Documentation sociale

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Vote des majeurs sous tutelle : un droit à concrétiser

Article de Emilie Bertin

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3246, 11 février 2022, pp. 12-15.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Droit de vote, Tutelle, Jeune majeur, Juge des tutelles, Citoyenneté, Élection, Secret, Vote

Depuis la réforme du 23 mars 2019, le juge des contentieux de la protection ne peut plus supprimer le droit de vote pour les personnes sous tutelle. Cependant, ces dernières sont encore limitées dans l’exercice de ce droit fondamental. Le point sur les différents obstacles.

Le service civique pour tous : une école de la fraternité

Article de Olivier Van Caemerbeke, Jean Louis Sanchez

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 264, Février 2022, pp. 28-35.

Mots clés : Jeune, Implication personnelle, Service civique volontaire, Citoyenneté, Participation

Être un outil au service de la cohésion nationale, voilà une ambition partagée par deux dispositifs souvent confondus : le service national universel (SNU), dispositif gouvernemental lancé en 2019, et le service civique, créé par la loi en 2010 sur une démarche initiée par l'association Unis-Cité en 1995. Mais si le premier, par son format court et son organisation rigide, est loin d'atteindre cet objectif, le service civique est plus prometteur. C'est d'ailleurs pour cela que Marie Trellu-Kane, présidente fondatrice d'Unis-Cités, propose de l'élargir pour en faire un véritable service civique universel, devenu naturel dans le parcours éducatif, à tous les jeunes de 16 à 30 ans pour une durée de huit mois en moyenne. Une "année de césure citoyenne" après la fin d'un premier cycle d'études, qui pourrait devenir l'équivalent d'une école de la fraternité. Et s'il s'agissait là d'une utopie réaliste ? Décryptage.

C’est quoi un bon Français ?

Article de Cédric Enjalbert, Alexandre Lacroix, Victorine de Oliveira, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 156, février 2022, pp. 40-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Identité sociale, Identité culturelle, Citoyenneté, Élection, Nation, Nationalisme, Naturalisation, Entretien, Rite, Prénom, Acculturation, Groupe d'appartenance, France

Ce n’est sans doute pas un hasard si le candidat Éric Zemmour s’est fait notamment remarquer par une polémique sur les prénoms : la France traverse une crise d’identité, dont le vote d’extrême droite – créditée d’un tiers des suffrages au premier tour de la prochaine élection présidentielle – est l’un des symptômes. En France, la citoyenneté est en principe une abstraction, un contrat entre la nation et l’individu, sans contenu ethnique ni religieux. Mais cet égalitarisme abstrait est attaqué de toutes parts : à droite, parce qu’il nous couperait de nos racines ; à gauche, parce qu’il serait trop peu attentif aux différences réelles. La France est-elle condamnée à refaire ses papiers ?
Mais pour aborder la question avec le sourire, faites d’abord un test : quel (bon) Français êtes-vous ? Voyez-vous la France comme un ensemble de traditions ou un projet ? Comme une terre où l’on a ses racines ou comme un port d’où l’on peut voyager ?
Depuis 2006, lors du processus de naturalisation, ceux qui aspirent à devenir des citoyens français passent une sorte d’entretien, au cours duquel ils doivent démontrer leur maîtrise de la langue et de la culture françaises. Sur le terrain, ça donne quoi ? Nous avons recueilli des témoignages sur ce rituel pas seulement symbolique, analysé par la philosophe italienne Teresa Pullano.
En voulant revenir à la loi napoléonienne de 1803, qui empêche les parents de choisir librement le prénom de leurs enfants et oblige à piocher dans le calendrier, Éric Zemmour n’a pas seulement provoqué une polémique : il a dévoilé l’essence de son projet politique, qui vise à un assimilationnisme intégral. Analyse.
La réalisatrice Alice Diop a refait, trente ans après, l’expérience de l’écrivain engagé François Maspero sur la ligne du RER B, dont le trajet passe à travers toutes les classes sociales et toutes les appartenances culturelles : elle nous explique ce que cette immersion lui a appris sur l’universalité de l’être humain.
Ex-PS, ex-LREM, le député du Val-d’Oise Aurélien Taché analyse la montée de la politique identitaire en France dans son récent essai Nativisme. Nous l’avons confronté à la philosophe Marylin Maeso, spécialiste d’Albert Camus, afin qu’ils nous donnent leur vision de l’état actuel de l’universalisme républicain.

La prestation de compensation du handicap

Article de David Gautier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3243, 21 janvier 2022, pp. 16-20.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Prestation de compensation du handicap, MDPH, Handicap, Aide financière, Citoyenneté, Intégration, Parentalité, Financement, Logement, Scolarisation, Insertion professionnelle, Accessibilité, Animal

La loi de 2005 a acté l’obligation de solidarité de la société à l’égard des personnes handicapées. Dans la foulée, la prestation de compensation du handicap (PCH) a été créée. Afin de répondre au mieux aux besoins des bénéficiaires, celle-ci a évolué et en 2021, une PCH « parentalité » a vu le jour.

Fractures territoriales : "La France périphérique est un écran de fumée"

Article de Benoît Coquard, Romain Gaspar

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 2/2598, Semaine du 17 au 23 janvier 2022, pp. 20-21.

Mots clés : Territoire-Logement, Inégalité, Lien social, Territoire, Aménagement du territoire, Milieu urbain, Milieu rural, Citoyenneté, Démocratie, Vie politique

En ce début de campagne présidentielle, la problématique de la "fracture territoriale" entre les grandes métropoles et les territoires ruraux et, en complément, la rivalité entre les campagnes et les banlieues ont le vent en poupe. D'Emmanuel Macron à Marine Le Pen, la plupart des aspirants à la magistrature suprême se présentent comme les porte-parole de ces habitants tantôt appelés invisibles, oubliés, petits Blancs ou perdants de la mondialisation. (…) Mais selon Benoît Coquard, sociologue à l'Inrae et auteur de l'ouvrage "Ceux qui restent" (éd. La Découverte, 2019), ces représentations sont caricaturales et n'ont pour objectif que de servir un storytelling politique. Pour "La Gazette", ce spécialiste des campagnes en déclin décrypte cette grosse ficelle du débat politique.

La société qui vient

Livre de Didier Fassin, édité par Seuil, publié en 2022.

Mots clés : Lien social-Précarité, Société, Analyse critique, Environnement, Écologie, Mondialisation, Immigration, Épidémie, Terrorisme, Information, Démocratie, Argent, Technologie numérique, Autorité, Libéralisme, Participation, Mouvement social, Citoyenneté, Vie politique, Droits de l'homme, Famille, Banlieue, Milieu rural, Travail, Précarité, Police, Justice, Prison, Hôpital, Santé publique, Université, Culture, Inégalité, Reproduction sociale, Discrimination, École, Femme, Jeune, Droit d'asile, Territoire, Classe sociale, Genre, Racisme, Sexualité, Personne âgée, Laïcité, Économie sociale et solidaire, Consommation, Islam

Depuis quelques années, aucun discours sur notre société n'échappe au "langage de la crise" . Comme si la crise s'était mue en nouvelle normalité. Migrations, pandémies, démocratie, capitalisme, écologie, police, genres, questions ethno-raciales, laïcité, etc... Les outils de lecture sont devenus obsolètes et il est devenu de plus en plus difficile d'y voir clair. Aucun thème n'est épargné par la confusion.
Mais de quelle(s) crise(s) parle-t-on ? Quelles sont ses origines ? Pourquoi un langage de la crise ? Quelles actions ce langage rend nécessaires ou au contraire peut-il contrarier ? Plus qu'un instant de déflagration, la crise demeure un phénomène social duquel il est nécessaire de tirer du sens. Face à tous ces enjeux cruciaux, Didier Fassin, médecin et anthropologue reconnu, propose d'interroger ce "moment critique" .
L'ouvrage nous offre un diagnostic chirurgical sur l'état de notre société, dépassant les écueils du constat de fait ou de l'exercice divinatoire. Et puis, parce que les crises se neutralisent dans le débat public et médiatique, qu'un scandale en remplace un autre, ce livre est un formidable outil pour réactiver les consciences et rappeler que les dysfonctionnements d'une société survivent à leur déficit d'attention.
Didier Fassin a pu compter sur le travail de 63 contributrices et contributeurs de renom, dont la justesse d'analyse a permis de reconstituer la constellation des questions sociales qui sont sources de nos inquiétudes.

Un service civique pour écrire une nouvelle page

Article de Claire Gandanger, Pascal Bastien

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3242, 14 janvier 2022, pp. 22-25.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Jeune, Travailleur social, Service civique volontaire, Accompagnement, Activité, Solidarité, Citoyenneté, Accompagnement social, Lien social, Bientraitance, Secret professionnel

A l’initiative de l’association Grandir dignement, de jeunes volontaires accompagnent des jeunes en difficulté engagés dans un service civique adapté. Au programme, activités de solidarité et de citoyenneté et accompagnement social. Le dispositif pourrait bientôt être reconnu par le ministère de la Justice.

L’évolution socioéconomique du secteur non lucratif : l’exemple des fédérations de centres sociaux en France

Article de André Decamp

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 262-277.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Centre social, Équipement socioculturel, Éducation populaire, Changement social, Identité professionnelle, Association, Vie associative, Libéralisme, Gestion, Gestion financière, Démocratie, Citoyenneté

Le contexte, en changement constant, oblige les associations en général, et celles du mouvement d’éducation populaire en particulier, à s’adapter et à innover. L’intrusion du système néo-libéraliste et du secteur marchand dans le mouvement d’éducation populaire engendre des tensions au sein des fédérations, ainsi qu’une notion de concurrence entre les acteurs. Ces phénomènes nouveaux rendent nécessaires une réflexion et un débat constructifs pour prendre en compte les enjeux démocratiques. Les fédérations de centres sociaux doivent se réinventer, afin de sortir du schéma réducteur d’un dispositif profitant au pouvoir. Elles doivent montrer et démontrer qu’elles sont aussi partie prenante de la vie démocratique, qui constitue leur principal ressort et leur identité première.
Il s’agit de savoir si les modèles socio-économiques du moment menacent la capacité d’innovation des associations d’éducation populaire, et comment il est possible de financer cette innovation tout en respectant les valeurs et les projets des organisations porteuses.
L’objectif de cet article est d’aborder le questionnement sous un angle critique, positif et constructif, en se centrant sur l’évolution actuelle au regard des valeurs de l’éducation populaire et des alternatives possibles. Il analysera les relations complexes entre l’État et les acteurs de l’éducation populaire, alors qu’il est nécessaire de viser une intervention qui se rapproche des textes fondateurs.

L’évolution socioéconomique du secteur non lucratif : l’exemple des fédérations de centres sociaux en France

Harry Potter à l'école de la coexpertise

Article de Régis Robin

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 42-52.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Expertise, Travail social, Travailleur social, Coopération, Citoyenneté

À l’instar de l’état d’esprit et de la créativité de Harry Potter, qui n’aurait rien réussi sans l’aide de ses proches, il ne peut y avoir expertise sociale que si elle est envisagée comme collective et partagée. Soulevant des enjeux en termes de légitimité et/ou de crédibilité, elle doit aussi être pensée comme citoyenne – ingrédient à part entière de la coexpertise. Cette dernière est aussi source d’innovation sociale dans la mesure où elle permet de développer une posture professionnelle suscitant la participation et l’implication des personnes dans le travail social. Il s’agit tout autant de considérer les savoirs issus de l’expérience – dimension inhérente à la démarche conscientisante du Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités – que de reconnaître une question de citoyenneté et d’expertise partagée intégrant à part entière l’expertise de chaque citoyen. Nous considérons ici Harry Potter comme un « artisan » qui évolue grâce à son entourage et qui reconnaît les savoirs et expertises d’usage.

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Sur le sentier de la paix sociale : dix ans d'action citoyenne

Livre de David Teti, Marco Martiniello, Stéphane Michaud, édité par IES, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Pratique professionnelle, Projet éducatif, Intervention sociale, Participation, Empowerment, Écoute, Posture professionnelle, Jeune, Quartier, Réseau, Corps, Non-violence, Communication, Sport, Citoyenneté, Belgique

"Sur le sentier de la paix sociale" est le témoignage d'expériences et de réflexions d'un travailleur social évoluant en Belgique. Par des récits et encarts analytiques, David Teti aborde différents thèmes : la jeunesse, les rapports intergénérationnels et interculturels, les discriminations, etc. Il montre maintes façons de mener des projets avec les citoyen·nes, y compris celles et ceux qui sont les plus éloigné·es des instances.
L'axe central de la posture professionnelle de travailleur social présentée est celui du faire avec les gens. Cette pratique révèle la nécessité de déployer une énergie à la fois bienveillante et déterminée pour que les habitant·es se considèrent concerné·es par l'amélioration de leur environnement proche. Cette posture professionnelle s'articule autour d'une triple présence : Une présence accueillante, évoquant des façons d'établir un lien de confiance avec la population (travail de rue, implication des jeunes, occupation des espaces publics, force du socioculturel, etc.).
Une présence incarnée, soulevant les communications verbale et corporelle pour gérer les conflits. Une présence citoyenne, mettant en exergue projets participatifs et pédagogies alternatives. Le sentier de la paix sociale allie des cheminements personnels et collectifs pour tendre, ensemble, vers une société plus douce, plus solidaire et plus fraternelle.