Documentation sociale

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Réponses 71 à 80 sur un total de 167

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Participation : effet de mode ou révolution ?

Article de Hélène Balazard, Jean Caron, Guillaume Gourgues, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 363, avril 2018, pp. 2-79.

Mots clés : Participation, Usager, Pouvoir, Démocratie, Démocratie participative, Empowerment, Citoyenneté

Associer les habitants, les bénéficiaires ou les usagers aux actions qui les concernent : le principe semble acquis pour nombre de collectivités, d’associations, de bailleurs. Mais est-ce au point de partager le pouvoir ? Quelles formes doit prendre la participation pour bousculer l’ordre établi ?

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La solidarité alimentaire de proximité comme espace d’expérimentation démocratique et vecteur d’émancipation. Recherche-action au sein du Secours Populaire Français en Occitanie

Article de Pauline Scherer

Paru dans la revue Forum, n° 153, février 2018, pp. 28-34.

Mots clés : Lien social-Précarité, Solidarité, Alimentation, Aide alimentaire, Précarité, Émancipation, Expérimentation, Recherche-action, Citoyenneté, Lien social, Territoire, Économie sociale et solidaire, Innovation sociale, Secours populaire

Le Secours Populaire Français (SPF) Occitanie s’est engagé dans une démarche d’expérimentation visant à développer une solidarité alimentaire de proximité, en investissant les dynamiques de circuits-courts sur plusieurs territoires, dans le cadre de ses activités d’aide alimentaire dans cinq comités locaux. Chaque comité a démarré à sa manière, tout en laissant des marges de manœuvre aux personnes impliquées, afin de déclencher un processus d’action collective. Cette recherche-action, se situe à la croisée de trois champs de recherche : les pratiques de solidarité, la participation citoyenne et l’accès à l’alimentation des personnes précaires. Fondée sur la constitution de « groupes-projet » composés de bénévoles, de personnes accueillies (et d’agriculteurs dans certains cas), elle interroge la place des personnes en situation de précarité dans l’émergence de formes démocratiques d’accès à l’alimentation, dans une perspective émancipatrice. Elle fait l’hypothèse que l’instauration d’une solidarité alimentaire de proximité, territorialisée, éco-systémique, dans une dynamique collective et participative, est vectrice d’émancipation sur les questions alimentaires et plus largement.

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Chercheurs en folie

Film de Guillaume Dreyfus, 2018.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Handicap psychique, Personne handicapée, Santé mentale, Recherche-action, Parole, Citoyenneté, Insertion sociale, Institution, Politique sanitaire, Usager, Droits des usagers, Empowerment, Participation, GEM, Soin, Hospitalisation, Médicament, Accès aux droits, Logement, Travail, Association, Réunion, Sociologue, Autonomie, Milieu ordinaire, Caen

Ce film raconte une recherche-action initiée par l'association Advocacy-France, menée pendant trois ans, sur le thème suivant : la prise en compte de la parole des personnes dites handicapées psychiques par les décideurs publics.
Pour davantage d'informations sur les différentes productions issues de cette recherche-action, voir sur le site de la FIRAH : http://www.firah.org/centre-ressources/prise-de-parole-en-sante-mentale.html (Description éditeur)

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L'usager dans la communauté

Film de Nicolas Janaud, 2018.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Handicap psychique, Insertion sociale, Psychiatrie, Approche historique, Représentation sociale, Soin, Consentement, Hospitalisation, Médicament, Travail, Citoyenneté, Droit, Stigmatisation

En 1973, dans Le psychotique dans la Ville, Eric DUVIVIER sonde l'avis de riverains de l'hôpital psychiatrique de Lyon à propos de la sortie des malades pour des soins externalisés, à l'occasion de la mise en place du secteur psychiatrique. En 2017, L'usager dans la Communauté ré-interroge les représentations sociales de l'univers de la maladie psychiatrique, dans une vision globale de la Santé Mentale, davantage intégrée dans la citoyenneté. En France, les politiques de Santé Mentale considèrent la lutte contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles psychiques comme enjeu prioritaire à leur réhabilitation psychosociale.

Ce film se propose d'être support a des projections de type Ciné Débat dans le cadre d'initiatives de lutte contre la stigmatisation. Son téléchargement et son exploitation sont gratuits et il suffit juste de d'en informer le réalisateur via sa page Vimeo. (Description éditeur)

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Vieillissement et territoires. Défis démographiques, enjeux démocratiques. Volume II : adapter les territoires au vieillissement, un enjeu de citoyenneté

Article de Suzanne Garon, Mario Paris, Tine Buffel, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 79, 2018, 187 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Territoire, Vieillissement, Milieu urbain, Politique sociale, Inégalité, Dépendance, Adaptation, Citoyenneté, Démocratie participative, France, Québec, Barcelone, Suisse

Une fois les territoires mieux définis dans notre premier volet, il nous faut maintenant étudier les enjeux de l’adaptation des territoires au vieillissement. Ce numéro consacre notamment plusieurs articles à l’analyse de la démarche Villes amies des aînés (VADA) lancée il y a une dizaine d’années par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec les exemples de la France, du Québec et de Barcelone. Si le programme connaît des adaptations en fonction des territoires, il témoigne d’une constante : celle de redonner à tous les aînés leur pleine place de citoyens. En outre, il n’efface pas d’autres méthodologies où l’action communautaire joue aussi un rôle pivot. Mais les politiques publiques, bien qu’elles favorisent la participation des personnes âgées à la vie de la cité, ne parviennent pas à combler pleinement les inégalités : géographiques, avec notamment des disparités d’accès aux services de la vie quotidienne entre villes ou pôles urbains et milieu rural ; sociales, avec une moindre inclusion des aînés en perte d’autonomie fonctionnelle.

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"C'est la culture, idiot !". Les cultures empêchent d'échapper à leur emprise

Article de Tom Storrie

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 161-177.

Mots clés : Protestantisme, Approche historique, Société, Religion, Citoyenneté, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

Cette contribution affirme la primauté du séculier, ou de la laïcité, sur la théocratie. Elle attire l’attention sur le pouvoir énorme exercé par les cultures sur les communautés, pour maintenir le « sens commun » sous la coupe de leurs hégémonies. Dans le Royaume-Uni, la difficulté à surmonter cette inertie culturelle est démontrée par le développement aveugle et lent résultant de la Réforme protestante. Ce mouvement était au début une « théologie de la libération », déclenchée par Martin Luther qui – comme premier « lanceur d’alerte » global – a défié la corruption de l’Église catholique. Seule corporation multinationale existant à cette époque, elle exerçait un monopole de contrôle à travers l’Europe, pénétrant profondément et avec malveillance dans la vie quotidienne. La conclusion pose la question : l’islam est-il sur le point de s’engager dans une « théologie de la libération » qui lui soit propre ?

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L'ambiguïté langagière du terme citoyenneté dans sa relation à la religion dans le monde arabe et musulman

Article de Bilal Shafei

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 139-150.

Mots clés : Religion, Islam, Citoyenneté, Vocabulaire, Concept

Nous expliquons l’ambiguïté langagière engendrée par l’utilisation abusive des termes citoyenneté, laïcité, droits de l’homme et démocratie, et comment les différentes classes politiques, religieuses, intellectuelles et étatiques s’en servent pour leurs propres intérêts dans le monde arabe et musulman. Nous proposons des termes qui dépassent la problématique actuelle produite par cette utilisation et mettent en valeur l’objectif principal de la citoyenneté qui est l’égalité et l’équité pour tous devant la loi.

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"Islam does not belong to Germany". Rediscovering religion for Germany's citizens

Article de Julia Droeber

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 127-138.

Mots clés : Religion, Islam, Citoyenneté, Éducation religieuse, Réfugié, Allemagne

Cette contribution cherche d’abord à comprendre pourquoi la religion refait surface dans le débat sur la citoyenneté en Allemagne ; ensuite, à montrer comment l’islam est compatible avec la citoyenneté allemande. L’appartenance religieuse a été progressivement déconnectée de la citoyenneté. Si, d’une certaine manière, l’Allemagne a dépassé la fracture historique entre catholiques et protestants, un nouveau clivage religieux apparaît maintenant entre musulmans et non-musulmans. L’installation durable d’une population musulmane qui a de plus en plus confiance en elle-même, ainsi que l’arrivée récente d’un grand nombre de réfugiés musulmans en Allemagne, ont provoqué un nouveau débat sur le lien entre appartenance religieuse et citoyenneté, particulièrement dans le discours populiste. La communauté musulmane établie de longue date a commencé à revendiquer les droits de la citoyenneté, notamment le droit, garanti par la Constitution, à une éducation religieuse islamique dans les écoles publiques. En d’autres mots, depuis les années 1990, l’islam et les musulmans sont devenus de plus en plus « visibles » dans le débat allemand sur la citoyenneté. Le point culminant a été le vaste débat public pour savoir si l’islam « appartient » (ou devrait appartenir) à l’Allemagne.
Selon le contexte, cette question reçoit des réponses différentes. Dans quelques cercles populistes et d’extrême droite, la réponse est un « non » très ferme. La réponse du gouvernement fédéral – présente aussi dans le discours libéral et de gauche – est un « oui » prudent. Ces deux réponses peuvent se réclamer de la même tradition historique qui définit la citoyenneté à partir d’un « citoyen universel » et libéré des barrières religieuses. Cette émancipation de la religion est interprétée par les seconds comme la reconnaissance à tous des mêmes droits constitutionnels, indépendamment des attaches religieuses ; pour les premiers, « le citoyen universel allemand » est nécessairement « chrétien » (mais sans distinction d’une Église particulière).
L’éducation religieuse islamique officielle est un outil pour intégrer les musulmans allemands dans la société allemande et dans la compréhension qu’elle donne de la citoyenneté. Le droit à l’éducation religieuse islamique, garanti par la Constitution, va de pair avec la citoyenneté. Pour le gouvernement fédéral, l’introduction de l’éducation religieuse islamique dans le programme des écoles publiques de quelques États fédérés (Länder) est une tentative très prudente d’accorder aux musulmans allemands les mêmes droits qu’à leurs compatriotes non musulmans. Ce n’est pas pour autant une offre désintéressée : le gouvernement vise à exercer un certain contrôle sur ce qui est enseigné aux citoyens musulmans en Allemagne. C’est une forme spécifique d’islam soutenu par l’État et qui appartient à l’Allemagne : un « islam musulman allemand ». L’islam « importé » est souvent enseigné par des imams étrangers ; cet islam n’est pas celui que l’administration allemande appelle de ses vœux quand elle déclare que « l’islam appartient à l’Allemagne ». L’éducation religieuse islamique officielle est un outil pour intégrer les musulmans allemands dans la société allemande et dans sa compréhension de la citoyenneté. Le droit à l’éducation religieuse islamique, garanti par la Constitution, va de pair avec l’acceptation de cette Constitution ; les adversaires de cette éducation religieuse accusent d’ailleurs les musulmans d’ignorer cette contrepartie. La religion est ainsi redevenue un moyen (discursif) pour inclure ou exclure certains groupes religieux du « bien sacré » des droits de la citoyenneté allemande.

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Citoyenneté et religion : une perspective britannique

Article de Tom Storrie

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 89-104.

Mots clés : Religion, Société, Législation, Parti politique, Intégrisme, Interculturel, Citoyenneté, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

Pour discuter la double problématique de citoyenneté et religion, l’auteur pose un regard rétrospectif sur son trajet de vie depuis les années 1930 ; il indique les événements qui lui semblent personnellement pertinents, en évoquant des phénomènes britanniques, culturels et historiques. Il identifie deux phases : d’abord le mouvement lent de dilution de l’hégémonie chrétienne qui, à partir de la Deuxième Guerre mondiale, a fait place à la modernisation industrielle, aux nouvelles politiques des droits humains et aux mouvements socio-culturels comme l’anti-sexisme, l’antiracisme et le féminisme ; ils donnent naissance à une nouvelle citoyenneté modernisante qui s’étend au-delà des frontières des États-nations et embrasse l’Union européenne. Deuxièmement, l’irruption de l’affaire Salman Rushdie a annoncé le retour des religions fondamentalistes et agressives au centre des tensions socio-politico-culturelles au niveau global. Les religions ont leur place dans l’espace public, mais dans un cadre étatique laïque.

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