Documentation sociale

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Les attributions des ministres chargés des questions sociales et médico-sociales : le gouvernement « Castex »

Article de Olivier Hielle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3174, 04 septembre 2020, pp. 20-24.

Mots clés : Travail social : Établissements, Action sociale : histoire et perspectives, Usager, Égalité, Égalité des chances, Personne handicapée, Éducation, Écologie, Travail, Économie, Justice, Solidarité, Santé

Avec la nomination d'un nouveau gouvernement, désormais dirigé par Jean Castex, le président de la République a souhaité marquer un nouveau temps de son quinquennat. Détails des attributions des nouveaux ministres, ministres délégués et secrétaires d’Etat ayant un impact sur l’action sociale au sens large. Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ne figure qu’au 12e rang protocolaire.

Punitivité comparée. Les cadrages ordinaires des violences de genre en Allemagne et en France

Article de Bénédicte Laumond

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 3, septembre 2020, pp. 347-382.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Genre, Analyse comparative, Abus sexuel, Violence conjugale, Viol, Représentation sociale, Justice, France, Allemagne

Cet article propose une analyse des représentations ordinaires des violences de genre en Allemagne et en France. Celles-ci sont étudiées à partir de l’administration de trois cas criminels fictifs décrivant des violences de genre auprès de répondants allemands et français (n = 100) qui doivent attribuer une sanction à chaque cas et justifier leur choix. Il s’agit de déterminer si les citoyens ordinaires allemands et français partagent des représentations similaires des violences de genre. Constatant que les répondants français se montrent plus punitifs que les Allemands, nous expliquons cette différence en nous interrogeant sur le cadrage légal et les débats publics sur la formation des représentations ordinaires des violences de genre. La prise en compte des caractéristiques sociodémographiques des enquêtés permet enfin d’expliquer de manière plus nuancée la demande punitive exprimée dans chaque pays.

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Quelle justice au XXIème siècle ?

Article de Romain Victor, Marie Paule Regnault Lugbull, Jenny Frinchaboy, et al.

Paru dans la revue Cahiers français, n° 416, juillet-août 2020, pp. 17-87.

Mots clés : Justice-Délinquance, Justice, Loi, Réforme, Sanction pénale, Détention, Justice des mineurs, Délinquance juvénile, Droit administratif, Informatique, Technologie numérique, Magistrature, Code

Simplification des procédures, allègement de la charge des tribunaux, transformation du premier degré de juridiction, recours accru aux nouvelles technologies... La loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice vie à rendre le système judiciaire plus moderne et plus efficace. Comment l'organisation de la justice et les métiers juridiques seront-ils affectés par les nouvelles technologies ?

Enjeux relationnels et conditions d’adaptation en détention

Article de Jérôme Hetté

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 89-93.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Prison, Adaptation, Cohabitation, Hiérarchie, Violence, Justice, Détenu, Surveillant de prison, Psychiatrie, Comportement, Lien social, Enfermement

Vivre en prison au quotidien pour une personne détenue suppose un certain nombre d’adaptations et de stratégies relationnelles, vis à vis-des détenus comme des surveillants pénitentiaires. Le statut particulier de certains détenus ainsi que les aspects de la cohabitation en cellule dans des maisons d’arrêt surpeuplées sont abordés ici. Enfin, la prison est présentée comme lieu des paradoxes et des injustices.

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Apprendre à agir… même sous la pluie : ou l’incontournable dimension du politique dans les formations en travail social

Article de Henri Santiago Sanz

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 38-42.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Politique, Justice, Valeur sociale, Pédagogie institutionnelle, Motivation

La formation est toujours l’expression d’une conception du travail social. Si cette conception ne reflète que la stricte commande sociale, la formation tendra à produire des professionnels strictement applicateurs de procédures légales reproduisant les schémas d’une société violente par ses inégalités. Si cette conception considère le travail social comme une lutte opiniâtre pour l’émancipation, la justice et l’égalité, la formation s’appliquera, dans le fond comme dans la forme, à construire des collectifs de travailleurs sociaux réflexifs et concernés par ces enjeux politiques majeurs qui transcendent toute technique d’intervention.

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Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

Les dilemmes des réponses organisationnelles aux situations de harcèlement sexuel : protection de l'institution versus recours à la justice

Article de Benjamin Cartron, Mourad Sassi

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 129-142.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Conditions de travail, Définition, Éthique, Enquête, Harcèlement sexuel, Justice, Organisation du travail, Pouvoir, Prévention, Prise en charge, Recherche, Relation, Risque, Système, Travail, Emprise

L’emprise par la relation ou comme système apparaît lorsque la maîtrise ou l’organisation font défaut. Alors que les mouvements dits de « libération de la parole » soulèvent de nouvelles prises de conscience des violences faites aux femmes, une partie de la société se refuse à les traiter. Les entreprises, elles, sont poussées par la législation à mettre en place des dispositifs de prévention et de traitement des situations de harcèlement. En quoi consistent ces dispositifs ? Que produisent-ils sur les personnes impliquées ? En s’inscrivant dans le champ de la psychosociologie et de la clinique des organisations, l’article aborde ces questions à partir d’une intervention réalisée dans une entreprise hypermoderne, TXY. L’analyse montre comment la promesse de justice se heurte aux enjeux de l’organisation : préserver son image, ses risques juridiques, la loyauté de ses membres. Le dispositif traitant les situations de harcèlement sexuel sur le lieu de travail donne corps à une situation d’emprise, occultant les contradictions dans lesquelles sont pris les individus et aboutissant à la préservation des intérêts de l’entreprise plutôt qu’à une réparation de l’injustice.

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John Rawls : la justice pour tous

Article de Jean Marie Pottier

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 322, février 2020, pp. 52-57.

Mots clés : Justice-Délinquance, Justice, Théorie, Démocratie, Égalité, Rawls (John)

À l’heure du creusement des inégalités et de la crise de la démocratie, l’auteur de Théorie de la justice, dont on célébrera le centenaire de la naissance l’an prochain, est plus débattu que jamais.

Délaissement parental : l’enfant d’abord

Article de Anne-Corinne Zimmer

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3143-3144, 24 janvier 2020, pp. 14-15.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Abandon, Autorité parentale, Empathie, Environnement social, Attachement, Justice, Intérêt de l'enfant

Le délaissement parental était au cœur de la journée de formation organisée le 14 janvier par l’Ecole de la protection de l’enfance et l’Action sociale. La non-reconnaissance juridique de ce désintérêt amplifie les souffrances de l’enfant et entraîne errances, placements provisoires répétés, et insécurité permanente. Sans compter l’épineuse question de l’autorité parentale.

L'éducation prioritaire en France : bilan et devenir d'une politique emblématique

Livre de Aziz Jellab, édité par l'Harmattan, publié en 2020.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Quartier prioritaire, École, Éducation, Vie politique, Besoin, Organisation, Justice, Évaluation, Bilan, Égalité des chances, Réforme, Référentiel

En France, l'une des politiques scolaires les plus emblématiques durant ces quarante dernières années a été la mise en place de l'éducation prioritaire. Si cette politique a cherché à articuler le principe d'égalité des chances avec l'équité, et si le bilan que la recherche et les observations de terrain ont pu en dresser reste mitigé, la refondation de l'éducation prioritaire et les récentes orientations institutionnelles ouvrent de nouvelles perspectives.