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Livre de Danielle Zay, Gabriel Langouët, édité par l'Harmattan, publié en 2012.
Mots clés : Échec scolaire, Intégration scolaire, Enfant en difficulté, Jeune en difficulté, Difficulté scolaire, Éducation, Citoyenneté, Sciences de l'éducation, ZEP, Évaluation, Enfant, Immigré, Enfant de migrant, Interculturel, Enseignant, Formation, Insertion professionnelle, Jeune, Niveau de qualification, Niveau scolaire, Prévention, Violence
"Pourquoi l'éducation inclusive initialement conçue pour aménager la scolarité des handicapés est-elle devenue l'éducation pour tous ? Comment se complètent les objectifs des acteurs sociaux du monde éducatifs, personnels de l’Éducation nationale et ceux des experts recrutés pour élaborer des méthodes d'éducation afin de sauver la croissance ? C'est grâce aux analyses, aux chiffres et aux études de terrain que l'ouvrage va tenter de répondre à ces questions brûlantes."
Numéros : ISBN 978-2-296-96672-7 (br.) : 29 EUR
EAN 9782296966727
Confiance, estime et maîtrise de soi : voilà ce que peuvent inculquer les arts martiaux et les sports de combat lorsqu'enseignés dans une perspective psychosociale plutôt que purement technique. Quand la parole s'avère difficile, le corps devient un médiateur crucial pour extérioriser ses émotions et réactiver sa capacité à l'Introspection. Sa mise en action canalise l'agressivité dans une vole positive pour faire la paix en soi et autour de sol. Promouvant les arts martiaux et les sports de combat à des fins éducatives, thérapeutiques ou préventives, ce livre contient des récits de pratique témoignant de leur utilisation dans différents milieux (dojo, école, internat, hôpital et centre communautaire) et auprès de diverses populations sans difficulté ou avec difficulté aux plans psychique et relationnel. Les professionnels des sciences humaines, de l'éducation et de la santé y trouveront des moyens de prolonger ou d'amorcer leurs plans d'Intervention pour favoriser le mieux-être des personnes. Les enseignants de disciplines martiales y verront des expériences novatrices pour stimuler leurs pratiques. Les parents et les pratiquants y puiseront des Informations qui les aideront à choisir une école qui favorise le développement personnel et social.
Livre de Eric Marlière, Philippe Robert, édité par Ed. du Cygne, publié en 2011.
Mots clés : Fête, Jeune, Violence, Espace, Milieu urbain, Police, Incivilité, Individualisme, Consommation, Enquête, Ile de France
La violence fait partie intégrante de la dimension festive dans lhistoire de nos sociétés. Pourtant, depuis une vingtaine dannées avec le développement en masse des établissements festifs dans les villes européennes (discothèques, pubs, bars branchés, etc.), les fêtes urbaines adoptent une configuration nouvelle dans lexacerbation de la consommation et la compétition des ego suscitant du coup des tensions réelles. Les nouveaux espaces festifs entérinent les rapports sociaux en vigueur dans notre société autour de la compétition, de lindividualisme et de la consommation à outrance. Les fêtes aujourdhui ne constituent plus une inversion des codes culturels et sociaux dominants à la différence de celles des sociétés passées. Bien au contraire, les conflits observés dans les fêtes urbaines sont davantage centrés sur des rapports de force individuels et grégaires dans un souci daffirmation de soi à lopposé des siècles précédents où lusage de la violence manifestait principalement une sorte de communion populaire contre un ordre social et politique établi. Le conseil de lEurope soucieux dappréhender les désordres juvéniles causés par ces nouveaux espaces festifs dans les grandes villes européennes a commandé une recherche de terrain réalisée par des chercheurs venus de plusieurs pays du continent. Ce livre a pour objectif de restituer un travail ethnographique effectué dans deux espaces festifs de la région parisienne : le quartier Bastille et laire périurbaine de Cergy-Pontoise.
La violence traverse le temps, les cultures, les classes sociales et, dès que l’on cherche à la contenir ou à la canaliser, elle resurgit ailleurs sous une autre forme. Aujourd’hui, elle semble omniprésente : impossible d’ouvrir un journal, Internet ou la télévision sans en entendre parler.
Tenter de la cerner suppose de prendre en compte son caractère protéiforme : violences physiques, sexuelles ; verbales, psychologiques ; maltraitances – de la simple négligence aux maltraitances graves – ; violences interindividuelles, familiales, violence collective, suicides ; violences à l’école, au travail, violences politiques ; crimes et délits – de la petite délinquance à la grande criminalité.
À violences plurielles, approches multiples. Ce livre propose de croiser les regards et les interrogations de spécialistes de tous horizons – sociologues, psychologues, philosophes, politologues, criminologues, historiens, médecins : Nos sociétés sont-elles plus violentes, comme le laisserait penser la surmédiatisation de certains faits divers, ou bien sommes-nous simplement mieux informés qu’autrefois ou encore plus sensibilisés à ces phénomènes ? Notre besoin de sécurité est-il plus important qu’avant ? La violence est-elle affaire de nature ou de culture ? N’assistons-nous pas à une transformation du statut même de la violence ? Et que faut-il penser de l’avènement de la victime ? Cet ouvrage à vocation pédagogique présente les grands axes de la recherche afin de mieux penser la violence.
On trouve de tout dans la transgression juvénile, des actes flamboyants et des gestes minables, des audaces généreuses et des crapuleries sordides. Non seulement la question n'est pas récente mais, dès lors qu'on la regarde sur le temps long, elle est fondatrice : la "faute" d'Ève et Adam, la fougue assassine de Roméo ou le mensonge effronté d'Antoine Doinel dans les Quatre Cents Coups sont autant d'actes qui émancipent. Le discours sur la " montée de la délinquance des jeunes " ou sur les " incivilités " apparaît comme un vaste malentendu, un dialogue de sourds conditionné par la peur des uns et l'avenir bloqué des autres. Les solutions sécuritaires font figure de déni de reconnaissance de la jeunesse elle-même. Tandis qu'entre policiers, philosophes, psychiatres, juges, parents, éducateurs, le débat s'embourbe, l'apport majeur de ce livre est de changer de cadre, de changer d'échelle. Son écriture ciselée invite chacun à ouvrir ses oreilles pour entendre ce que nous disent ces jeunes rebelles. Ce livre fait grandir.