la bonne santé des personnes vieillissantes reste à ce jour négligé. Il existe pourtant un moyen de briser ce cercle vicieux des chutes, hospitalisations et autres institutionnalisations : le fameux "bien manger pour bien vieillir". Avec quelles conséquences : la dénutrition ! La France compte près de deux millions de personnes dénutries, dont 270 000 vivant en Ehpad et 400 000 à domicile.
VIGILANCE. Comment en est-on arrivé là ? Tout simplement en ne prêtant pas attention aux signes avant-coureurs, aux signaux faibles. Consulter et agir vite, n’est pas le message relayé sur le terrain. A qui la faute ? A un manque de temps et de formation des professionnels ? Une absence de prise de conscience collective ? Une carence des pouvoirs publics ? Une fatigue chronique des aidants ? Comment demander à une aide à domicile de faire, en une heure, les courses, préparer un repas, aider la personne dépendante à s’alimenter, puis procéder aux gestes d’hygiène dans un environnement serein…
PLAISIR OUBLIÉ. Intervenir le temps des repas ne peut se limiter à réchauffer un plat et à le servir. L’alimentation doit d’abord se partager. Et là, le choc des cultures est violent entre des personnes vieillissantes qui ont eu l’habitude de passer du temps à cuisiner, à organiser des repas familiaux, sans télévision… et des professionnels plus jeunes, habitués aux repas industriels et aux écrans.
La mission des aides à domicile est aussi de préparer des assiettes appétissantes, stimuler, engager la participation de la personne vulnérable. En amont, elles doivent interroger l’usager sur ses goûts et envies, faire des courses en fonction, ou alors laisser des listes aux proches aidants. Selon les situations, elles peuvent améliorer les repas livrés, ou équilibrer les plats sur la semaine.
ESSENTIELLE FORMATION. Diététique, habitudes de vie, hygiène, conservation des aliments, budget repas, adaptation au rythme de la perte d’autonomie, … une multitude de paramètres sont à prendre en compte et à gérer. Pour lutter contre les troubles alimentaires du grand âge, les acteurs du domicile doivent questionner leurs pratiques. Des clefs, relais pédagogiques et spécialistes sont disposés à prêter main-forte aux aidants familiaux ou aux professionnels de terrain. La formation est également indispensable. Quand les pathologies se multiplient, que la perte d’autonomie s’installe, que le refus de soins devient une réalité et le repas un supplice, la patience, la compréhension et l’écoute sont alors de mise. S’interroger, comprendre, dialoguer, et surtout accompagner "le nourrir" qui rencontre "le mourir". Des moments délicats à appréhender pour ces travailleurs sociaux et médico-sociaux de plus en plus isolés.

Prime COVID - Péril sur le domicile

Article de Myriam Léon

Paru dans la revue Lien social, n° 1288, 2 au 15 février 2021, pp. 12-13.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Salaire, Crise, Épidémie, Financement, Département, État, Inégalité

Avant la crise sanitaire, le secteur de l'aide à domicile toussait déjà. Il s'étouffe face à la question des primes et de la revalorisation salariale des professionnels du sanitaire, du social et médico-social suite au Ségur de la santé.