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Article de Marie Hélène Bacqué, Eric Charmes, Lydie Launay, et al.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-4, octobre-décembre 2016, pp. 681-710.
Mots clés : Territoire-Logement, Urbanisme, Urbanisation, Population, Classe sociale, Catégorie socioprofessionnelle, Sociologie urbaine, Analyse comparative
Dans la littérature sociologique récente, les territoires périurbains sont surtout envisagés comme des territoires populaires. Pourtant, ces territoires ne reflètent pas seulement les difficultés des accédants modestes à la propriété, mais beaucoup plus largement les évolutions divergentes des différentes composantes des classes moyennes. Tout l’enjeu de cet article est de mettre en valeur la diversité des trajectoires – des territoires comme de leurs habitants – qui contribuent à construire la mosaïque périurbaine. Dans cette perspective, cet article insiste sur des processus sociaux divergents, en partant des places occupées par les classes moyennes. L’analyse prend plus particulièrement appui sur le contraste entre les trajectoires de deux territoires périurbains de l’Île-de-France : le « village » de Châteaufort, aux confins de la vallée de Chevreuse, et l’ensemble pavillonnaire privé de Port-Sud, réalisé dans les années 1970 à Breuillet, dans l’Essonne. Les transformations observées dans ces deux territoires sont analysées en articulation avec les situations sociales et résidentielles des habitants de classes moyennes pour saisir et comprendre les processus de classement, de déclassement et de reclassement sociaux à l’œuvre.
Plus fréquemment traitée comme un problème social, urbain et politique que comme une question sociologique à part entière, la périurbanisation est l’objet de nombreux débats. Le phénomène périurbain est souvent appréhendé à travers des approches trop générales ou trop locales. Cet article propose d’abord une discussion de la catégorie statistique du périurbain. Il s’appuie ensuite sur un cadre d’analyse original qui permet d’aborder la question périurbaine en combinant les échelles. Exploitant les recensements de la population depuis 1968, l’article propose une mesure de l’évolution du poids du périurbain et montre que l’idée d’une « explosion périurbaine » est à relativiser. L’étude des caractéristiques sociodémographiques de ce « tiers espace » souligne à la fois sa diversité et sa cohérence lorsqu’il est comparé aux centres et aux banlieues. Le périurbain ne saurait donc être réduit ni à un espace des classes moyennes ni à une zone de relégation. Il doit être pensé en lien avec les systèmes urbains concrets auxquels il s’intègre.
Article de Julien Damon, Hervé Marchal, Jean Marc Stébé
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-4, octobre-décembre 2016, pp. 619-639.
Mots clés : Territoire-Logement, Urbanisme, Urbanisation, Sociologie, Géographie, Aménagement du territoire, Économie, Population, Espace, Milieu urbain, Milieu rural
Les réalités désignées aujourd’hui par le terme périurbain ont leur part d’ancienneté. Le sujet n’est cependant devenu un thème explicite de recherche pour les sociologues que depuis les années 1980. Sous des définitions changeantes, en fonction des perspectives et des délimitations administratives, à partir d’approches variées, la sociologie identifie et étudie des territoires contrastés. Dialoguant avec d’autres disciplines, notamment la géographie, l’aménagement et l’économie, les sociologues contribuent à d’abondants débats sur la nature de ces espaces et sur les singularités des populations qui les habitent. Cette revue de littérature propose une introduction aux savoirs qui se sont accumulés et aux questions qui restent soulevées.
Article de Marianne Berthod Wurmser, Lucie Gonzales
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2016, pp. 6-242.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Famille, Collectivité territoriale, Hébergement, Naissance, Séparation, Lieu de vie, Banlieue, Politique, Aide au logement, Prestation sociale, Logement social, Milieu urbain, Réinsertion sociale, Accompagnement social, DALO (Droit au logement opposable), FNARS, Algérie
Dans les quinze dernières années, le logement est (re)devenu un enjeu essentiel pour certaines populations, mais quelques données de cadrage montrent que les catégories les plus démunies sont loin d’être les seules concernées par des difficultés dans ce domaine. Plusieurs facteurs y ont contribué ; ces facteurs sont rappelés ou analysés pour la France dans la plupart des articles de ce dossier, qui en compte six répartis en deux thématiques (logement, familles et trajectoires ; logement, collectivités locales et territoire) et qui comprend également trois « points de vue » : sur la relation entre hébergement et logement, sur le droit au logement opposable et sur le logement dans le débat public.
Article de Elisa Guillen Gutierrez, Anna Maria Lammel, Jean Marc Meunier
Paru dans la revue Enfance, n° 3, juillet-septembre 2016, pp. 299-313.
Mots clés : Enfance-Famille, Territoire-Logement, Environnement, Pollution, Représentation sociale, Enfant, Développement cognitif, Expérience, Perpignan, Paris
Dans le contexte des actuels problèmes environnementaux, notre étude tente d'apporter un éclairage sur les représentations de la pollution chez les enfants. Dans un cadre théorique insistant sur le rôle de l'environnement biophysique dans le développement cognitif, nous avons étudié la représentation de la pollution chez des enfants habitant à Perpignan et à Paris. [...] Des différences significatives entre les représentations des enfants des deux villes sont mises en évidence. [...] Cette étude ouvre d'intéressantes pistes de réflexion sur le rôle de la réalité quotidienne vécue dans la représentation des problèmes environnementaux.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 89-102.
Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire-Logement, Action collective, Aménagement du territoire, Quartier, Démocratie participative, Conditions de vie, Santé, Montréal
En résistance à un mode de développement urbain qui exclut la population plus défavorisée, le réseau communautaire du quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal milite pour faire reconnaître le droit à la ville ainsi que la nécessité et la légitimité que les citoyen-ne-s interviennent sur les enjeux reliés à l’aménagement du territoire. Par la mobilisation citoyenne, la table de concertation communautaire Action-Gardien vise à renforcer le pouvoir d’agir collectif et le contrôle par la population de ses conditions de vie et de santé. Diverses stratégies sont déployées pour être partie prenante de l’avenir du quartier, combinant élaboration de propositions citoyennes, pressions populaires, négociations avec les pouvoirs publics et les promoteurs. Ces opérations populaires d’aménagement sont une illustration d’innovations sociales qui permettent à une communauté d’agir, à travers les luttes urbaines, sur les déterminants de santé.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 75-88.
Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire-Logement, Milieu urbain, Politique sanitaire, Pollution, Qualité de la vie, Démocratie participative, Mouvement social, Los Angeles
Cet article porte un regard sur la mise en œuvre d’une approche développée par certaines communautés dans la région de Los Angeles, l’une des agglomérations urbaines les plus importantes au monde, et comment elles y répondent. Leurs défis sont cependant universels : comment faire pression sur les pouvoirs publics et les industries afin d’encourager l’implémentation de mesures favorables à un environnement plus sain ? Nous questionnerons les valeurs qui guident leurs actions ainsi que les enseignements qui peuvent en être tirés et, peut- être, nourrir des luttes similaires menées ailleurs dans le monde. East Yard Communities for Environmental Justice est par excellence un exemple de Think global, act local : penser globalement, agir localement.
Article de Jean Claude Bontron, Monique Poulot, Vincent Banos, et al.
Paru dans la revue Pour, n° 228, mai 2016, pp. 57-249.
Mots clés : Territoire-Logement, Environnement, Milieu rural, Région, Territoire, Représentation sociale
L’appartenance est aujourd’hui en pleine redéfinition dans les campagnes où la stabilité des hommes et des territoires constituait traditionnellement un socle de définition. Les évolutions sociétales et politiques dans un monde en urbanisation accélérée ont totalement changé les formes d’ancrage.
D’une part les mobilités ont transformé les modes d’habiter, soit les rapports au territoire. Quand la multiappartenance devient un phénomène général, en évolution permanente, qu’est-ce qu’appartenir aujourd’hui à un territoire rural ? À ce premier brouillage s’ajoutent les réorganisations territoriales qui, depuis près de vingt ans ne cessent de modifier les contours politiques des appartenances rurales, multipliant les regroupements et privilégiant les logiques de projet. Peut-on encore parler de territoire rural ? Quels sont désormais les liens entre territoire et appartenance ? Comment les acteurs s’adaptent-ils à cette nouvelle donne territoriale ?
Article de Brigitte Baldelli, Camille Duran, Laurent Giralt, et al.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 260, mars 2016, pp. 100-107.
Mots clés : Travail social : Formation, Territoire-Logement, DSL, Formation initiale, Étudiant, Compétence professionnelle, Participation, Méthodologie
Cet article met en avant l'expérience de développement social vécue par des étudiants en travail social, mobilisés en équipe projet interfilière, lors de leur seconde année de formation. Deux ans après, ils reprennent les éléments essentiels de leur stage en montrant comment la démarche participative les a rencontrés. Ils s'attachent à décrire la participation des choix, des outils et des postures dans une optique d'ethnographie. Leur implication dans cette écriture provient du souhait de transmettre une dynamique d'apprentissage valorisée par la formation à l'institut régional du travail social Languedoc-Roussillon, site de Perpignan.