Documentation sociale

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Réponses 61 à 70 sur un total de 167

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La confiance institutionnelle des jeunes en Europe : quel effet de l'action publique ?

Article de Tom Chevalier

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 13-42.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Confiance, Institution, Union européenne, Jeune, Citoyenneté, Comportement politique, Intégration, Insertion sociale, Insertion professionnelle

Depuis le début de la crise économique, les partis radicaux ont engrangé de plus en plus de voix partout en Europe, notamment chez les jeunes. Et les électeurs de ces partis, qu’ils soient de droite ou de gauche, partagent un faible niveau de confiance politique, notamment dans les institutions. Or les niveaux de confiance institutionnelle des jeunes diffèrent grandement d’un pays à l’autre en Europe. Comment donc rendre compte de ces différences ? Nous affirmons dans cet article que ces différences sont dues à l’action publique. À partir d’analyses multiniveaux sur les données de l’European Social Survey, nous montrons que plus les politiques de citoyenneté économique sont inclusives et/ou plus les politiques de citoyenneté sociale sont individualisées, et plus la confiance à l’égard des institutions est prononcée chez les jeunes en général.

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Adultes et handicapés en établissements : la double peine ?

Article de Vincent Meyer, Denis Burel

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 118-125.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Adulte, Handicap mental, Lieu de vie, Établissement social et médicosocial, Citoyenneté, Projet de vie, Participation

Cet article pose trois controverses pour ouvrir, à nouveaux frais, le débat sur la situation actuelle des adultes handicapés en établissement. La première concerne leur qualification comme adulte et handicapé dans un environnement de plus en plus « normé » en projets et parcours ; la deuxième examine leurs vies dans leur diversité et leur conformité à des dispositifs pensés en dehors d’eux ; la dernière envisage les questions de représentations et de citoyenneté comme l’une des utopies de la loi dite de rénovation de l’action sociale et médico-sociale.

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Santé mentale, citoyenneté et pouvoir d’agir

Article de Jean Philippe Catonné

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2019, pp. 6-74.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Empowerment, Rétablissement, Emploi accompagné, Handicap psychique, Partenariat, Représentation sociale, Pair aidant

La santé mentale consiste à pouvoir assumer les tensions de la vie et les surmonter, la citoyenneté garantit l’exercice des droits et le pouvoir d’assumer un rôle actif dans la cité.
Contrairement à nos habitudes, nous avons divisé les deux Journées nationales de formation en deux temps et sur deux lieux : la première en juin à Paris et la seconde en novembre à Lyon.
Le 13 juin à Paris, la coordination Île de France avait décidé de réunir les participants sur le thème « Sante Mentale et Citoyenneté ». Il apparaît facile d’établir une liaison entre les deux, si l’on pense aux personnes en difficulté psychique. En effet, la santé mentale consiste à pouvoir assumer les tensions de la vie et les surmonter ; la citoyenneté garantit l’exercice des droits et le pouvoir d’assumer un rôle actif dans la cité ; elle constitue donc une condition du rétablissement de la santé mentale.
Le 8 novembre, à Lyon, dans la même visée d’insertion et d’accès à la citoyenneté, centrer son regard sur le pouvoir d’agir et le parcours de vie.

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Universalisation de la protection sociale : vers la personnalisation des droits sociaux ?

Article de Jean Pierre Chauchard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 129-148.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Histoire sociale, Protection sociale, Politique sociale, Droit social, Citoyenneté, Solidarité, Individu, PUMA, Sécurité sociale, Aide sociale, Prestation sociale

En France, l’histoire de la protection sociale suggère que son universalisation n’a jamais cessé d’être présente de 1945 à nos jours sous la forme de politiques sociales sectorielles, sans parler des tentatives, législatives ou projetées, plus ou moins abouties. Mais rapprochée de la citoyenneté sociale et assise sur la solidarité nationale, l’universalisation pourrait devenir plus qu’une perspective pour peu que le besoin social correspondant s’exprime, le besoin n’étant pas inconnu du droit.
À cet égard, le droit social, qui a été à la source de catégories juridiques nouvelles, pourrait trouver une occasion supplémentaire de se manifester au sein d’un État social reconsidéré dans ses fonctions, avec l’apparition d’une présomption de besoin résultant de la seule appartenance de la personne à la société.
Le droit social, longtemps envisagé dans sa seule dimension de droit objectif, ne pourrait ainsi empêcher que les droits sociaux soient considérés comme des droits subjectifs à portée individuelle, prenant forme de garanties sociales d’un type nouveau, en raison de la montée en puissance de la personne dans le champ du droit social.

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Ouvrir les possibles de la participation. L’exercice de la citoyenneté des personnes handicapées

Article de Germaine Peyronnet

Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 31-37.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Citoyenneté, Handicap, Représentation sociale, Information, Participation, Société, Droits des usagers, Culture, Travail social

Relever le défi de la participation et de l’exercice de la citoyenneté des personnes handicapées en contribuant à faire évoluer les représentations : l’exercice de la citoyenneté nécessite de faire évoluer la considération de la contribution de tous ceux qui le souhaitent. Le préalable de la participation contributive à la vie sociale, atout de la circulation d’une pensée productive et d’une culture partagée, est l’accès à l’information. L’impact de cette transformation de la société prendra tout son sens quand nous capitaliserons l’influence produite par les contributions des personnes handicapées.

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Des minorités pas comme les autres ? Le vécu des discriminations et du racisme des ultramarins en métropole

Article de Marine Haddad

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 59-4, octobre-décembre 2018, pp. 649-676.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Racisme, Perception, DOM-TOM, Migration, Discrimination, Citoyenneté, Inégalité, Origine

Nés du système esclavagiste et de la colonisation avant de devenir des territoires français à part entière, les départements d’outremer sont aussi reliés à la France métropolitaine par d’importants flux migratoires. À partir du module de l’enquête « Trajectoires et Origines » portant sur le vécu du racisme et des discriminations et de 33 entretiens menés avec des migrants ultramarins, cette étude fait ressortir l’expérience commune aux migrants des DOM et aux immigrés postcoloniaux, en particulier ceux issus d’Afrique subsaharienne. Comme ces derniers, les ultramarins reportent de nombreux traitements inégalitaires liés à leur couleur de peau, tout en mobilisant des stratégies de mise à distance. Parmi ces stratégies, les registres de différenciation vis-à-vis de certains groupes migratoires occupent une place importante. Les ultramarins écartent le stigmate du racisme en insistant sur la distance les séparant des autres non-blancs. Leurs récits reflètent ainsi la dualité du racisme, entre relégation des migrants dans une même altérité et mise en concurrence de ces populations.

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Parentalité et santé

Article de Isabelle Gravillon, Christine Colin, Anne Lucie Acar, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 628, juillet-août-septembre 2018, pp. 34-62.

Mots clés : Santé-Santé publique, Relation enfant-parents, Santé, Médecine générale, Aménagement du territoire, PMI, Précarité, Accès aux soins, Famille, Éducation à la santé, GEM, Citoyenneté, Autorité parentale, Alimentation, Représentation sociale, Action sociale

La loi rend les parents responsables de la santé de leurs enfants mais, au quotidien, ils se retrouvent souvent seuls pour exercer cette délicate mission. Depuis 1945, les centres de protection maternelle et infantile (PMI) réalisent sur le terrain un travail remarquable d’accompagnement des familles et d’éducation à la santé, mais leur mission s’arrête aux 6 ans de l’enfant, et leur budget est réduit à portion congrue dans certains départements… Comment promouvoir la santé auprès du plus grand nombre et, notamment, des familles précaires, pour réduire les inégalités sociales et territoriales de santé ? Quels sont les leviers qui fonctionnent, les freins rencontrés ? Comment l’école s’est-elle emparée de ce thème pour y sensibiliser ses élèves, en associant les parents ? Les politiques de parentalité ont un rôle majeur à tenir en contribuant, entre autres, à l’amélioration des conditions de vie et du bien-être physique, mental et social des familles.
Ce numéro de L’école des parents donne la parole aux chercheurs (enseignants, sociologues, anthropologues…) et aux acteurs de terrain (médecins, infirmières…) pour faire le point sur cet enjeu majeur de santé publique.

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Croire en soi, Croire en l’Autre : quand l’utopie du Vivre-Ensemble devient possible

Article de Zakia Boutiflat, Farouk Khatabi, Aïssa Ounane

Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 37-42.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Prévention spécialisée, Éducateur spécialisé, Relation d'aide, Réinsertion sociale, Réinsertion professionnelle, Rue, Éducateur de rue, Relation éducative, Motivation, Atelier, Citoyenneté, Convivialité

On reproche souvent aux éducateurs et notamment à la Prévention spécialisée  de ne pas être suffisamment visible quant à ses modes d’intervention. Chaque jour, des éducateurs de rue vont à la rencontre d’adolescents, de jeunes, qu’ils soient mineurs ou majeurs pour lesquels il y a des risques de marginalisation, d’auto-exclusion ou de précarité sociale… Le travail de l’éducateur n’est pas toujours palpable pour le grand public, c’est souvent un travail que l’on pourrait qualifier d’invisible, de complexe et qui s’inscrit dans le temps. Mais ce travail se révèle être contributif car combien de jeunes sont accompagnés au quotidien par des éducateurs ? Combien parviennent à se réinsérer socialement, professionnellement et même personnellement ? [...]

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De la citoyenneté

Article de Jean-Philippe Catonné

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2018, pp. 2-55.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Égalité, Droits de l'homme, Vie quotidienne, Environnement social, Laïcité, Autonomie, Protection juridique, Accompagnement

Le citoyen est défini classiquement comme un être humain considéré comme personne civique. Or, depuis la révolution française de 1789, cette personne civique accède à l’égalité de droit. Précisons en élargissant la définition sous la forme d’une triade. La citoyenneté comprend trois aspects de droits et de devoirs. Le premier, politique, inscrit le citoyen comme acteur de la souveraineté collective. Le second, civique, instaure une égalité de droit entre les citoyens. Le troisième, social, offre la possibilité de bénéficier de prestations et de soutiens. Pour résumer cette triade composant une citoyenneté complète, il suffirait de conjuguer trois principes : liberté, égalité et solidarité. Une raison principale pour laquelle nous militons à Santé Mentale France réside dans une volonté de respect de cette pleine citoyenneté pour les personnes confrontées à des difficultés psychiques. Dans ce numéro, trois types de contributeurs : des utilisateurs de service de santé mentale, des praticiens professionnels et des théoriciens. Toutefois, les dix articles réunis se distribuent en fonction d’un enchaînement tenant au choix thématique de chacun sans tenir compte du statut des auteurs. Dans la conception de la citoyenneté française, le devoir de solidarité se conjugue avec le droit à l’égalité. Prenant en compte cette conception d’égalité citoyenne, nous devons considérer les personnes handicapées psychiques en tant que citoyens comme les autres. Ainsi le veut la citoyenneté bien comprise, entre humains semblables, reconnus dans une égale dignité. L’essentiel réside dans la reconnaissance de leur personne singulière, comme pour tout un chacun. La personne signifie l’existence de sensations, sentiments, désirs et pensées propres. La citoyenneté inscrit cette dimension existentielle dans le registre politique, civique et social, à savoir le citoyen, être humain doté d’un droit à la liberté, l’égalité et la solidarité. Voilà pourquoi la citoyenneté constitue une donnée fondamentale de la personne, donc une priorité.

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"Je suis fou, et vous ?" Plaidoyer pour la cause des personnes en souffrance psychique

Livre de Claude Deutsch, édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Folie, Souffrance psychique, Usager, Citoyenneté, Dignité, Participation, Empowerment, Responsabilité, Psychiatrie, Traitement médical, Éthique, Soin, Consentement, Intégration, Handicap mental, Sujet, Reconnaissance, Société, Approche historique

Ce livre analyse le chemin parcouru par les intéressés eux-mêmes entre la disqualification des « fous » et la prise de parole des « usagers » afin d’éclairer les concepts en œuvre dans le mouvement d’émancipation des personnes en souffrance psychique.
Peut-on considérer les fous, non plus comme des personnes à part, mais comme des personnes à part entière ? En interrogeant les concepts dans une démarche étayée tant par la recherche philosophique et historique que par la parole des intéressés, l’ouvrage s’inscrit dans le mouvement des mad-studies qui reste, en France, à développer. Si la disqualification a longtemps été le sort des « fous », comment la comprendre pour mieux la contester ?

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