Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Article de Jean François Chiantaretto, Catherine Chabert, Janine Altounian, et al.et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 224, mars 2016, pp. 10-104.
Mots clés : Enfance-Famille, Contre-transfert, Relation enfant-mère, Carence affective, Accueil, Haine, Pulsion de mort, Pulsion de vie, Enfant, Adoption, Narcissisme, Culpabilité, Traumatisme, Psychanalyse, Ferenczi (Sandor)
Carte blanche a été donnée à des analystes pour se confronter au texte de Ferenczi, qui donne son titre au numéro, dans l’actualité de leurs implications cliniques et théoriques. Ce texte, fondamental et pourtant encore trop méconnu, a été choisi pour sa capacité à interroger la place de son auteur, aujourd’hui, dans la pratique des analystes. Après avoir été longtemps rejeté, l’héritage ferenczien occupe désormais une place importante, pour une part liée à l’influence de Winnicott, qui a mis en évidence le rôle joué par la réalité de l’environnement dans la construction psychique du sujet. Ferenczi aborde dans ce texte le problème de l’autodestructivité propre aux enfants « non bienvenus », autodestructivité indissociable d’une irréductible culpabilité à être. L’activation archaïque de pulsions d’autodestruction, dans ce contexte, ouvre une perspective métapsychologique venant radicalement questionner le concept freudien de pulsion de mort, tel qu’il est mis en place avec la seconde théorie des pulsions.
Le désir d’enfant a changé de nature au fil du temps. Jadis la question ne se posait pas : on faisait des enfants pour ses vieux jours, pour continuer la lignée et pour l’État. La maîtrise de la fécondité a radicalement changé la donne à partir des années 1970. La grossesse est aujourd’hui le résultat d’un choix qui a libéré les femmes, mais les a placées face à leur désir – ou à leur nondésir – d’enfant. Un désir individuel et multiforme, qui s’inscrit dans un parcours de vie personnelle et professionnelle et qui, avec l’aide des technologies de procréation médicalement assistée, peut se montrer impérieux. Quelles sont les limites à apporter au « droit à l’enfant » ? Que penser des parentalités tardives ? Comment expliquer l’infertilité dont les causes ne sont pas médicales ? Les grossesses précoces résultent-elles parfois d’un choix inconscient ? Ce dossier de L’école des parents se penche sur les questions que posent les désirs d’enfant au XXIe siècle.
Article de Annaïg Gilet, Maryline Quiniou, Myriam Tripon
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 99-107.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Enfant, Milieu urbain, Accompagnement, Thérapie, Sport
Cela a émergé au cours d’une prise en charge individuelle avec un jeune patient psychotique. Nous le recevions deux heures par semaines, deux heures autour d’une médiation centrée sur des activités manuelles. Il est rapidement apparu que ce dispositif ne fonctionnait pas, ce jeune passait son temps à courir autour du patio, monter et descendre inlassablement les escaliers, et il était difficile de contenir son agitation. Son discours était chaotique, il se sentait menacé. L’intérieur paraissait enfermant, angoissant. Les semaines se succédaient, et le même scénario se répétait sans cesse.
Chantal Piganneau est praticienne dans la relation d'aide depuis 25 ans et utilise l'outil thérapeutique des constellations familiales depuis une douzaine d'années. grâce à son expérience, elle nous fait découvrir ce qui se joue dans les relations des différents membres de la famille, celle-ci pouvant parfois être source de comportements nocifs et destructeurs. Comment se débarrasser du poids de l'inconscient dans la relation à l'autre, afin de trouver sa place dans sa famille et dans sa vie ? Quelques pistes dans cet entretien (source éditeur).
Article de Sylvie Rayna, Tullia Musatti, Michel Vandenbroeck, et al.
Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 40, 2016, pp. 5-141.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Lieu de vie, Crèche, Accueil, Accueil enfant-parents, Socialisation, Parentalité, Grands-parents, Lien social, Sociabilité, Milieu urbain, Relation enfant-parents, Interaction, Professionnel de l'enfance, Pratique professionnelle, Rôle, Prévention, Écoute, France, Belgique, Italie, Japon, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Australie
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 162-166.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du langage, Transfert, Mère, Psychologie, Psychanalyse
Cet écrit clinique témoigne de l’émergence d’une demande de savoir chez un enfant aliéné aux signifiants d’un Autre maternel. Au sein du transfert, levier à l’apparition d’un dire subjectif, Quentin vient nous faire entendre un choix qui l’engage dans son rapport au savoir et, par lui, au monde. Un choix auquel le thérapeute s’est fait partenaire grâce à l’advenue d’un questionnement chez cet enfant.
La parentalité est envisagée comme une fonction psychique à l'oeuvre chez les parents, mais aussi chez les professionnels du soin, de l'éducation, de l'accompagnement, dans les institutions, voire dans le social. Il s'agit d'une "parentalité soignante", censée soutenir un processus de croissance chez un sujet ou un groupe de sujets, mais dont les effets de soin peuvent être empêchés et qui peut ainsi produire de la violence en lieu et place du soin.
Les différentes contributions de ce livre envisagent ainsi les violences dans la "parentalité familiale", mais aussi dans la "parentalité professionnelle", la "parentalité institutionnelle", voire la "parentalité sociale". Les auteurs rendent compte des diverses formes de violence dont ces figures de parentalité peuvent être le théâtre, et en saisissent les logiques. Les situations de violence sont toujours complexes et les protagonistes de ces scènes sont souvent liés par des liens qui sont en souffrance, et dans lesquels l'agent de la violence est parfois lui-même victime de cette même violence ou d'une violence du même ordre.
Aussi, l'étude des violences dans la parentalité contient-elle l'exploration des violences de la parentalité et des violences à la parentalité. [présentation de l'éditeur]