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Livre de Hélène Romano, Eugénie Izard, Maurice Berger, et al., édité par Dunod, publié en 2016.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Écoute, Victime, Violence, Travail social, Responsabilité, Protection de l'enfance, Maltraitance, Pratique professionnelle, Déni, Perversion, Violence conjugale, Violence institutionnelle, Relation enfant-parents, Aliénation parentale, Outreau
La protection de lenfance, en ce début de xxie siècle, est marquée par une régression majeure. Lévaluation du témoignage des enfants victimes de maltraitance conclut de plus en plus souvent au déni de la réalité de ces violences. Après la mode de laliénation parentale et des enfants menteurs, cest désormais le règne des « faux souvenirs ». Les parents protecteurs se trouvent demblée suspectés dinstrumentaliser leurs enfants, et les professionnels, qui soutiennent lenfant, dêtre partisans ou partiaux ; pendant que les auteurs sérigent en victimes.
Ces dérives, qui ont évolué pendant des années de façon insidieuse, simposent désormais au grand jour. Sur le terrain, dénis, instrumentalisations perverses des situations, des procédures, et référentiels professionnels biaisés, entravent considérablement la protection des enfants et le travail des intervenants. Cest de ce constat, et de lurgence den comprendre les mécanismes et les enjeux, que résulte ce livre dalerte, co-écrit par des professionnels engagés dans le respect de lintégrité et de la responsabilité : pour que la protection de lenfance devienne, enfin, une réalité, et que la vie de ces enfants ne soit plus davantage fracassée. [présentation de l'éditeur]
Livre de Pierre Pédron, Jean Claude Soyer, édité par Gualino, publié en 2016.
Mots clés : PJJ, Approche historique, Législation, Droit, Justice des mineurs, Droit pénal, Garde à vue, Sanction pénale, Délinquance juvénile, Enfance en danger, Protection de l'enfance, Victime, Signalement d'enfant, Violence, Maltraitance, Travailleur social, Magistrat, Établissement d'éducation surveillée, Éducation spécialisée, ASE, AEMO, Mandat judiciaire, Décentralisation, Politique de la ville, Autorité parentale, Juge des enfants, Contrôle judiciaire, Détention, CER, CEF, Service éducatif auprès du tribunal, Ordonnance 1945-174 du 02 février 1945, Loi 2004-204 du 09 mars 2004, Loi 2004-809 du 13 août 2004, Loi 2016-297 du 14 mars 2016
Chaque année, la justice intervient auprès de plus de 350 000 mineurs. Les réformes législatives pénales se multiplient et le nombre de mineurs en danger ne cesse d'augmenter. Qui sont ces jeunes ? De quelle manière le regard porté sur eux par la société a-t-il évolué ? Comment fonctionne cette indispensable justice des mineurs que l'on prétend parfois laxiste et inefficace ? Cet ouvrage explore un terrain judiciaire méconnu en balayant des réalités difficiles : parents mal traitants, mineurs victimes ou auteurs d'agressions, signalement d'enfants en danger, racket, violences urbaines, couvre-feu, centres éducatifs fermés, tribunal correctionnel pour mineurs, établissements pénitentiaires pour mineurs, peines plancher. Juge des enfants quotidiennement confronté à des situations critiques, l'auteur présente de manière à la fois complète, simple et accessible le droit et les pratiques éducatives de la Protection judiciaire de la jeunesse. Étudiants en droit ou en sciences humaines, candidats aux métiers de la Protection judiciaire de la jeunesse, travailleurs sociaux, magistrats, avocats, professionnels de l'enfance délinquante ou en danger, parents ou citoyens curieux d'approfondir les questions relatives à l'enfance en danger et délinquante, tous trouveront dans ce manuel une vision globale et actualisée de la justice des mineurs. Pierre Pédron Magistrat, Docteur en droit pénal et en sciences criminelles de l'Université de Paris II (Panthéon- Assas), enseignant à l'Institut de criminologie de Paris. Successivement sous-directeur de la prison de la Santé, chef de cabinet des directions de l'administration pénitentiaire puis de la protection judiciaire de la jeunesse au ministère de la Justice, il est actuellement Président du Tribunal pour enfants de Nanterre.[Présentation de l'éditeur]
Notre société compte de plus en plus d'enfants, d'adolescents, et d'adultes capables des pires violences. Enseignants, éducateurs, policiers, le disent avec inquiétude : les comportements violents sont plus fréquents, plus graves et plus précoces qu'autrefois, que ce soit en crèche, en maternelle, au collège, au lycée ou dans la rue. De fait, le passage à l'acte, de l'incivilité à la « radicalisation », trouve le plus souvent son origine dans la petite enfance. Comment comprendre la violence, et répondre aux légitimes questions que, victimes du « politiquement correct », nous osons à peine nous poser ? Démarche d'autant plus urgente, qu'il ne s'agit plus désormais d'excuser qui que ce soit, mais bien de prévenir la survenue d'une situation sociale incontrôlable.
Quatre femmes handicapées sur cinq sont victimes, ou ont été victimes, de violences ou de maltraitances ! On ne le sait pas ! On ne le voit pas ! Face à ce constat, que dire ? Que faire ? Ici se conjuguent les combats d'une association de femmes, pour la plupart handicapées, et les invitations (pour ne pas dire les injonctions) à réfléchir, à penser que nous livrent des sociologues, psychologues, psychiatres, anthropologues ou témoins, acteurs de la vie quotidienne.
Livre de Leïla Zaoui, édité par Michalon, publié en 2016.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Résilience, Maltraitance, Travailleur social, Récit de vie, Psychologie, Violence, Parcours professionnel, Famille, Carence affective, Divorce, Changement, Conscience de soi, Identité, Relation enfant-mère, AFERTES (Centre de formation), Douai
Elles étaient quatre filles, quatre soeurs, mais c'était après la petite Leïla que sa mère en avait. Coups, privations, humiliations. tout était bon pour lui nuire. Pourquoi cette violence de la part d'une mère qui élevait seule ses enfants ? De quelle faute la petite Leïla était-elle coupable ? Et pourquoi personne n'a jamais rien dit ? Si son parcours n'a pas été facile, son salut tient à celles et ceux qui lui ont tendu la main, chacun à leur façon. Aujourd'hui sereine, Leïla n'est animée ni par la vengeance ni par la rancune. Ce livre représente l'étape ultime de sa résilience. Son histoire, la manière dont elle a surmonté ces épreuves, lui donnent un regard particulier sur les situations qu'elle rencontre et la façon dont elle accompagne la reconstruction des êtres. Car, de cette enfance meurtrie, Leïla en a fait une force désormais tournée vers les autres : elle est aujourd'hui éducatrice spécialisée et achève sa formation de thérapeute familiale.
Livre de Margot Sunderland, Nicky Armstrong, édité par De Boeck, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Estime de soi, Enfant, Psychologie du développement, Jeune enfant, Enfant en difficulté, Dessin, Relation enfant-parents, Relation adulte-enfant, Maltraitance, Religion, Morale, Honte, Maltraitance psychologique, Émotion, Risque, Accompagnement, Thérapie, Automutilation
Accompagné d'une courte histoire illustrée, ce guide permet aux psychologues, aux thérapeutes et aux enseignants de travailler les émotions difficiles et les situations compliquées avec des enfants de 4 à 12 ans qui ont peu d'estime de soi...
Paru dans la revue Dialogue, n° 209, septembre 2015, pp. 133-144.
Mots clés : Handicap, Maltraitance, Mécanisme de défense, Relation enfant-mère, Protection de l'enfance, Enfant maltraité, PMI, Violence, Réparation, Placement, Enfant placé
Dans le cadre de ses activités de consultation médicale en pmi et de ses missions de prévention et de protection de l’enfance, l’auteure analyse comment l’arrivée d’un enfant pour une mère porteuse de handicap vient questionner et ébranler les mécanismes défensifs mis en œuvre par son entourage et par elle-même autour du handicap. Par l’expression de ses propres besoins, l’enfant vient rompre le pacte dénégatif inconscient qui lie les membres de sa famille, et plus largement l’ensemble des personnes en lien avec elle, dont les professionnels, aboutissant à de la maltraitance. Au-delà des mesures d’aide et de protection des enfants qu’elle impose, l’expression de la violence peut aussi devenir une occasion pour accompagner cette mère dans une réélaboration des liens familiaux où le handicap est reconnu à sa juste place.
Dans cet article, l’auteur, psychologue exerçant en Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (itep) et en point-rencontre, traite la question de l’articulation entre la place du secret autour des maltraitances intrafamiliales en psychothérapie de l’enfant et la distorsion du rapport à la dette symbolique chez ce dernier, au regard de son vécu. Le sujet est abordé à partir d’une réflexion théorique associée à des apports cliniques issus de rencontres thérapeutiques. L’objectif est d’amener le lecteur à porter un regard plus nuancé sur les situations de révélations de maltraitances par l’enfant, en considérant avec plus d’attention la perte de la place qu’il occupe au sein de son système familial. En parallèle à la question du positionnement de l’enfant, l’auteur interroge également le positionnement du thérapeute et rappelle l’importance de l’investissement affectif dans la relation thérapeutique, aussi anxiogène qu’il puisse être parfois pour les deux partenaires du dispositif.
Article de Catherine Taglione, Roland Janvier, Bertrand Dubreuil, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, vol. 468-469, mai-juin 2015, pp. 5-184.
Mots clés : Travail social : Métiers, Sanction, Éducation spécialisée, Relation éducative, Équipe éducative, Pratique professionnelle, Vie quotidienne, Droit, Maltraitance, Management, Interdit, Transgression, Autorité, Jeune, Répression, Responsabilité, Affectivité, Passage à l'acte
Ce numéro se propose donc d’interroger la ou les finalités de la sanction dans la relation éducative, mais également la manière dont les équipes éducatives sont amenées à « jongler » avec cette question dans leur pratique quotidienne. Il s’agira également de montrer qu’entre le « trop de laxisme » et le « tout répressif », il existerait, selon certains auteurs, une voie étroite et complexe, que l’éducateur devrait suivre ; voie le long de laquelle les interdits serviraient de balises, de repères, contre lesquels les usagers viendraient se confronter pour y expérimenter la transgression et son pendant, la sanction, pris comme acte éducatif à part entière.
L'écoute des enfants en consultation, en thérapie ou en expertise depuis une quarantaine d'années m'étonne encore. Leurs capacités de questionnement me surprennent, en particulier leurs interrogations sur les trois rapports au réel : masculin/féminin, vérité/mensonge et vie/mort. Mes rencontres avec les enfants me font dire qu'ils ont soif de justice, de reconnaissance de leurs droits.
Depuis 1990 une consultation a été créée à Lyon par le barreau pour permettre à des enfants de venir poser des questions sur leurs droits. L'originalité de l'expérience lyonnaise réside dans la présence, près des avocats, d'un psychothérapeute ou psychanalyste d'enfants.
La maîtrise des questions et des réponses appartient aux avocats. Le rôle des psychothérapeutes n'est pas de médicaliser ou psychiatriser les entretiens, mais d'aider à mieux cerner l'attente des enfants, à interpréter parfois leur demande et leurs troubles. Cette pluridisciplinarité a été reconnue comme un véritable succès et s'est révélée efficace : apaisante pour les enfants et très formatrice pour les avocats. [présentation de l'éditeur]