Documentation sociale

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La socianalyse institutionnelle ravivée par une nouvelle génération

Article de Magali Arnould, Christiane Gilon, Patrice Ville

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 65-82.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Éducation populaire, Enquête, Étude de cas, Implication personnelle, Institution, Intervention sociale, Méthodologie, Organisation, Pratique professionnelle, Recherche, Sociologie, Vie institutionnelle, Posture professionnelle

Les auteurs s’interrogent sur le regain de la socianalyse, méthode d’analyse institutionnelle en situation d’intervention née dans les années 1960. Leur enquête auprès d’une trentaine de nouveaux praticiens cherche à comprendre leur raisonnement pratique situé et caractériser les demandes sociales auxquelles ils répondent. À partir d’un cas, elle met en évidence quatre façons de revisiter l’institution dans un nouveau contexte de remise en question des normes : un retour à l’institution comme concept dialectique ; un nouveau regard, moins idéologique, sur l’institutionnalisation ; une transformation de leurs pratiques d’accompagnement en interventions ; une implication dans l’intervention socianalytique pour se dégager en pratique (et dégager leurs clients) de phénomènes d’emprise idéologique, organisationnelle, libidinale, afin de retrouver les énergies de transformation sociale.

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L'institution revisitée. Actualités et perspectives de l'intervention

Article de Gilles Monceau, Jean Luc Prades, Maria José Acevedo, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 7-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Changement social, Conditions de travail, Désinstitutionnalisation, Éthique, Évolution, Institution, Intervention sociale, Organisation sociale, Politique sociale, Posture professionnelle, Pouvoir, Pratique professionnelle, Psychosociologie, Valeur, Vie institutionnelle

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Le travail social : une activité libérale comme une autre

Article de Baptiste Lodéon

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 134-143.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Libéralisme, Économie sociale et solidaire, Financement, Contrat à impact social, Management, Évaluation, Secteur privé, Pratique professionnelle, Idéologie

Le travail social est-il en train de devenir une activité libérale ? La loi n° 2014-856 concernant l’économie sociale et solidaire, les outils nouveaux tels que le contrat d’impact social, les changements impulsés par la réforme -SERAFIN-PH  : tout cela nous amène à considérer la question de la taylorisation et de la marchandisation de l’activité sociale. Par ailleurs, la diminution de la masse salariale, la fonte des budgets de fonctionnement, les nouveaux modes de management et d’évaluation poussent les jeunes professionnels du secteur social vers une activité libérale.

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Internet et réseaux sociaux : de nouvelles pratiques pour les professionnels de la jeunesse : le cas des Promeneurs du Net

Article de Martin Audran, François Cathelineau, Manon Reguer Petit

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 135, 2ème trimestre 2020, pp. 49-56.

Mots clés : Travail social : Métiers, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Réseau social, Travailleur social, Animateur socioculturel, Pratique professionnelle

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Les psychologues dans les institutions aujourd'hui

Article de Anne Sylvie Grégoire, Nadège Guidou, Nathalie Schmitt, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 113, janvier-juin 2020, pp. 47-186.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Profession, Pratique professionnelle, Psychiatrie, Santé mentale, Conditions de travail, Violence, Identité professionnelle, EHPAD, Hôpital, École, Institution, Formation, Écrit professionnel, Travail d'équipe

Depuis la création du titre de psychologue en 1985, une conjonction de facteurs scientifiques, politiques et culturels a transformé le métacadre des institutions. Le modèle gestionnaire qui s’est imposé à tous les secteurs vient bouleverser l’organisation et le sens du travail des psychologues. Quatre points méritent ici d’être interrogés :

Comment la vie psychique peut-elle être prise en compte lorsque l’appréciation de la souffrance psychique se trouve en tenailles entre des exigences d’adaptabilité et une conception objectivante ?
En quoi de nouvelles attentes institutionnelles remettent-elles en question les valeurs de la profession, quand l’exigence d’évaluation et de transparence amène les psychologues à devenir des « techniciens » ?
Quels rapports aux groupes et à l’institution sont à repenser, si les organisations demandent aux psychologues d’aider leurs propres équipes ou de participer au développement de la coopération entre les différents pôles de la vie institutionnelle ?
Enfin, quels enjeux pèsent sur la formation, alors que la validité scientifique des théories du psychisme et la pertinence clinique des méthodes de traitement sont remises en cause ?
C’est à travers toutes ces questions que ce numéro de Connexions explore la profession de psychologue aujourd’hui.

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L’usage d’outils numériques dans les pratiques professionnelles du champ social et médico-social : opportunités ou risques ?

Article de Quentin Chibaudel, Véronique Lespinet Najib, Karima Durand

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 105-120.

Mots clés : Travail social : Métiers, Technologie numérique, Pratique professionnelle, Travail social, Compétence professionnelle, Usager, Établissement social et médicosocial, Handicap mental, Vieillissement, Suivi médical

Les outils numériques, de plus en plus utilisés, notamment dans le champ des établissements sociaux et médico-sociaux, présentent de multiples intérêts : aide dans l’accompagnement des usagers, transmission de l’information facilitée, assistance pour établir un diagnostic ou encore propositions de modes de communication adaptés. Pour autant, ces outils ne doivent pas constituer des obstacles, ni être sources d’appauvrissement des compétences, ni accentuer des inégalités déjà présentes. L’enjeu réside alors dans leur appropriation et leur utilisation par l’ensemble des usagers concernés, c’est-à-dire les professionnels, mais également les personnes en situation de fragilité et leurs familles, en prenant en compte l’ensemble des contraintes (économiques, organisationnelles, humaines, etc.). Cet article propose une réflexion sur le développement et l’appropriation des outils numériques dans les établissements sociaux et médico-sociaux en intégrant l’ensemble des usagers, leurs besoins, leurs envies et leurs attentes. À travers différents exemples relatifs à l’accompagnement d’une population fragile spécifique (les personnes en situation de handicap mental avançant en âge), les auteurs montrent comment ces outils peuvent être des supports facilitateurs pour différents aspects comme la formation, la communication et la transmission d’informations. Pour cela, les usagers doivent être accompagnés et les outils proposés doivent s’intégrer dans le parcours de vie et de soin des personnes concernées.

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Les pratiques numériques des travailleurs sociaux : entre "savoir-faire" et "devoir-faire"

Article de François Sorin

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 33-49.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Technologie numérique, Pratique professionnelle, Accompagnant éducatif et social, Compétence professionnelle

Dans cet article, nous identifions quatre logiques de l’activité numérique des travailleurs sociaux (l’informatisation, l’information, la médiatisation et la médiation) qui forment une matrice permettant de distribuer la grande variété des pratiques numériques observables sur les terrains professionnels. Nous proposons de discuter la manière dont les usages numériques des professionnels se forment dans une tension entre les définitions hétéronomes de l’activité et les dispositions personnelles qu’ils peuvent importer dans leur cadre professionnel.

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L'emprise en psychiatrie : permanence et métamorphose

Article de Frédéric Mougeot

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 185-194.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Changement, Conditions de travail, Éthique, Évolution, Hôpital psychiatrique, Infirmier, Méthodologie, Organisation du travail, Pouvoir, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychiatrie, Recherche, Relation soignant-soigné, Service public, Travail, Violence institutionnelle, Emprise

La violence gestionnaire pénètre aujourd’hui l’espace de l’hôpital psychiatrique. Les professionnels de santé sont en première ligne des transformations gestionnaires de l’hôpital et les usagers sont tout autant concernés. À partir d’une enquête de terrain d’une année au sein de deux établissements psychiatriques ainsi que d’une centaine d’entretiens avec des professionnels de santé et des usagers de la psychiatrie publique hospitalière, cet article décrit, dans une perspective clinique de l’activité, le processus de renouvellement de l’emprise psychiatrique. Il témoigne de la manière dont se construit une frontière entre soignants et usagers et ouvre des perspectives en matière de sortie de ce processus mortifère.

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Travailler de longues heures : la construction de l'emprise du travail chez les salariés du multimédia et des services informatiques

Article de Christine Gauthier

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 171-184.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adaptation, Conditions de travail, Dynamique de groupe, Économie, Enquête, Entreprise, Évolution, Informatique, Management, Méthodologie, Multimédia, Organisation du travail, Pouvoir, Pratique professionnelle, Recherche, Subjectivité, Travail, Valeur, Emprise

La flexibilité temporelle et les transformations des emplois et des organisations ont pu favoriser l’adoption, par les salariés du multimédia et des services informatiques, de conduites d’hypertravail. Se posent alors les questions suivantes : ces conduites révèlent-elles une emprise vis-à-vis du travail et comment les entreprises, au regard des pratiques organisationnelles et managériales, soutiennent-elles leur développement ? À partir d’une approche systémique et psychosociale, l’analyse qualitative réalisée à partir de 22 entretiens biographiques met en relief cinq situations d’emprise au travail. Ces résultats permettent de conclure à la diversité des formes d’emprise. Si elles sont parfois soutenues par une manipulation managériale qui entraîne une suraffiliation organisationnelle, elles peuvent aussi s’appuyer sur une organisation du travail délétère et vécue comme une mise à l’épreuve de soi.

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L'intervention sociale face à l'impératif sécuritaire. Système de défiance et colonisation du monde vécu

Article de Bruno Michon

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 41-56.

Mots clés : Travail social : Métiers, Radicalisation, Travail social, Politique, Sécurité, Pratique professionnelle, Prévention, Confiance

L’auteur interroge les effets de la politique publique de lutte et de prévention contre la radicalisation dans le secteur de l’intervention sociale. Suite au discours d’Emmanuel Macron appelant à lutter contre le « séparatisme islamiste », l’auteur s’attache à comprendre les difficultés d’une politique faisant dialoguer grammaire sécuritaire et grammaire sociale. À partir d’une enquête de terrain de quatre ans s’appuyant sur la méthode de la participation observante et sur des entretiens semi-directifs, l’auteur propose une analyse du système de défiance généralisée générée par cette politique. La colonisation du travail social par la grammaire sécuritaire empêche les professionnels de l’intervention sociale d’accomplir leur mission. Pour conclure, l’auteur propose un changement de paradigme à partir du concept de « prévention des polarisations ».

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