Documentation sociale

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Vers une redéfinition anthropologique du sujet de l'aide dans les pratiques d'accompagnement social ?

Article de Frédéric Blondel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 223-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement social, Approche historique, Décentralisation, Définition, Empowerment, Évolution, Insertion sociale, Institution, Intégration, Intervention sociale, Neurosciences, Organisation, Politique sociale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Protection sociale, Psychosociologie, Psychologie cognitive, Relation d'aide, Travail social, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

L’article se propose d’examiner, à partir de l’étude comparée de deux périodes (1945-2000 ; 2000 à nos jours), les inflexions que subit la relation d’aide sociale dans le champ de l’accompagnement des personnes vulnérables. Ces inflexions sont liées à des transformations rapides dans les champs politico-économiques, socio-organisationnels et enfin dans le champ des disciplines mobilisées pour penser les capacités d’autonomisation des demandeurs d’aide sociale. Deux conceptions de la relation d’aide sont étudiées. La première, d’inspiration psychosociologique, conçoit l’autonomie comme un projet à accompagner ; la seconde, d’inspiration comportementaliste et cognitiviste, conçoit l’autonomie comme réalisée et c’est à la levée de ce qui l’entrave que s’attache alors l’accompagnement.

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Travailler à faire (ré)emerger des collectifs

Article de Vincent Bompard, Georges Gaillard, Khedidja Benarab

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 209-221.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Changement, Changement social, Conditions de travail, Conflit, Désinstitutionnalisation, Équipe, Établissement social et médicosocial, Étude de cas, Évolution, Institution, Intervention sociale, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Précarité, Psychiatrie, Responsabilité, Valeur, Vie institutionnelle, Violence institutionnelle

Les profondes transformations contemporaines des organisations institutionnelles nous conduisent à nous rendre attentifs à la manière dont les fonctions instituantes peuvent être garanties dans ce contexte de mutations et permettre la continuité de l’investissement de la « tâche primaire ». L’extension du libéralisme dans le champ des pratiques du soin met en péril les agencements groupaux d’équipes potentialisant leurs fragilités narcissiques et leurs paradoxes mortifères. Les auteurs se proposent d’interroger ces mouvements à partir d’une intervention d’« analyse institutionnelle » dans une institution de soin. Cette intervention conduite à plusieurs vise dès lors à maintenir vivant entre professionnels d’une institution ce que produit la vie psychique groupale, de travailler à faire (ré)émerger un ou des collectifs institutionnels par le passage par la conflictualisation et la métaphorisation afin de réouvrir du futur.

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Quand l'équipe fait bloc. Contenance ou violence institutionnelle ?

Article de Sébastien Chapellon

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 169-182.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Conditions de travail, Conflit, Distance, Équipe, Équipe éducative, Établissement social et médicosocial, Étude de cas, Implication personnelle, Institution, Maltraitance, MECS, Organisation du travail, Prise en charge, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Procédure, Projet d'établissement, Recherche, Travail éducatif, Valeur, Vie institutionnelle, Violence institutionnelle

Dans les structures éducatives ou médico-sociales, on relève parfois l’existence d’un écart entre la pratique quotidienne des acteurs et la mission que l’institution s’est assignée. Confrontés à différents registres de violence, vécue et/ou subie, les professionnels s’adaptent à travers des pratiques à visée défensive, ceci dans le but de survivre. L’usager est alors conçu comme un ennemi dont il importe essentiellement de se protéger. Cet article explore les tenants et les aboutissants de cette situation en étudiant comment les professionnels peuvent inconsciemment se souder contre l’usager. Les contextes institutionnels présentés permettent de comprendre pourquoi certaines institutions peinent à accueillir le public avec souplesse et sensibilité.

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Paradoxes (inter)institutionnels et clinique de l'action : le cas du service social scolaire d'une collectivité territoriale

Article de Gilles Garcia, Corinne Rougerie, Pascal Fugier, Philippe Lyet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 141-153.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse comparative, Approche clinique, CCAS, Collectivité territoriale, École, Équipe éducative, Institution, Intervention sociale, Méthodologie, Observation, Pratique professionnelle, Recherche, Scolarité, Service social, Sociologie, Terrain, Travail social, Vie institutionnelle

Une recherche-intervention conduite par une équipe de quatre chercheurs au sein du service social scolaire d’une ville française permet d’interroger les paradoxes institutionnels de l’intervention de ce service qui ne peut se déployer que par une forme d’invisibilisation de ses activités et modes opératoires tout en en pâtissant. La posture professionnelle que les travailleurs sociaux scolaires (tss) adoptent auprès de leurs partenaires institutionnels s’inscrit dans une logique d’action clinique, relevant d’une posture du « prendre soin », à travers laquelle le tss est à l’écoute de leurs expériences vécues et éprouvées. Certains mouvements défensifs ou offensifs ont été repérés dans des instances du dispositif de recherche à mesure que celui-ci s’est déployé. Cette démarche vient déranger l’organisation de travail et les vécus des acteurs de terrain et produit du changement par des jeux de pouvoirs qui échappent aux chercheurs.

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Le pouvoir des sujets dans les institutions : de sa négation à sa reconnaissance

Article de Gilles Monceau, Magali Fortuna Cinira

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 111-127.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accès aux soins, Analyse institutionnelle, Approche historique, Éducation, Équipe soignante, Institution, Politique sanitaire, Pouvoir, Pratique professionnelle, Recherche, Reconnaissance, Santé publique, Sociologie, Vie institutionnelle, Loureau (René), Lapassade (Georges), France, Brésil

Depuis les années 1960, la manière dont les institutionnalistes ont abordé le rapport au pouvoir et les rapports de pouvoir a évolué. Les événements de mai 1968 ont interféré avec les théorisations et expérimentations de Georges Lapassade et de René Lourau. L’intervention socianalytique (Lapassade et Lourau, 1971) a ainsi été pensée comme un dispositif visant à dévoiler le pouvoir de l’institué étatique sur les rapports sociaux. Cependant, les analystes institutionnels ont aussi cherché à élaborer des alternatives à l’institué étatique. La démarche socioclinique institutionnelle (Monceau, 2003), dans l’éducation permanente en santé au Brésil (Fortuna et coll., 2019) et dans l’analyse des pratiques professionnelles d’éducation en France (Monceau, 2012), accompagne des collectifs dans la reconnaissance et le travail de leur propre pouvoir individuel et collectif.

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La socianalyse institutionnelle ravivée par une nouvelle génération

Article de Magali Arnould, Christiane Gilon, Patrice Ville

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 65-82.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Éducation populaire, Enquête, Étude de cas, Implication personnelle, Institution, Intervention sociale, Méthodologie, Organisation, Pratique professionnelle, Recherche, Sociologie, Vie institutionnelle, Posture professionnelle

Les auteurs s’interrogent sur le regain de la socianalyse, méthode d’analyse institutionnelle en situation d’intervention née dans les années 1960. Leur enquête auprès d’une trentaine de nouveaux praticiens cherche à comprendre leur raisonnement pratique situé et caractériser les demandes sociales auxquelles ils répondent. À partir d’un cas, elle met en évidence quatre façons de revisiter l’institution dans un nouveau contexte de remise en question des normes : un retour à l’institution comme concept dialectique ; un nouveau regard, moins idéologique, sur l’institutionnalisation ; une transformation de leurs pratiques d’accompagnement en interventions ; une implication dans l’intervention socianalytique pour se dégager en pratique (et dégager leurs clients) de phénomènes d’emprise idéologique, organisationnelle, libidinale, afin de retrouver les énergies de transformation sociale.

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L'institution revisitée. Actualités et perspectives de l'intervention

Article de Gilles Monceau, Jean Luc Prades, Maria José Acevedo, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 7-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Changement social, Conditions de travail, Désinstitutionnalisation, Éthique, Évolution, Institution, Intervention sociale, Organisation sociale, Politique sociale, Posture professionnelle, Pouvoir, Pratique professionnelle, Psychosociologie, Valeur, Vie institutionnelle

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Le travail social : une activité libérale comme une autre

Article de Baptiste Lodéon

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 134-143.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Libéralisme, Économie sociale et solidaire, Financement, Contrat à impact social, Management, Évaluation, Secteur privé, Pratique professionnelle, Idéologie

Le travail social est-il en train de devenir une activité libérale ? La loi n° 2014-856 concernant l’économie sociale et solidaire, les outils nouveaux tels que le contrat d’impact social, les changements impulsés par la réforme -SERAFIN-PH  : tout cela nous amène à considérer la question de la taylorisation et de la marchandisation de l’activité sociale. Par ailleurs, la diminution de la masse salariale, la fonte des budgets de fonctionnement, les nouveaux modes de management et d’évaluation poussent les jeunes professionnels du secteur social vers une activité libérale.

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Internet et réseaux sociaux : de nouvelles pratiques pour les professionnels de la jeunesse : le cas des Promeneurs du Net

Article de Martin Audran, François Cathelineau, Manon Reguer Petit

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 135, 2ème trimestre 2020, pp. 49-56.

Mots clés : Travail social : Métiers, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Réseau social, Travailleur social, Animateur socioculturel, Pratique professionnelle

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Les psychologues dans les institutions aujourd'hui

Article de Anne Sylvie Grégoire, Nadège Guidou, Nathalie Schmitt, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 113, janvier-juin 2020, pp. 47-186.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Profession, Pratique professionnelle, Psychiatrie, Santé mentale, Conditions de travail, Violence, Identité professionnelle, EHPAD, Hôpital, École, Institution, Formation, Écrit professionnel, Travail d'équipe

Depuis la création du titre de psychologue en 1985, une conjonction de facteurs scientifiques, politiques et culturels a transformé le métacadre des institutions. Le modèle gestionnaire qui s’est imposé à tous les secteurs vient bouleverser l’organisation et le sens du travail des psychologues. Quatre points méritent ici d’être interrogés :

Comment la vie psychique peut-elle être prise en compte lorsque l’appréciation de la souffrance psychique se trouve en tenailles entre des exigences d’adaptabilité et une conception objectivante ?
En quoi de nouvelles attentes institutionnelles remettent-elles en question les valeurs de la profession, quand l’exigence d’évaluation et de transparence amène les psychologues à devenir des « techniciens » ?
Quels rapports aux groupes et à l’institution sont à repenser, si les organisations demandent aux psychologues d’aider leurs propres équipes ou de participer au développement de la coopération entre les différents pôles de la vie institutionnelle ?
Enfin, quels enjeux pèsent sur la formation, alors que la validité scientifique des théories du psychisme et la pertinence clinique des méthodes de traitement sont remises en cause ?
C’est à travers toutes ces questions que ce numéro de Connexions explore la profession de psychologue aujourd’hui.

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