Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est une pathologie encore trop peu dépistée et traitée chez l’enfant. Comme le ronflement est fréquent, les parents et les thérapeutes en minimisent souvent l’importance, alors qu’il constitue souvent le premier signe et le plus facile à reconnaître et à surveiller. Les nombreuses conséquences métaboliques et cognitives des apnées en font une pathologie dont la porte d’entrée est très polymorphe. Sa prise en charge thérapeutique est pluridisciplinaire avec des axes -thérapeutiques pouvant varier en fonction de l’âge.

Les cauchemars et les terreurs nocturnes de l’enfant l’amènent à prendre conscience de ses affects et à les apprivoiser. L’enfant est aidé de ses parents qui le soutiennent et l’accompagnent. Ainsi, il construit sa vie intérieure reliée au monde extérieur.

La plainte d’un trouble du sommeil chez l’enfant est un motif fréquent de consultation chez les moins de 6 ans. Il est important pour les professionnels de santé de discriminer ce qui est du développement psychomoteur normal de l’enfant d’un réel trouble du sommeil qui s’installe. Ces troubles peuvent être à l’origine de troubles du comportement, de difficultés scolaires, de maladies métaboliques ou immunitaires et même d’un retard de développement staturo-pondéral. Les insomnies comportementales représentent les trois quarts des insomnies chez l’enfant. La prise en charge par thérapie cognitivo-comportementale en est la technique de référence.

Les animaux ont un effet bénéfique sur le développement des enfants aux niveaux affectif, relationnel et cognitif. En effet, le fait de caresser un chien ou un chat ou d’observer des poissons dans un aquarium apaise, abaisse le rythme cardiaque et la pression artérielle. Bien qu’aucun texte de loi n’interdise aux animaux l’accès aux établissements d’accueil du jeune enfant, il peut s’avérer compliqué de les inclure dans un projet permanent.

Un groupe de travail au CHU de Rouen a mis en place un projet permettant une nette évolution dans la prise en charge de la douleur chez l'enfant, lors des soins.

Le portage est un très bon moyen pour accompagner l'enfant dans son développement affectif et moteur.

Les pères sont considérés par les professionnels de santé comme des leviers de promotion de l'allaitement maternel.

La technique du portage pour un enfant placé doit être mise en place avec l'entourage familial et professionnel, l'intérêt de l'enfant restant toujours primordial.

Le portage peut renforcer les liens d'attachement entre parents et enfants handicapés et/ou malades.

La PMI peut initier les parents à la technique du portage, très bon outil de renforcement des compétences parentales.